La confidence noie la douleur

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C’est comme si l’on m’avait ôté un énorme poids de la tête. Après notre discussion je m’attendais à ce qu’il s’énerve ou autre chose mais non il restait calme.
Les jours passèrent et la main d’Amir allait mieux, on était à la clinique pour lui faire enlever son atèle, mais il fallait qu’il vienne pour des massages de temps en temps puisque sa main était immobilisée quelques temps.
Avec Ibou c’était le même scénario, Amir ne lui adressait toujours pas la parole ou refuser qu’il le touche. J’étais vraiment désolé pour son père mais je ne pouvais forcer notre fils à rien………………………………………………………………………………………….
On était en Novembre, lorsque mon père repartit pour la France puisqu’il se sentait un peu faible mais rien d’inquiétant, avec Alexandre s’a allait mieux lui aussi avait eut une discussion avec Amir puisque ce dernier semblait être un peu distant avec lui.
Bien sure je n’étais pas présente mais Alex me l’avait résumé, Amir craignait qu’il ne l’aime plus mais Alex a su le rassurer et après tout était rentré dans l’ordre.
Ma maman allait et vivait bien toujours dans cette maison ou on la traitait désormais comme la maitresse. Il y avait eut quelques problèmes avec le Mirass (l’héritage) puisque les enfants du vieux Habib dépassaient la vingtaine, certains d’entre eux souhaitaient que la maison soit vendu mais les autres non, et leur père n’avait laissé que cette maison, résultat plusieurs disputes et chamailleries avaient éclatés. Ironie du sort ce fut Zales vous vous rappelez ; qui me proposa d’acheter la maison, non même cadeau je n’en voulais pas. Et puis soyons raisonnable vendre cette maison ne leur apporterais pas grand-chose quand ils se partageront l’argent.  Alors ils furent appel à un imam qui fit le partage selon la Charia. Et sa leur arrangèrent puisque chacun presque avait son du de la maison, Doudou lui avait reçu la chambre qu’occupait ma mère et la véranda. Ma mère vu le nombre d’enfant n’avait pas grand-chose et les avait cédés du peu auquel elle eut droit. Bien sure j’aurais voulu qu’elle leur rende tout même la part de Doudou mais cependant sa lui revenait de droit que je le veuille ou non le vieux Habib était son père. Le mariage d’Arame a été enfin callé en fin novembre avant que Daouda ne reparte pour les Usa.
Et comme vous connaissez tante Oulèye elle ne savait plus ou se donner la tête, surtout que les belles sœurs d’Arame devaient venir  lui apporter les premiers cadeaux  dans deux jours.
Arame la pauvre aussi faisait des achats en a plus finir dès fois je l’accompagnai et Alex gardait les enfants. Mais c’était très difficile de trouver du temps.
Alors qu’on débarrassait la table Alex et moi, il me prit la taille en m’embrassant lorsqu’on entendit soudain des berk……………… En nous retournant nous étions morts de rires, Y avait Nathan qui nous regardait  dégouté.
Alex : Qu’est ce que t’as fiston ?
Nathan : Mais vous faites quoi
Alex : Je faisais un bisou à maman
Nathan : Berk…. Et pourquoi tu as les mains dans le top de maman
Alex : Euh c’est parce que maman …..
Moi : lol papa me fait un massage et toi t’es brossé tu les dents ?
Nathan : Oui
Alex : Alors qu’attends pour aller au lit
Nathan : Maman je veux dormir avec toi ce soir
Moi : Mais bébé ya déjà ton frère qui dort avec moi
Nathan : Tu aimes plus Amir que moi, lui il dort tous ces temps avec toi, et il ne va plus à l’école, tu le gronde pas
Moi : Non bébé c’est à cause de sa jambe qu’il dort avec moi et ne va plus à l’école, il ne peut pas monter en haut. Je vous aime autant tous les deux très forts et beaucoup t’as compris
Nathan : Oui
Moi : Ok ne soit pas triste, tu sais ce qu’on va faire, papa va dormir avec Amir ce soir et moi avec toi. D’accord
Nathan : Oui !!!!!
