it was not that the contract {Univers Perez TOME 1} [Terminée]

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Moi: Pardon ? Fiancée ?
Lui: Pourquoi tu fais cette tête ? J'ai dit future, tout dépend de toi.
Moi: C'est donc ta façon à toi de me draguer ? Originale !
Lui: Si on veut ! Alors ?
Moi: Ça ne marche pas comme ça !
Lui: Dis-toi que tu me rends un service !
Moi: Je ne te suis pas !
Lui: J'ai besoin de me fiancer avant la semaine prochaine ! Mes parents veulent forcément que je sois fiancé.
Moi: Et j'ai quoi en retour moi ? Laisser mon travail...
Lui: Je te l'ai dit, avec moi tu seras à l'abri de tout ! Je te paierai.
Moi: Ok ! J'accepte !
Lui: Marché conclu !
Il sourit et prend une gorgée de liqueur tout en me fixant, je lui rends son sourire également et prend une gorgée aussi.
Moi: Alors parle-moi de toi!
Lui: Tu auras tout le temps !
Moi: On est censé se connaître à la lettre !
Lui: Je n'aime pas parler de moi!
Moi: Ok ! Tes parents pour combien de temps ils seront là ?
Lui: Un mois !
Moi: Un mois de fausse relation, ça promet ! Tant que mon portefeuille ne s'handicape pas, je gère !
Lui: Tu me plais-toi, tu es directe !
Moi: Au moins toi tu sais un truc sur moi !
Lui: C'est ce que tu crois !
Il se lève pour déposer la bouteille de liqueur sur une étagère.
Lui: Viens, suis-moi !
Je me lève à mon tour et marche sur ses pas, on arrive dans un jardin immense et superbement décoré. En promenant mes yeux, je tombe sur la cliente d'hier, je ne sais plus c'est quoi son prénom déjà.
Elle était avec le frère d'Alex, ils viennent vers nous, elle me regarde étonner arrivée à notre niveau.
Elle: Mais, qu'est-ce qu'elle fou ici ?
Moi: Elle, elle porte un nom !
Elle: Tu me parles autrement !
Moi: Non ! Vous ! Vous, me parlez autrement ! On n'est pas dans le restaurant dans lequel je travaille, donc traitez-moi avec respect !

Mon ton fut calme mais très menaçant, elle ne me fait pas peur, elle n'est pas meilleure que moi. Alex me presse gentiment sur le bas du dos, certainement pour me demander de me calmer. Je me ressaisis et salue Samuel poliment, il me regarde d'un regard quelconque et répond à ma salutation aimablement.
Samuel: Tu as dit que tu avais une nouvelle à m'annoncer c'est quoi ?
S'adressant à son frère en se retirant de l'étreinte de sa dulcinée, la scène m'amuse car elle fait une grimace pour montrer son mécontentement.
Alex: Oui ! Je vous présente la future madame Pérez !

Samuel reste muet longtemps, certainement étonné comme sa chérie, il me regarde puis Alex ensuite moi.
Samuel: J'ai raté un chapitre ?
Le ton de sa voix était perdu, il regarde son frère attendant une réponse.
Alex: Non pas vraiment !
Belinda: Mais c'est hier vous vous êtes vu pour la première fois, je me trompe ?
Alex: Tu n'es pas ma meilleure amie pour que je t'en parle !
Samuel: Félicitations ! Honnêtement tu as fait un très bon choix !
Il pose à nouveau son regard sur moi puis, il le repose sur Alex.
Belinda: Manque de goût oui !
Samuel: Belinda s'il te plaît, ne commence pas !
Il le dit blasé, il insiste son regard sur moi ce qui me gêne. Il cherche certainement à comprendre la situation, Alex sourire et m'emmène loin d'eux.
Moi: Je vais rentrer !
Lui: Je te raccompagne !
Moi: Ça va !
Lui: J'insiste !
Je hoche de la tête affirmativement, il sourit grandement et je me surprends à l'admirer, il est beau ! Son sourire me fait fondre sur place...
Lui: On y va !

Il me tire sans agressivité pour qu'on aille à la voiture....arrivé devant ma porte, il me tend un papier.
Moi: C'est quoi ?
Lui: Ta première paie ! Demain une voiture viendra te chercher pour que tu partes faire des courses pour toi ! Refaire ta garde-robe...ma mère adore le luxe jusqu'au bout des ongles.
Moi: Autre chose que je dois savoir ?
Lui: Tu es ravissante !
Et là il me regarde intensément un bon moment puis délicatement me pose un bisou sur la joue avant de monter dans la voiture. Je me sens fébrile et toute rouge, nier que je ne ressens aucune attirance ce serait mentir.
Je rentre et mon père est sur le divan devant les infos. Je le salue...
Lui: C'était qui dehors ?
Moi: Un ami !
Lui: Juste un ami ?
Moi: Papa!!

Je rentre dans ma chambre, je regarde l'heure et il est 19h je prends donc mon téléphone et appel directement Zeynabe qui demande à ce qu'on se croise. Je m'apprête donc pour sortir, dehors alors que j'empruntais une ruelle pour arriver dans le lieu de rendez-vous, qui n'est qu'à deux pas de chez moi j'ai cru voir une silhouette d'homme suivre mes pas.
Paniquée parce que cette silhouette n'arrêtait pas de me suivre, je me mets à accélérer les pas, j'enlève mes écouteurs de mes oreilles pour les ranger quand tout d'un coups, je sens une main virile se poser sur moi. Évidemment que j'ai crié, je n'ai pas pu m'en empêcher.
Moi: Alex?! Mais qu'est-ce que tu fais ici ?
Sans rien comprendre, il m'embrasse comme si j'allais m'en fuir. Je réponds au baiser tout simplement parce qu'il était agréable, je passe mes mains derrière sa nuque pour intensifier le baiser.
Mais qu'est-ce que je fous ? On se défait pour reprendre nos souffles, dans la sombre ruelle, j'essaye de voir son expression parce que moi, j'étais devenu une petite boule de tomate. On se regardait longtemps droit dans les yeux, sans cligner une seule paupière, son regard est tout autre , cette étincelle que je lis me rend toute chose. Je ne sais pas mais, il y a cette attirance qui me dévore littéralement essayant de retrouver mes esprits, je romps le silence.
Moi: Qu'est-ce que tu fais ici ?
Lui: Je ressentais ce besoin ardent de posséder ses lèvres.
Sa voix est toute autre que celle que je connais, est-ce l'émotion ? J'en sais rien, mais elle est autre. Sans rien ajouter de plus, il part dans l'ombre comme un voleur.
Déboussolée, émue, chamboulée, tout à la fois, je retourne chez moi et m'enferme à double tour. J'envoie un texto à Zeynabe pour m'excuser et j'invente une excuse bidon.
Mon téléphone sonne, c'est lui ! Mon cœur fait un bond que je ne comprends pas.
Moi: Allo ? je garde difficile ma voix stable.
Lui: Tu as démissionnée ?
Moi: Demain ! Tu es bien rentré ?
Lui: Oui ! Oui !
Moi: Ça a été rapide !
Lui: Quoi ? Ça fait quand même une heure qu'on c'est laissé.
Moi: C'est le baiser qui t'a fait perdre la notion du temps ?
Lui:Quel baiser ?
Moi: Bien comme tu veux jouer à ce jeu, je ferai comme ci on ne c'était jamais embrassé ce soir, dans une ruelle sombre...je continue ?
Lui: De quoi tu parles ?