Psycho Sitter (vf) // H.Styles

2.✓

PDV de Cassandra

Je gelai sur les mots prononcés par ses lèvres me laissant moi et Ben debout mort de trouille. J’entendis un rire rauque sortir de la bouche de cet homme. Il se retourna avec un sourire plaqué sur son visage.

« Je déconnais pour toi … Peut-être. »Dit-il, murmurant la dernière partie de sa phrase que je pouvais à peine entendre.

Ben était maintenant attaché à mon bras, n’osant pas me lâcher. L’homme le regarda souriant.

« Emmène moi au sous-sol, gamin. » Sa voix résonna dans la maison silencieuse.

Je regardai Ben pour le voir secouer sa tête de gauche à droite.

« Eh bien, tu vas y aller de toute façon. » dit-il en attrapant le petit bras de Ben et l’éloignant de moi.

Je restai là, gelée en sachant que je devais faire quelque chose.

« NON ! » criai-je.

L’homme s’arrêta net et me regarda.

« J-Je vais t-t’y amener. » bégayai-je marchant vers Ben pour le retirer de la prise de l’homme. J’en profitais pour lui chuchoter à l’oreille, « Appelle les flics une fois que nous sommes hors de vue. » Il hocha la tête.

L’homme saisit mon bras et me tira loin de mon petit frère. Je menai l’homme dans la cuisine, là où se trouvait la porte de la cave, qui était ouverte et ressemblant à un trou noir. J’ai toujours détesté d’aller dans notre sous-sol, car il n’était pas comme celui de mes amis. Ils étaient arrangés en une salle de jeux alors que le mien était  une simple zone de stockage avec très peu de lumières, le sol et les murs en béton.

« Les femmes d’abord. » déclara-t-il en regardant la porte de la cave.

Je décidai de ne pas discuter avec lui et de simplement y aller en première. Quand je descendis les marches, je pus le sentir se rapprocher de moi de sortes à ce qu’il soit à un pas derrière moi.

Je m’arrêtai dans mon élan quand je sentis son souffle dans mon cou nu. Il me chuchota doucement dans l’oreille, « J’ai entendu ce que tu as dit à ton frère … » me révéla sa voix rauque, « Et tu vas payer pour cela. » termina-t-il.

Je suis toujours crispée au même endroit, debout à ne pas être en mesure de surpasser ma peur.

« Bouge ! » hurla-t-il, me poussant vers le  bas, environ trois marches plus basses.

Je  perdis mon équilibre et heurtai la tête la première le bas des escaliers. Je mis mes mains devant ma tête me préparant à l’impact mais ça ne vint jamais. J’ouvris les yeux et je vis mon visage à quelques centimètres de l’une de nombreuses marches en bois.  Je sentis des bras forts enroulaient autour de ma taille. Je regardai par-dessus mon épaule et vis que l’homme m’avait attrapé. Il me tira et me mit debout sur mes pieds.