VII. Réalisation et tremblement

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chapitre réecrit

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chapitre réecrit

𝑽𝑰𝑰. 𝑹𝑬𝑨𝑳𝑰𝑺𝑨𝑻𝑰𝑶𝑵 𝑬 𝑻𝑹𝑬𝑴𝑩𝑳𝑬𝑴𝑬𝑵𝑻𝑺

𝚖𝚎𝚛𝚌𝚛𝚎𝚍𝚒 𝟷𝟿 𝚘𝚌𝚝𝚘𝚋𝚛𝚎.

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Posé en équilibre sur la table de chevet, le téléphone sonnait depuis une longue minute sans que ça ne provoque de réaction chez Elinor. La mélodie aiguë cessa, puis recommença aussitôt quelques secondes plus tard, arrachant cette fois une protestation à Elinor. Elle se résigna à ouvrir les yeux mais les referma aussitôt, ça lui demandait une force qu'elle n'arrivait pas encore à mobiliser. Ses paupières étaient lourdes et collantes, résidus d'un sommeil agité et bien trop court. À tâtons, elle tenta d'attraper son portable et réussit non pas sans mal à décrocher après avoir cherché le bouton vert pendant quelques secondes.

— Allô ? engagea-t-elle d'une voix éraillée.

— Eli ? Je te réveille ? demanda innocemment Agatha.

— Un peu, grommela-t-elle alors qu'elle refermait les yeux, soupirant bruyamment.

— Et bah. Il est quatorze heures quand même.

— Tu plaisantes ?

— Je suis formelle, quatorze heures et sept minutes. Tu as fait une sacrée nuit, dis-moi.

Elinor se redressa pour mieux émerger. Elle se passa mollement une main sur le visage, laissant des traînées noires sous ses yeux cernés, les traces sur ses doigts confirmant qu'elle ne s'était pas démaquillée avant de se coucher. Son allure si soignée de la veille appartenait au passé.

— Le mal de crâne qui se profile me confirme qu'on a bien fêté nos retrouvailles.

— Je te le confirme.

— Je n'avais pas bu autant depuis un moment. Je ne me rappelle plus tellement ce qu'on a fait et comment je suis rentrée. Je sais juste que j'ai beaucoup ri et...un peu vomi. Rien d'important à signaler ?

— Rien d'alarmant, rassure-toi même si je dois avouer que je ne t'avais pas vu comme ça depuis au moins cinq ans ! J'ai dû faire la garde-malade, tu te rends compte ? La vie passe vite, normalement c'est toi qui me tient les cheveux au-dessus de la cuvette. Le champagne n'est vraiment pas ton meilleur allié pour prendre une caisse. Par contre, j'ai adoré la Elinor sûre d'elle qui a pris le dessus et qui est allée aborder un inconnu. Il était pas mal mais très antipathique.

— Attends, attends, j'ai abordé quelqu'un ? Qu'est-ce que je lui ai dit ?

Elinor ne se rappelait pas avoir parlé à quelqu'un d'autre qu'Agatha et vaguement son père.

— Une sorte de challenge qu'on s'est lancé, répondit-elle en baissant la voix, craignant la réaction d'Elinor.

— Tu peux développer ? insista-t-elle en s'avançant sur le bord de son lit.

La liste d'infortunes d'Elinor GardnerOù les histoires vivent. Découvrez maintenant