III

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Ville de Lyon,
Le 12 septembre 2012,

― Je suis tellement fatiguée, tu n'as pas idée. Disait Sarah.

Je soupirais,

― Et moi donc, ma carte est brûlante même.

Elle souriait avant de s'avachir sur notre lit conjugal. Je m'installais à ses côtés et la prit dans mes bras. Aujourd'hui, ma femme a voulu faire les magasins. Après des jours et des jours de menaces et de jérémiades, elle a obtenue ce qu'elle a voulu c'est à dire du shopping en grande quantité. Entre-temps, sans vous mentir, il y a des articles qui me sont personnellement destiné si vous voyez ce que je veux dire, c'est ce qui pimente notre vie de couple. Je pourrais vous parlez de ma femme durant des jours et des jours, ma belle et tendre Sarah. C'est poétique non ? Je me sens déjà plané en vous racontant notre histoire, de comment elle a commencer puis comment nous avons finis mariés. A chaque fois que je la regarde, mon coeur balance de plus en plus. Je tombe un peu plus amoureux d'elle chaque jour, c'est donc ça le véritable amour ? C'est incroyable pour vous dire, c'est même génial.

― Bébé ?

― Oui.

― À quoi penses-tu ? Me disait-elle.

― Au bébé que tu me donneras, j'ai hâte que tu portes le fruit de notre amour.

Elle soupirait.

― Quoi ? Disais-je.

― On vient à peine de se marier David, tu peux attendre encore un moment non ?

― Attends, tu penses que je t'ai épousé juste pour te faire l'amour comme un fou et qu'on se regard dans le blanc des yeux ?!

― David, c'est mon corps. Je déciderais quand je serais prête à porter tes enfants...

― Mais quand ?

― Quand je serais prête. Disait-elle en se levant.

Elle prit ses sacs et s'en alla dans le dressing rangé ses nouvelles affaires.

Voilà un autre dilemme qui est flagrant dans notre mariage, les enfants...

[...]

Ville de Colombes,
Le 13 Septembre 2012,


― Tu me rends tellement heureux, tu n'imagines même pas à quel point. Disait Ayman.

Il me serrait contre lui et déposait un baiser sur mon front, il ne disait pas un mot durant dix minutes. Je le savais, mon mari c'était endormi. Je n'avais pas d'autres solutions que de le suivre, et oui, le travail conjugal sa épuise.

Bonne nuit.

[...]

― OUVRE CETTE PORTE ! TU VAS VOIR !

Les gons de la porte s'apprêtaient à lâcher,
J'implorais sa pitié a travers la porte qui nous séparaient mais rien n'y faisait, sa rage et sa haine a réussit à briser la porte. Quand nos regards se croisèrent, son regard était devenu sombre. Il s'avança vers moi d'un pas menaçant,

― Aujourd'hui, tu vas comprendre que je suis ton mari. Tu ne partiras pas d'ici. Disait-il.

Il s'avança vers moi de plus en plus lentement, un couteau bien aiguisé en main. Je reculais en tenant mon ventre qui était assez gros. Mon dos heurta le mur froid de cette pièce lugubre, je souffrais atrocement.

― Seigneur... Pourquoi je vis tout ça ? Pourquoi tout ça Seigneur, pourquoi ? Susurrais-je en pleurant,

― Ferme là ! Aujourd'hui, je vais te tuer. Disait-il.

Sa main se leva brusquement sur ma personne, un couteau en main prêt à me poignarder. Je fermais mes yeux et hurlais de toutes mes forces,

― A L'AIDE !!!

Subitement, je sentis une présence devant moi. Je ne voyais pratiquement rien car une forte lumière occupait l'ensemble de la pièce, j'en tremblais. Soudainement, je reconnus cette voix menaçante :

Tu n'aurais jamais dû l'épouser, il n'est pas l'homme de ta vie. Pars tant qu'il est encore temps, pars tant qu'il est encore temps...

[...]

―Bébé il y a quoi ?! Disait-il d'une voix endormie,

Je me réveillais en sueur, suffoquant, touchant mon ventre. Mon ventre n'était plus gros, tout s'est passé à une vitesse incroyable, ce rêve était troublant. Sa main froide toucha mon dos, je sursautais.

― Eden ? Disait Ayman.

― Je... je...

― Tu es sure que ça va ?

― Je... vais prendre un verre d'eau...

Je me levais brusquement, et m'en allait dans la cuisine. Que venait-il de m'arriver ? Que signifiait ce rêve ? J'en suis troublée.


[...]

Ville de Colombes,
Le 15 septembre 2012,

J'étais installé sur un banc du parc de notre ville. Depuis ce rêve, je me sens un peu étrange. Je ne comprenais pas, j'étais troublée. Ayman essaie de comprendre ce que j'ai mais je n'arrive pas à placer des mots dessus, j'en suis tellement retournée que les mots n'arrivent pas à sortir...

Je soupirais et passait mes mains sur mon visage, je continuais de cogiter quand une voix féminine m'interpelle.

― Bonjour madame, puis-je m'asseoir à côté de vous ?

Cette femme avait l'air d'avoir mon âge, elle avait un teint clair et elle avait des traits de visage assez fins.

― Oui bien sûr, disais-je en reniflant.

Je sentais son regard posé sur moi.
Je fronçais mes sourcils et tournait mon regard vers elle,

― Il y a un problème ?

― Non, non. Disait-elle.

― Pourquoi me fixez-vous alors ?

Elle ne dit rien pendant un moment, puis elle me souriait en disant,

― Vous savez que Jésus vous aime ?

Je fronçais les sourcils en la regardant,

C'est quoi encore cette mascarade là ?

A suivre ...

« The choice. »Where stories live. Discover now