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Je ferme les yeux, je sens quelque chose me bousculer, mais ce n'est pas la voiture... ma tête cogne contre quelque chose... je ne ressens plus rien... plus de chaleur, je ne sens plus ma peau, je n'entends plus rien, je n'ai plus la force d'ouvrir mes yeux.... est-ce que... c'est finit ?

PDV TILLER :

Je vois Veronica sortir de la maison en courant, je m'empresse de la rattraper. Elle s'est arrêtée sur la route, je vois sa peau changer de couleur doucement, devenir un peu rouge comme un coup de soleil minuscule, elle est en train de « brûler » je cours vers elle mais une voiture arrive dans le coin de mes yeux. Ce qui me fait courir encore plus vite ! Mais... je ne suis pas assez rapide, je ne l'a rattraperais pas à temps. Soudain je vois sa mère, qui court plus vite que moi, me dépassait. Elle attrape sa fille pour la pousser hors du chemin de la voiture. Heureusement, personne n'est percuté par celle-ci qui ne s'arrête même pas et continue son chemin. Je m'approche de Veronica et sa mère qui est en train de se relever, mais sa fille, elle, ne bouge plus, je m'approche et vois du sang commençait à couler sur le bord de trottoir :

- MERDE ! M'exclamais-je.

Veronica a dû se cogner la tête sur le trottoir et elle s'est ouvert le crâne. La mère de Veronica appelle sans tarder les pompiers qui arrive au bout de quelques minutes. Nous partons a l'hôpital. Veronica ne s'est toujours pas réveillée et ne bouge pas mais elle respire. Je suis tellement inquiet !

Nous arrivons a l'hôpital, je vois les infirmières mettre Veronica sur un lit à roulette qu'elle transporte dans une salle, mais ne me laisse pas rentrer, ni moi, ni la mère de Veronica.
Nous attendons dans un couloir blanc, il n'y a personne à part nous deux. J'envoie un message à Marie pour lui annoncer où je suis. Elle me répond dans la minute et je lui raconte l'accident auquel j'ai assisté. Au bout de 20 minutes, une infirmière sort de la pièce où se trouve Veronica, elle nous informe que celle-ci va bien. Le sang a arrêté de couler et sa peau n'a pas beaucoup empiré. Mais elle ne s'est pas réveillé, ils vont la laisser se reposer et retourneront la voir plus tard, en attendant, personne ne doit aller la voir. Il faut la laisser se reposer. En plus, à son réveil, elle risque d'avoir oublié les évènements qui se sont déroulés, voir peut-être la journée qu'elle vient de passer. Avec le coup qu'elle a prit, ça ne m'étonnerais pas qu'elle ne se souvienne pas, mais j'avais peur qu'elle oublie plus que les dernières heures... je m'imaginait la voir se réveiller sans qu'elle sache qui je suis ! Mais non... l'infirmière a dit qu'elle ne devrait pas oublier plus que les 2 jours précédent, sinon c'est qu'il y a eu un plus gros problème que le coup qu'elle s'est prit sur le trottoir.
Bref, je rentre chez moi, la mère de Veronica me raccompagne, après tout, on ne peut pas la voir avant demain alors autant rentrer.

J'arrive chez moi, mes parents ne sont pas encore rentrés et le soleil commence à se coucher doucement. Comme tous les soirs, je vais dans la cuisine, ma mère m'a laissé un plat déjà préparé dans le frigo, mais je n'ai pas faim. Je pose l'assiette sur la table pour finalement jeter le repas à la poubelle, je sais que c'est du gâchis mais si ma mère avait remarqué que je n'avais pas mangé, elle s'inquiéterait beaucoup... enfin... est-ce qu'elle aurait au moins remarqué ? Je ne sais pas, je suis trop préoccupé à penser à Veronica pour faire quoi que se soit. Je m'assois sur mon lit. Au bout de quelques minutes, je sens mon téléphone vibrer dans ma poche, je le prends. C'est encore Marie :

[Marie :
Est-ce que Veronica va bien ?]

[Moi :
Normalement oui, mais je n'ai pas le droit d'aller la voir, je suis rentrer chez moi. Elle ne peut recevoir de visite qu'à partir de demain.]

[Marie :
Ah nuuul... t'es chez toi ?]

[Moi :
Oui, je viens de te le dire.]

[Marie :
Oui je sais, je voulait être sûre. Je peux passer chez toi ?]

[Moi :
Quoi maintenant ? ]

[Marie :
Bah oui.]

[Moi :
Mais il est tard ! Il est 19h30 déjà !]

[Marie :
Et alors ?]

D'un côté j'aimerais bien qu'elle vienne me voir, ça me ferait du réconfort. Depuis quelques jours, on s'est beaucoup rapprochés avec Marie. Je l'a considère comme une amie plutôt proche, et pouvoir l'avoir a côté de moi me ferais sûrement du bien, mais je voudrais aussi rester seul. Je prends donc la 2ème option.

[Moi :
Désolé Marie, je préfère être seul.]

[Marie :
Oh... ok ! Je te comprends. À demain alors !]

[Moi :
À demain.]

Je m'allonge dans mon lit, il est plutôt tôt pour dormir mais je n'ai pas envie de faire quoi que se soit, alors j'éteins la lumière, ferme les volets. Et je me couche dans mes couvertures. J'ai toujours cette lame cachée sous mon lit, au cas où je voudrais m'en servir. J'ai toujours voulu me faire une ou deux marques, voir plus. Mais je dois me retenir, il y a des gens qui ont une vie pire que moi après tout, alors je ne le ferais pas. J'aimerais pouvoir me confier à quelqu'un, mais c'est si difficile. Je préfère tout garder pour moi et me taire. Je ne devrais pas être triste, j'ai deux parents pour moi, je suis populaire au collège, j'ai beaucoup d'amis, je peux avoir presque tout ce que je veux... mais... ça fait depuis déjà 2 ans que... il y a son absence qui me dérange...

Je reste silencieux, je ferme les yeux et m'endors doucement.

Hey !
Vous allez bien ? Moi oui, je sais que le chapitre est plus court que d'habitude mais j'ai pas énormément le temps enfaite donc vous m'excuserez ! Et les fautes... je sais qu'il y en a qui rage sûrement en voyant toutes ces fautes et je suis VRAIMENT désolé ! Mais bon... vous préféré avoir un chapitre avec des fautes genre... toute les deux semaines ou en avoir un tout les 2 ans mais sans aucunes fautes ? XD (oui j'exagère à peine XD)
Aller ! Bye ! (N'hésitez pas à me dire en commentaires si vous voyez des fautes ! Je les corrigerais !)

Fille de la nuitWhere stories live. Discover now