Moi : Ok vas-y j’arrive
Nathan : Papa il n’est pas encore fini ton massage, je vais dormir avec maman là
Alex : Maman a toujours mal si je continue la douleur va passer, aller bonne nuit
Nathan : Bonne nuit papa
C’est vrai qu’Alex avait toujours ses mains sous mon top et était un peu perturbé.
_ Bon mon amour ( c’est bon pour le massage, tu peux enlever tes mains maintenant
_ ( Tu crois qu’il a gobé ton histoire de massage
_ Et toi pourquoi tu ne répondais pas ?
_ J’étais surpris c’est tout mais mon cœur, tu me manques beaucoup, j’ai vraiment hâte que le plâtre d’Amir soit enlever pour retrouver mon lit et ma femme à mes cotés.
_ Hum moi aussi, tu sais que j’adore quand tu m’appelle ma femme dans des moments pareil
_ Ah oui viens avec moi pour que je te le dise toute la soirée
_ Ya Nathan qui m’attend et demain je dois me lever tôt pour aller chez ma tante
_ Raison de plus puisque tu vas y passer la nuit pour se dire au revoir
_ Que ne ferais-je pas pour toi ………
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++C’était le feu mais tout comme ces derniers temps on aurait dit que la pilule avait un peu éteins ma libido.
Après la naissance de Nathan, j’ai préféré prendre une injection de quatre ans comme contraception aux Usa, mais depuis notre retour au Sénégal, j’avais commencé à prendre la pilule. Au fil des mois, j’ai eu la sensation que mon désir s’éteignait. Je n’avais plus cette sensation  de sauter sur Alex, n’ importe où comme avant ! Je n’avais plus cette petite rage. Mon bas ventre ne me parlait plus. C’est vrai que si Alex venait vers moi j’étais réceptive et tout mais pas comme avant ou j’étais sa tigresse, mon corps était un peu endormi.
Moi qui pensais être la seule à s’en apercevoir, mais non alors qu’il me faisait des papouilles sur le dos, il me demanda calmement :
_ Tu prends toujours la pilule mon amour
_ Oui
_ T’es sure
_ Oui pourquoi ?
_ Je ne sais pas ton corps a changé, je pensais que t’étais enceinte
_ Quoi ? Non ce n’est pas possible je prends la pilule
_ Mais peut être que t’as pu oublier d’en prendre je ne sais pas moi, sa arrive souvent
_ Non je ne pense pas être enceinte
_ En tout cas sa en a tout l’air : ton corps est plus chaud que d’habitude, t’as pris des kilos aux endroits qu’il faut, et t’as souvent la flemme. Comme lorsque t’étais enceinte de Nathan
_ Depuis quand t’es que tu es devenu médecin
_ Lol pas un médecin mais ton médecin
_ Non je ne pense pas c’est vrai qu’à mes deux premiers mois de grossesse j’ai tout le temps eut la flemme mais là ce n’est pas le cas. C’est vrai que j’ai un peu pris de kilo et merci de m’en faire la remarque dès demain je passerai au régime.
_ Mais non bébé tu es bien comme sa je t’assure
_ Non tu ne me feras pas changé d’avis mais dis tu crois que je pourrais être enceinte
_ Lol j’en sais rien moi, mais tu m’en as l’air c’est tout
_ Ok comme demain je dois amener Amir à son rendez-vous je passerais voir un gynéco.
_ Attends un gynéco à la clinique de ton ex
_ Oui c’est là qu’on suit Amir non, mais t’inquiète pas il n’est pas gynécologue Ibou
_ Même s’il en était un et le seul ici, il ne t’auscultera pas
_ T’es jaloux bébé ou quoi ?
_ Ce n’est pas une question de jalousie mais si tu le vois ainsi oui
……………………………………………………………………………………………………
C’est sure ce qu’on s’endormie l’un dans les bras de l’autre.....
Le lendemain alors qu’il se préparait à prendre son bain, il me réveilla pour que je me glisse dans la chambre de Nathan afin qu’il ne se rende compte de rien…
Il était endormi, alors je le réveillai pour lui donner son bain et l’habiller pour école, il souriait pensant sans doute que j’avais dormi avec lui. Après ce fut le tour d’Amir qui broncha un peu comme d’habitude avant de les laisser prendre le petit déjeuner avec Alex pendant que je me douchais. 
Nathan partit avec son père, et moi 20 minutes plus tard avec Amir direction la clinique.
