au parfum d'été

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la chaleur n'empêchait pas ton corps de partir à l'aventure, toujours avide d'expériences nouvelles dans des sourires uniques et révélateurs. sous le cri des grillons et le soleil de braise, j'avais pris l'habitude de chanter la vie, avec ou sans toi te sachant à mes côtés. les nuits m'étaient rassurantes, et jamais je n'avais souhaité davantage l'arrêt d'un temps soudain et précieux.
j'avais traversé les champs de vignes tu avais traversé monts et vallées. chacuns portant nos fardeaux et pourtant le coeur léger le ciel ouvert. les mots ne manquaient pas de larmes ou de joie, tous bercés d'idéaux et de morales discrètes.
et le souffle du vent me portait librement, j'étais libre sans le savoir, au minimum de ma peine.

Les amis je vous présente les jours soleil

ou bien l'angoisse le temps d'une heure sous les fruits frais et la verdure. la nature belle et silencieuse régnait sur nos muscles noués et nos gorges fatiguées de crier dans un vide palpable. mais j'avais la course effrénée d'une vie d'amour pour l'autre ou bien pour lui, de souvenirs périssables et de chansons redondantes.

j'aimais
le soleil d'été et ses rayons bronzants
j'aimais
l'âne au coin de la rue et le champs de blé, qu'il était content d'ailleurs d'en avoir les graines
j'aimais
apprécier les baignades, le repos, le goût de liberté
j'avais ce poids dans la poitrine fictif, seulement un manque comblé.
je vivais deux vies en une trois vies en deux, j'avais ces sourires pour un rien et ces espoirs du lendemain

mais tout allait disparaître jusqu'à la dernière nuit.

à mon étoile Où les histoires vivent. Découvrez maintenant