Le secret des Gryffondors [TERMINÉ]

Chapitre 1 - Année 1

Lorsqu'elle posa le pied à terre,  son coeur se serra. Arriver en Angleterre signifiait tant de choses. Une longue séparation avec sa famille, l'entrée dans une école de magie qui lui était totalement inconnue, découvrir une nouvelle langue, une nouvelle culture. Le peu de chose qu'elle avait trouvé sur Poudlard, la seule école de sorcellerie du Royaume-Unis était en anglais et son père n'avait pas pris le temps de lui traduire. Après un mois intensif de cours d'anglais qui lui avait ruiné ses vacances elle ne comprenait que très peu de chose, elle savait se présenter, dire qu'il faisait beau et compter jusqu'à cent. Son père avait pris soin de commander les livres de cours en avance, elle les avait feuilletés avec un réel intérêt qui se dissipa dès les premières phrases qui sonnaient pour elle comme un charabia.

Le jour où la lettre arriva fut également le jour de son onzième anniversaire. Son père du lui expliquer ce qu'elle signifiait et ajouter à cela la pire nouvelle qu'elle eu apprit à ce jour : elle était adoptée. Apparemment sa génitrice avait insisté auprès de son père adoptif pour la faire entrer à Poudlard, là où elle avait fait sa scolarité. Elle n'en savait pas plus.

Les derniers jours qu'elle passa en Italie furent avec son grand frère car son père était absent. Il était toujours absent. Elle pleura pendant les trois nuit qui précédèrent son départ. On la déposa à l'aéroport avec son billet d'avion direction Londres et elle devait se débrouiller. Elle avait l'habitude de se retrouver seule mais pas dans un pays étranger. Malgré tout son père lui avait fait un fiche listant tous ce qu'elle devait faire pour accéder à la gare St Pancras. Un fois arrivé à l'aéroport Heathrow elle n'aurait plus qu'à prendre le métro qui arrivait directement à la gare.

Lorsqu'elle trouva enfin le quai numéro neuf grâce à une chef de gare, elle chercha désespérément la voix neuf trois quart comme il était inscrit sur son billet doré. Alors qu'elle vagabondait sur le voix elle cru apercevoir une famille foncer dans un mur et disparaître. Il y avait aussi ce genre de chose en Italie.

La jeune fille prit une grande inspiration avant de marcher vers le mur. Elle s'enfonça pour arriver sur un quai qui semblait bien plus ancien. Le TGV était remplacé par une vieille locomotive noir et rouge et la fumée créait un sorte de brouillard dont s'échappaient des exclamations de joie. Elle faillit heurter une cage alors qu'elle longeait les murs pour ce faire toute petite. Elle dû traverser le quai pour entrer dans le train, elle s'installa dans un compartiment vide et sorti un livre de sa valise. Elle avait réussi à trouver des équivalences de ses manuels en italien, ainsi elle avait pu répertorier dans un carnet noir les noms anglais et leur traduction. Cela marchait surtout pour les potions et leurs ingrédients.

Des élèves s'installèrent à son compartiment, ils semblaient plus âgés. Elle resta dans son coin en silence. Au bout de six longueurs heures, elle remarqua que tous le monde arborait un uniforme, elle alla donc mettre le sien qu'elle trouvait parfaitement ridicule. Les sorciers anglais étaient vraiment démodés, plus personne en Italie ne portait ce genre de cape comme au temps du moyen-âge. Maintenant on portait des vêtements moldus et non ce vieil accoutrement.

Lorsqu'ils arrivèrent enfin à destination elle laissa sa valise dans le train comme son père lui avait indiqué. Elle rejoignit un groupe de première année qui suivait un homme immense et très barbus. Ils montèrent dans des barques où étaient suspendus des lanternes scintillantes. Les barques avançaient seules. Alors qu'elle continuait à se lamenter dans sa tête elle fut distraite par l'apparition d'un immense château, un château comme elle n'en avait jamais vu auparavant.

Alors c'était ça Poudlard, c'est vrai que ça avait de la gueule.

Le géant leur parla mais elle ne compris pas grand chose. Il s'en alla en leur souhaitant bonsoir, -l'unique mot qu'elle discerna- et fut remplacée par une grande femme très mince qui portait une chapeau noir pointu. Elle avait vraiment l'impression d'être dans un comte de Charles Perrault avec tous ces accoutrements.