Les Contraires Font Paire

Chapitre 11

Chapitre 11

Point de vue de Lily

-Mademoiselle Parks, pourriez-vous nous dire la réponse du 3éme numéro de la page 102 s'il vous plaît?

Je sursautai lorsque j'entendis mon nom. Nous étions à la dernière période de la journée, en cours de mathémique, et comme depuis un bout de temps, je n'étais pas beaucoup présente dans mon cours. J'étais revenue à l'école deux jours après ma petite soirée avec Matt. Cela faisait maintenant à peu près une semaine que tout ça s'était passé, mais j'en gardais chaque détails dans ma tête. Je me souvenais très bien de la cabane, de l'ours imaginaire, de la petit balade en moto, du presque baiser et du bisou sur la joue. J'avais l'impression de me re-mémorer ces événements comme des bons vieux souvenirs, comme si ils s'étaient produit il y avait quelques années.

-Lily?

Lorsque mon professeur de mathématique m'interpella pour une deuxième fois, je me rendis compte que la plupart des élèves de la classe me regardaient et riaient un peu de moi, étant donné que je ne disais rien. Je jetai un coup d'œil paniqué à mon ami Justin juste a côté de moi, et celui ci me chuchota la réponse.

-La réponse est 3X, monsieur, dis-je en souriant faiblement.

-Parfait!, répondit mon professeur en se retournant vers le tableau.

À la fin du cours, je me dirigeai vers Justin qui rangeait toujours ses cahiers à son bureau.

-Merci pour la réponse, dis-je en souriant toujours d'une manière fade.

Justin parrut s'en apercevoir et fronça les sourcils.

-Tu va bien Lily? Tu n'as pas l'air pas dans ton assiette depuis quelques jours. Tu ne réponds plus aux questions en cours et tu n'es plus vraiment présente.

Je massai ma nuque en le regardant. Justin était un garçon avec les cheveux châtain foncé, des yeux bleus profond et une petit fossette se creusait sur les deux côtés de ses joues lorsqu'il souriait. Il était tout simplement adorable.

-Oh, t'en fais pas... Je suis tout simplement fatiguée à cause de ma tête, tu vois.

Il hocha la tête, mais il ne semblait pas y croire.

-Je te raccompagne à ton casier?, me dit Justin en me tendant son bras, tout sourire.

-Comme vous le voulez, chère monsieur.

J'entourai mon bras au sien en souriant. À ma connaissance, Justin était le seul garçon qui tranait avec les gens populaires du lycée mais qui réussissait à être gentil avec tout le monde, même des coincées dans mon genre. Lorsque je lui demandais pourquoi il se comportait de manière amicale avec moi, il me regardait et me disait le plus sérieusement du monde "Ils ne te connaissent pas. Moi si, et tu es loin d'être la fille coincée que tout le monde pense que tu es." Il était toujours gentil, et n'avait pas honte de montrer que lui et moi étions amis. La preuve, je marchais bras dessus bras dessous avec lui dans le couloir du lycée devant pleins de gens. La plupart des élèves avaient l'air contents, et je les comprenais; nous étions vendredi, se qui signifiait plus d'école pour la fin de semaine.

-Tu fais quoi ce soir?, me demanda Justin en me souriant doucement.

-Ce soir? Éh bien, rien, si tu veux savoir. Sûrement étudier. Mes parents veulent que je rattrape mon retard sur les devoirs que j'ai accumulé lors de mon passage à l'hôpital.

-Alors.. Bah si tu veux, tu pourrais passer à la maison, me dit Justin. Je fais une petite fête!

Je le regardai dans les yeux. Une fête? Je n'allais jamais à celles comme Justin organisaient. Ce n'était pas du tout un endroit pour moi. J'allais me trouver une excuse pour lui dire que je ne pouvais pas me présenter mais à cet instant, sûrement trop absorbée dans ma conversation avec Justin pour pouvoir le voir venir, une personne fonça dans moi. Ce n'était pas qu'un simple accrochage, je l'avais senti à la manière dont la personne m'avait poussé de l'épaule. Toutes mes affaires tombèrent par terre et je lâchai un grognement de frustration. Certains élèves s'étaient tournés pour voir la scène et lâchèrent un gloussement lorsqu'ils virent mes cahiers sur le plancher. Lorsque je me retournai pour voir qui m'avait foncé dedans, je vus de dos des cheveux presque noirs. Oh non, pour de vrai?