à mon étoile

de décembre à janvier

j'ai vu une lueur battante dans le royaume de nuit.
au rythme d'un coeur élastique

je pense que ces jours là deux fleurs se sont rencontrées. criantes d'idéaux et de sourires cassés du passé toujours mais parlant sans s'arrêter car il n'était possible seulement que de parler. c'était deux vies une gardée l'autre ouverte au monde les bras tendus remplis d'un bleu ciel pur et radieux.

les amis je vous présente l'amitié.

je pense que le style d'une personne se définit lorsqu'elle peut s'exprimer s'ouvrir au monde d'une connaissance certaine, avec des rêves en poche et des sourires en tête. l'acceptation de soi par les autres pour les autres à travers les autres. se connaître c'était un combat

mais les rires c'était des pétales tombées du ciel en avalanche soudaine en textes en chants ou en poésie

le monde était devenu poétique

par la tristesse brumeuse et les plaies cachées, par les maladresses des phrases et les dessins esquissés
tout était tourné vers le soleil comme la vie radieuse qui cache le gris des nuages opaques.
j'avais des sourires uniques précieusement inocents et inconcients. je balançais mes voeux à l'avenir comme sûre de tout, espérant une rédemption égoïste.

je vivais en ayant tord