XXXI

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*
* *

David,

― Hein ?

Ses yeux brillaient,
Lui faire du mal était de loin mon objectif ni mon intention. Cette femme qui se tenait face à moi, je l'ai aimé jusqu'à mes dernières forces. Je me suis battu pour elle, comme elle s'est battu pour moi. Cependant, notre mariage n'était en rien la volonté de Dieu. C'était là, l'erreur que j'avais commise et que j'ai compris.

Elle s'avançait vers moi,
A pas lent.

Sarah ― Le... le... divorce ?

Je hochais la tête de haut en bas, sans dire le moindre mot. Je ressentais sa peine, ainsi que sa douleur. Les mots n'allaient que créer une plaie supplémentaire dans son coeur. Sans m'en rendre compte et prit par surprise, ma joue droite, devint brûlante.

Sarah venait de me gifler.

Sarah ― Tu es un hypocrite.

Ébahit par ses propos, je ne put m'empêcher de rire une seconde fois.

Sarah ― Tu ris en plus ?

Je ne répondais point.

Sarah ― Soit disant, tu es un chrétien ! Faux chrétien ! Hypocrite ! Un chrétien ne demande pas le divorce !

Je souriais.

― Sarah, si tu lisais un peu la Bible...

Sarah, énervée ― Épargne-moi la lecture de ton livre à la con ! Tu vois toi, tel que tu es ... Tu ...

Subitemment,
Sarah s'arrêta de parler. Son regard envers moi, devenait de plus haineux. J'avais l'impression qu'une nouvelle créature se manifestait devant moi, ce n'était plus elle et ceci devenait de en plus alarmant. Elle était comme immobilisé. Sans même comprendre, Sarah se laissait tomber au sol doucement.

Était-ce un nouveau cinéma venant de sa part ? Exaspéré par ses manigances, je soufflais:

― T'as pas fini là ?

Sarah, suffoquant ― David...

― Je ne reviendrais pas sur ma décision.

Sarah fermait fortement les yeux en pinçant ses lèvres,

Sarah ― David...

― Sarah, parles ! Cesse de dire mon nom.

Sarah ― Je ... vais... accoucher ...

Mon regard se posait immédiatement sur son ventre qu'elle tenait fermement. J'accourus immédiatement vers elle et l'aidait à se relever, je n'étais réellement pas prêt. Alors que nous marchions jusqu'au véhicule, j'observais une traînée de sang accompagnée Sarah. Intrigué, je lui posait donc cette question:

― Ce sang, c'est normal ?

Elle respirait fortement,

Sarah ― C'est ta m... aaaarhhhhhh !

Ses cris de douleurs handicapaient mes oreilles. Cependant, cette douleur l'a empêché d'être encore plus impolie qu'elle l'était.

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