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Désolée pour mon absence de cette semaine ! Je ne pouvais pas publié, mais je reprends mon histoire avec un tas d'idées ! Bonne lecture, en compagnie de Zozo ! :) 

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Un an plus tard...

    - Nous en sommes à plusieurs séances... Vous m'aviez seulement parlé de votre enfance ... Maintenant de votre adolescence s'il vous plaît.

Monsieur Lanois me sourit. Sa fait quelques temps que je le vois, ce psychiatre. J'ai décidé de enfin me faire soigné, il le faut, si je veux survivre, il s'est passé tellement choses cette année. Mon psychiatre est vraiment séduisant, si on ne compte sa bague à son doigt, c'est un bel homme. 

    - Hum ( j'essaie de réfléchir)... Pour tout vous dire, c'est une période assez floue.

    - Expliquée - moi.

Je commence mon monologue :

    - A partir de quatorze ans, j'ai commencé par me droguer ,(je lâche un petit rire nerveux), j'ai goûté absolument à tout en faite. J'étais... pas très bien dans ma tête alors... Alors je ne trouvais que sa comme remède... Les soirées, l'alcool, la drogue, les mecs... Jusqu'à Hassan (je souris tendrement), mon premier, et grand amour. 

Il sourit également puis me demande :

    - Vous êtes toujours ensemble ?

Je me raidis...

Flash Back :

My love : N'oublie pas Laura, que tu es la femme de ma vie, pour toujours.

Je regarde l'écran avec horreur. Non ! Impossible ! 

Je bouscule tout le monde, après des centaines de "salope!" et de regards mauvais, j'arrive chez lui... Le sang, les murs...

Fin du Flash Back.

J'opte pour la vérité, tant pis.

    - Il... Il s'est suicidé. Il ne supporte plus. Au bout de cinq mois, il ne supportais plus mes crises de panique, me voir à l'hôpital, mes idées noirs, et ces choses bizarre, ces voix, ces objets qui bougeaient... Les ombres, les visages qui changent, les vitrines qui nous renvoyaient une autre personne... Il...Il n'y arrivait plus.

Je craque.

    - Racontez moi, comment l'avez vous su ?

Je raconte, je n'ai que sa à faire.

   - Il m'envoyait des textos louches, à mon goût, je le connais, et je savais qu'il n'allait plus du tout bien. Alors j'ai foncé chez lui... Je ne pouvais faire que sa... ( je chuchote) J'aurais pu le sauver .... Et en arrivant, en hurlant trois ou quatre fois son prénom... des ... des traces, enfin des tâches de sang m'ont attiré... (j'éclate en sanglot) , et il était là, par terre, du sang partout... J'ai mis deux heures à appelé les secours, je savais qu'il était .... parti ... Je l'ai embrassé une dernière fois. J'ai moi-même pensé, à...à me tuer... mais j'ai trouvé la balle qui l'a tué, et dessus... il ... il y'avait son nom... ce putain de nom qui nous harcèle.

     - Qui ? demande le psychiatre au bord des larmes lui aussi.

     - Zozo.



Je suis chez moi. Avec le psychiatre nous n'avons pas pu continué la séance, la prochaine nous parlerons de cette soirée, la soirée. Je retrouve le tralala habituel, les bruits, les portes qui claquent et sa voix "Laura, Laura, Laura, Laura." Il ne répète que sa. Je suis devenue folle. En un an ma vie à basculé, Chloé à déménager, on ne se parle plus, elle m'a elle aussi abandonné. Charles, n'a pas eu plus de peur que sa, alors on ne se parle juste plus mais je sais qu'il est encore avec ma "meilleure amie" ... enfin, mon ancienne... Cindy et moi nous nous parlons plus, elle me prenait pour une dingue lorsque j'ai débarqué chez elle complètement défoncée après avoir pris de l'héroïne. Et Hassan, mon amour, l'homme de ma vie, est... parti. Je ne l'accepte pas, tous les soirs je l'appelle et je tombe sur son sempiternelle putain de répondeur, mais il y'a sa voix : "C'est Hassan, laissé un message."  Et j'en laisse. Alors je suis seule, entre ces voix, les objets qui se cassent, et la drogue. Et oui, Laura Martinez à replongé ! Je suis dans mon canapé, la télé, change de chaîne toute seule, mais je ne la regarde pas, à quoi bon ?  

   - Tu sais Zozo, tu as niqué ma vie ! Tu le sais hein ! Tu es content ? (Je rigole), Tu as gagné, laisse moi tranquille maintenant...

La télé s'éteint, et elle se brise, m'envoyant des éclats dans mon visage, mais je les bloques de mes mains. Je pleure. Je ne fais que sa, voila à 19 ans, ma vie est devenue fade, et horrible. Je vais me couché.


J'ai repeint mes murs il y'a deux mois, ils sont vert maintenant, la couleur préféré de Hassan , parce qu'il y'avait trop de lettres gravés sur mon mur. Trop de lettres... Trop de lettres... Que des lettres... Un "Z" par ci... Un autre "Z" par là... Partout. Je suis dans mon lit, j'essaie d'envoyé des messages à Chloé, mais je n'en trouve pas le courage, en partant elle m'a dit que j'avais était inutile, que j'ai gâché sa vie... Je suis une mauvaise personne. Une mauvaise personne, comme lui, comme Zozo. Puis j'entends les grattements, ça recommence ... Je vois, un "Z" se dessinait, lentement sur mon mur, puis un autre, et encore un autre... Il faut que je parte, c'est souvent les nuits, les pires. Il me fait mal, je me réveille pleine de bleus, des bouts de verres partout... alors je m'en vais. Je ne ferme pas la porte à clef, j'espère que quelqu'un rentrera, et changera les serrures... Je rigole, j'avais oublié, Zozo me suit partout. 

Je suis dans un bar, et un garçon me parle, j'ai appris à me servir des hommes pour oublié, une nuit et je pars pendant qu'ils dorment, laissant un mot, ou rien. Mais à chaque fois que je suis dans le lit d'un homme, je vois ce visage, lui, il est là, à me regarder, à sourire. L'homme en face de moi, me parle de ses études, moi j'ai abandonné les miennes. Il me dit qu'il avait une copine, mais qu'elle est partie, dans une autre ville, pour un autre homme. Je ne retiens pas son prénom, tout ce que j'ai en tête, c'est Hassan.

Flash Back :

    - Laura ne bouge pas, chuchote Hassan.

Nous sommes dans une armoire, des bruits de pas, comme si quelqu'un courrait se fait entendre. Nous sommes cachés, et ces putains de chuchotements ne nous lâchent pas. Constamment là, toujours là.  Les pas se rapprochent, et la porte s'ouvre violemment, on entend un rire, mais personne est devant nous, rien, le rire ne s'arrête, je sens une brûlure, pas au cou, mais vers ma clavicule. Une marque de plus ou de moins ... Je n'en peux plus,Hassan n'en peux plus, on n'en peux plus. 

     - MAIS QUAND VAS-TU PARTIR BORDEL ! Hassan hurle.

Fin du Flash Back.

Je rentre chez moi, ou l'ombre m'attend, et ce rire, ce rire, ce rire qui m'emporte dans les plus grandes peurs. L'ombre me suit, et un bordel est pas possible, mais je trouve un homme, dans mon canapé, Monsieur Lanois. 

     - J'ai besoin d'en savoir plus. 




Zozo.Donde viven las historias. Descúbrelo ahora