en un feux d'artifice

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imagine un grand champs de roses

fanées pourrissant au soleil. c'est à présent ma vie sans renaissance clouée cherchant sous le ciel d'impuissance.
peu importe quoi tu étais là, ce qu'ils disent ce qu'on pense, la distance n'est qu'un mot
et pourtant
tu es mort seul
dans une chambre plus claire que l'argent du matin aux nuages serrés. pas d'arc en ciel ni de sourires juste la mort qui coupe. puis on espère ou on se rassure de te trouver parmi les fleurs noyé de douceur et serein.
et maintenant on maudit le ciel, on crache la vie comme un déchet d'injustices, hypocrites envers tous.
j'ai mal, pour toi pour nous qui regardent le ciel envieux de ton amour.

t'as porté les condamnés ignorant ta faible lumière

criant aux corps sans crier, déchiré

je pense que pour écrire il faut comprendre le monde, à la limite de la prétention. et tu es de ces voyages dont on revient blessé et remplis dansant une vie qu'on ne mérite pas, selon les règles que l'on s'impose.
j'aurais voulu tourner les pages des nombreux livres de regrets, me noyer dans l'immensité des champs dorés et de leurs brins rêches admirer le ciel changé, déformé de rayons trop jaunes et fades.
j'ai vu les pommes d'un arbre chanteur
j'ai vu la mélodie des cris et des larmes noires
j'ai vu la rêverie qui brise les doigts et invente les jambes
j'ai vu nos cous pendus à l'espoir du désespoir
des larmes pour d'autres inutiles mais courageuses.
et tellement de silences trop pleins de rien.

maintenant tu laisses une absence  palpable dans un monde si large, et maintenant comme tous les jours, on se lève par habitude et on se brise au passé
de larmes
de joie
et d'un cri torrentiel qu'on retient dans un souffle

notre avenir est devenu un vaste souvenir et toi

          un feux d'artifice consumé de nuit

à mon étoile Where stories live. Discover now