à mon étoile

on fleurira

le rêve d'une vie ou l'espoir d'une nuit

je pense que l'on peut catégoriser de radieuse l'enfant qui rit et qui parle bien, fort, assurément avec fierté et sans craintes.
l'inocence à l'état pur la fleur blanche de vie.

et pourtant le monde apparaît toujours, les bras ouverts, cruel et sanguinaire. le coeur des Hommes paraît bien noir devant l'ignorance l'abandon et la violence,
la famine et la haine.

j'ai toujours eu une distance douloureuse avec les mots du coeur, une distance entre les mots du corps aussi et encore entremêlés avec les appels téléphoniques ou les messages du vide.
j'ai jamais pris la portée des choses, je vivais d'un jour de pluie ou d'hiver. je vivais de sourires mais pas de larmes d'hier. j'avais des journées soleil aux allures douces de miel.

les amis je vous présente la rencontre.

le mois d'avril m'était pourtant fatidique, mais tout fleurissait même mes mots. j'avais la fâcheuse habitude d'explorer un peu tout, je voulais découvrir les coeurs pour y plonger un bouquet, me faire pleurer sous des perles d'étoiles écrites à la main.
j'aurais voulu tout connaître avant. puis de ses airs oranges j'ai découvert l'histoire d'une vie muette, criée comme un appel à l'aide, un soutient en masse de larmes désespérées.

c'était un petit prince aux airs mêlés de rires, aux mots de fil rouge.