Une fois là-bas, le pédiatre l’examina normalement dans deux mois son plâtre devait être enlevé. Assis sur son fauteuil roulant m’attendant à la salle d’attente je partis à l’accueil pour demander une consultation chez le  gynécologue.
Heureusement il y’avait que trois dames avant que ne vienne mon tour. Pendant ce temps je feuilletais un magazine et Amir jouait à son jeu électronique. Avant qu’il ne me dise qu’il voulait aller faire pipi.
En le poussant pour chercher les toilettes, j’aperçue Ibou qui venait vers nous. Alors je dis à Amir :
Moi : Mon chéri, ya ton père qui vient …
Amir : Ce n’est pas mon père
Moi : S’il te parle tu lui réponds ok  pour faire plaisir à maman
Amir : Oui
Il était habillé en blouse et nous regardait souriant :
Ibou : Bonjour
Moi : Bonjour
Ibou : Sava Amir
Amir : Oui
Ibou : vous étiez venu pour sa jambe ?
Moi : Oui normalement dans deux mois on le lui enlève
Ibou : Oui j’en avais parlé avec son pédiatre mais comme je n’avais pas ton numéro ni ton adresse je n’ai pas pu te le dire.
Moi : Oui c’est vrai t’as de quoi noter
Ibou : Non dans mon bureau je sors tout juste du bloc, sa te dérange de venir avec moi
Moi : Faut que j’amène Amir aux toilettes, tu ne sais pas ou ils trouvent
Ibou : Venez dans mon bureau y’a une salle de bain là-bas.
Moi : Ok
Ibou : Laisse-moi le pousser
Amir ne disait rien, ce fut Ibou même qui l’amena dans la salle de bain, alors que je patientais dans le bureau,  comme sa allait bientôt être mon tour dès leur sorti je lui dis :
Moi : Stp tu peux garder Amir avec toi le temps je que revienne
Ibou : Bien sure tu n’as pas à me le demander
Amir : Maman, tu rentres ?
Moi : Non bébé je vais voir le docteur et je reviens sois sage
Amir : D’accord
Ibou : Tu n’es pas malade j’espère
Moi : Non rien de grave, mon chéri si tu veux quelque chose tu le dis à ton père
En sortant, je vu Ibou bloqué qui regardait Amir comme s’il n’en croyait pas ses oreilles.
Pourquoi était-ce toujours si stressant d’aller voir un gynécologue et pourtant j’en avais l’habitude.
Après lui avoir fait part de mes craintes, il m’examina et me fit une échographie avant de me dire :
_ Désolé mais vous n’êtes pas enceinte
_ Donc a quoi est du ce changement de mon corps ? Serait ce à cause de la pilule ?
_ Toute contraception hormonale est susceptible d’entrainer des modifications directes de la libido.
_ Mais en prenant les injections sa m’était jamais  arrivée
_ Et vous avez arrêté les injections pour prendre la pilule ?
_ Euh oui à vrai dire j’ai pris qu’une seule fois une injection de quatre ans après mon second accouchement et depuis quatre mois je prends la pilule
_ Etait-ce sous avis médical ?
_ Non
_ C’est la première fois que vous prenez la pilule ?
_ Non à mon premier accouchement je l’avais pris quelques temps mais ensuite j’avais arrêté
_ Et que ressentez vous en prenant la pilule ?
_ Dès fois de légers maux de tête, des nausées, des vertiges souvent et une prise de poids
_ Je vois comme toute nouvelle chose il faut que le corps s’habitue mais au-delà de trois mois comme votre cas il serait préférable que vous arrêtiez de prendre la pilule.
_ D’accord mais je ne peux plus prendre l’injection de quatre ans, je ne peux attendre tout ce temps pour avoir un autre bébé
_ Ou aviez vous fait cette injection ?
_ Aux Etats Unis
_ Voilà si vous voulez on peut faire une injection pour une période de trois mois 
_ Que trois mois ?
_ Oui vous pourriez utiliser seulement quatre injections par an tous les trois mois.
_ D’accord je vais faire l’injection pour trois mois après je verrai bien
_ Comme vous voudrez.
