Zozo.

• 07 •

        Je deviens pâle comme la mort, peut être parce qu'elle approche ? Monsieur Lanois me regarde avec ses yeux noirs, puis me dit d'une voix grave :

      - Tu as lu surement tout sur Zozo n'est-ce pas ?

J'hoche la tête incapable de dire quoi que ce soit. Il continue :

     - Tu savais que ma mère l'a rencontré ? Tu savais qu'il l'avait violé ?

Et la tout prend son sens, voila pourquoi il voulait en venir rapidement à cette soirée, voila pour quoi il me paraît si familier. J'ai déjà vu son visage, et maintenant me voila prise au piège par son fils. Où un de ses fils. J'avais déjà lu que Zozo pouvait violé des femmes, mais cette fois je me suis confiée au diable, où du moins, au fils du diable. J'ai froid, j'ai besoin d'allumé le chauffage, ou d'un pull, ou de Julia. Où est Julia ? J'ai besoin d'elle, je ne lui ai pas tout dit, je lui avait seulement parlé d'une soirée où moi et mes anciens amis avons fait une partie de ouija.

    - Mais... Monsieur...Pour quoi moi ? dis-je au bords des larmes.

Il rigole, il se fou de moi ? C'est une blague. Ce n'est pas réel.

   - Maintenant tu vas devoir amené toutes les personne à qui tu parles chez toi Laura, et faire une partie de Ouija avec eux, toi tu ne risque rien. Puisque tu es déjà en contact avec mon père. Mais les autres seront comme toi après. Tu es obligée.

Je pense à Julia, je ne lui en ai pas parlé, je peux peut être la sauvée ? Mais comme si il lisait dans mes pensées, il dit avec un rire à vous donnez l'envie de partir en courant, sans ne plus jamais vous retournez.

      - Tu crois que je ne sais à qui tu parles ? Tu ne peux sauvée personne, c'est soit tu obéis, soit tu crèves, tu n'as pas le choix tu as compris ? Tous le monde doit savoir que mon père n'est pas aussi terrible que sa !

      - Pas aussi terrible que sa ? Vous vous foutez de moi là !? Regardez mes bleus, mes murs, tous mes objets éclatés ! Il me pourrit la vie ton putain de père ! Et je dois moi, Laura, entraînait la seule amie que j'ai dans votre délire de prouvé quelque chose de faux sur ton père !?

Le fils du diable me regarde avec attention mais tellement menaçant. Il est à l'autre bout de la pièce, et soudain, seulement avec le temps de cligner les yeux, il est devant moi, en m'attrapant par la gorge, ses ongles plantés dans mon cou, tellement fort que j'ai peur qu'il m'ouvre la carotide. 

      - Tu vas la fermé, et faire exactement ce que je te dis Laura, tu as cru que tu pouvais seulement toi être hantée par lui ? (Petit rire) Tu te trompe ma grande, tu as 72 heures.

Et il s'en va.