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Salim « Le bonheur ma rayé »


Moi : Amira pause ça ta race!

Amira : Je sais pas pour toi mais moi ,  j'ai des blessures à soigner

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Amira : Je sais pas pour toi mais moi ,  j'ai des blessures à soigner .

Moi : Tu va pas les soigner comme ça .

Amira : Qu'est ce que t'en sais ?

Moi : J'ai déjà essayé ok ? Maintenant pose ça .

Elle finit par poser la bouteille d'alcool sur la table , de basse qualité au passage .
Elle s'assoit au sol dos contre le mur . Je la rejoins et cale ma tête contre le mur .

Moi : T'es toujours avec ton mecs en taul ?

Amira : C'est a cause de moi si il se retrouve la bas et le pire c'est que je lui rend même pas visite ...

Moi : C'est ptetre dur mais ça va aller .

Amira : NAN MERDE ÇA VA PAS ALLER SAMIR ! Elle se lève et me regarde
Tu comprend pas ... Je deviens taré , quand j'ferme les yeux c'est ces même cauchemars ... Quand je ferme les yeux , j'ai peur de me réveiller et de les voir . Je dors plus ! A la fac ça va plus , j'en peux plus je veux plus ...

Elle continue de répéter cette phrase . Je me lève à mon tour et là regarde . Sa respiration était saccadé et irrégulière . J'avais l'impression qu'elle allait s'étouffer et mourrir devant moi.

Moi : Amira ça va ?

Elle lève sa tête qui est maintenant rouge et je comprends qu'elle est réellement entrain de s'étouffer . Elle tombe au sol , des larmes coulent le long de ces joues . Je la regarde là , face à elle , impuissant sans pour autant sans savoir comment réagir.  Elle me fixe pendant qu'elle meurt à petit feu .

Mon dernier réflexe a été d'appeler les urgences qui ont débarqué quelque minute après . Durant ces minutes je m'étais assis face à Amira et j'essayais de comprendre comment on en était arrivé là . Je la fixé tout en étant impuissant et j'avais mal pour elle , je ne comprenais pas et c'est là que j'ai vu ma mère . Elle était arrivée et elle me regardait , c'était le le dernier regard qui m'était adressée pendant qu'elle agoniser au sol et qu'elle faisait une crise cardiaque. J'ai paniqué et j'ai pleuré . C'est ridicule mais la réaction que j'ai eu a été exactement la même que celle que j'ai eu avec ma mère . Et c'est comme ça que ma blessure d'autrefois c'est réouverte . J'avais une pression au cœur c'est comme si je ressentais leurs douleurs .

Amira aurait pu mourir devant moi , sans que je réagisse et c'est ce qui allait se produire si ma mère n'aurait pas débarquée de mon subconscient.

[....]

Hôpital
[ 16h45 ]

Amira : je compte prendre un abonnement, c'est possible de l'avoir en carte cadeau ?

L'infirmière souris a Amira et fait signe que non .

Moi : Alors qu'est ce que t'a ?

Amira : Rien ! Rien de grave enfin c'était seulement une crise de stresse d'après le docteur . Je pourrais partir quand un de mes tuteurs sera présent , maintenant que t'es là on peut y aller ?

Moi : Amira tu reste là , pour cette nuit et demain j'appelle Rayan et tes parents.

Amira : Quoi ? Ors de question j'suis en froid avec Rayan et mes parents ne doivent pas me voir comme ça !

Moi : Ba reprend toi merde ! J'sais que si aujourd'hui , si t'es là c'est de ma fautes rien de tout ça serait arrivé si tu m'aurais pas connus. Alors j'vais te laissé vivre ta vie tranquille avec ton mec , qui lui à vraiment l'air de tvouloir.

Je m'approche d'elle et dépose un baiser sur son front et part . Pas de remord c'est pour elle que j'fais ça .




1 semaine plus tard
[ 4h02 ]

J'ouvre brutalement les yeux et retire mon tee shirt trempé . Je met une serviette sur mon draps humide à cause de ma transpiration . Je m'rallonge . Elle hante désormais mes rêves , je crois que j'étais pas prêt à faire ça.

Hafida Ben Boudaoud , fille de Issam Ben Boudaoud . J'ai finalement fait l'irréparable et j'ai tué ma demi sœur , qu'elle ironie .
Je deviens paranoïaque et j'ai des hallucination , elle est étendue et me regarde avec cette aire . Ce regard ... son dernier regard avant que je la coupe et répartisse son corps .


Mme.Moreau : Je suis ravis de vous revoir Mr.Ben Boudaoud .

Moi : C'est pareil pour moi .

Mme.Moreau : Alors toujours aussi peut bavard ?

Moi : Si je paye ma séance 80 euro pour seulement vous admirez .

Mme.Moreau : Votre humour masque votre peur. Alors pourquoi êtes vous là ?

Moi : Il y a quelque mois , j'ai commis un acte ... et depuis je n'arrête pas de faire des cauchemars , j'hallucine et ... je crois que j'vais vraiment pas bien ?

Mme.Moreau : Si vous en êtes conscient c'est bon signe vous savez ? La plus part des psychopathes ne sont pas conscient de leur actions . Mais je pense que tout ira mieux pour vous .

J'menfonce encore plus dans son foutu fauteuil .

Mme.Moreau: Je vais vous prescrire de l'exomil ça fera sûrement l'affaire .

Elle m'fait mon ordonnance et j'marache .

J'ouvre le dernier message que j'ai reçu u durant ma « thérapie » .

« .... - Les travaux commenceront dans une semaine on a tout ce qu'il nous faut »


[ 11 Juillet ]

J'étais là face à elle ... et tout ce que jvoulais faire c'était pleurer et vider ma haine mes peines et mes angoisses devant cette fosse . Oui cette fosse commune là où elle a était balancé comme un vulgaire déchet . Je continu d'essuyer mes larmes avec mon gilet .
Je l'aime mais je la hais . Et pourtant c'était pas de sa fautes mais il faut bien que j'ai la haine contre quelqu'un . Je m'releve , j'peux plus pleurer jsuis un grand garçon .

Moi : Bon anniversaire à nous !

J'me retourne et part , ça avait l'aire d'être des adieux. J'ai pas su gérer comme à mon habitude .

J'arrive pas a y croire le temps passe tellement vite . Ma mère m'manque trop , alors comme à mon habitude dans ses moments là j'ai le mort contre tout lmonde . Il a fallut qu'elle partent le jours de ma naissance, c'est ptetre un signe ? J'aurais dû peut être moi partir , mais elle s'en serai jamais remis . Je m'souviens de sa façon de frotter le sol , la table et la vaisselle quand elle était triste ou énerver . Elle savait gérer tout ça contrairement à moi .











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Salim « Le bonheur m'a rayé »Où les histoires vivent. Découvrez maintenant