Après mon injection, je partis prendre Amir, quand je toquai pour ouvrir la porte d’où je le vu faire face à Ibou comme s’il voulait lui sauter à la gorge. Et Ibou le fixant :
Moi : Sava ici
Ibou : C’est bon avec le médecin
Moi : Oui sava, alors mon chéri qu’est ce que t’as ?
Amir : C’est ce monsieur qui m’embête
Ibou : Aita sa ….
Moi : C’est Isabelle
Ibou : Sa ne te dérange de venir chez moi avec Amir j’ai quelque chose à lui montrer
Moi :…………………………………..
Ibou : Stp c’est important
Moi : Ok
Ibou : je me change vite fais et on y va
Je ne savais pas ce qu’ils s’étaient dis en mon absence mais notre fils était vraiment en colère et ne disait mot même pas à moi.
A notre sortie de la clinique, on suivit Ibou en voiture jusqu’à Ouakam.  J’eu du mal à reconnaitre la maison, elle était repeinte, les murs de la façade recouverte de coquillages et de rocher de mer, elle était plus belle que dans mes souvenirs. A la sortie de ma voiture, je fis face à cette maison, là ou habitée Yandé, mon amie, ma chère voisine, qu’était elle devenue, et sa fille Mya son mari Clifford ???
Que des points d’interrogations dans ma tête ? Revenir à cet endroit,  qui était au départ notre maison finit par devenir sa maison leur maison celle de sa famille, me donnait la chair de poule, ressassait en moi des souvenirs ou certains souvenirs que j’aurais voulu effacé à jamais de ma mémoire.
Amir : Que c’est beau !!!
Mon fils me sortit de mes pensées, il avait raison c’était très beau, son père avait refait toute la maison apparemment. Je le vu sourire lorsque Amir parla et ça me fit chaud au cœur.
Avec ses clés, il ouvrit le portail, derrière le fauteuil de mon fils je le suivais, dans le jardin j’apercevais une petite fontaine aménagée, de loin notre… la table ou on avait l’habitude de prendre le petit déjeuner, le hamac d’où l’on se câlinait tard le soir.
A l’intérieur de la maison, tout avait changé, l’espace familiale, ouvrant  la porte du salon et il nous dit :
Ibou : Venez entrez
Dans le salon, il y avait toujours la photo de mon Homonyme, et prés d’elle une très grande photo d’Amir, je me rappelais de cette photo qui était prise à sa naissance, je ne pus contenir mes larmes l’émotion me prenat que je dis à Amir :
Moi : Regarde mon chéri, c’est toi
Amir : C’est vrai
Ibou : Oui on l’avait prise à ta naissance mon fils et là c’est ta grand-mère Aita
Amir : Maman aussi s’appelle Aita
Moi : Oui bébé comme elle, c’est mon homonyme, c’est la maman d’Ibou
Amir : Elle est belle, elle lui ressemble
Ibou : Oui elle était très belle
Amir : Elle est ou ?
Ibou : Elle est décédée
Amir : Elle est partie au ciel mamie Aita
Moi : Oui
Sur la bibliothèque, y’avaient plusieurs photos d’Amir, celles que j’envoyais à Alima, et je ne saurais dire pourquoi mais sa me faisais plaisir de les voir là.
Amir : Maman c’est moi regarde
Moi : Oui bébé t’as vu ton père il a toutes tes photos
Ibou : Amir, tu veux voir ta chambre ?
Amir : Je n’ai pas de chambre ici
Ibou : Si tu en as une 
Moi : Non ce n’est pas vrai ne me dis pas que…..
Ibou : Bah si, attend je vais prendre Amir pour vous montrez
Ce que j’aimais par-dessus tout chez Amir, c’est qu’il n’était pas rancunier, il se laissa porter tout souriant.
Ibou ouvrit cette porte d’où rien n’avait changé à part la peinture, c’est comme si l’on m’avait téléporté dans le passé. Il y’ avait toujours son berceau, sa penderie et même quelques affaires à lui, que je pleurai comme une madeleine :
Ibou : Pourquoi pleures tu ?
Moi : Je suis émue c’est tout, je ne pensais pas que tu les gardais
Amir : Sava maman
Moi : Oui mon chéri, t’as vu c’est ta chambre, ton berceau y’a même tes habits
Amir : Ils sont minuscules les habits
Moi : Lol t’étais un bébé
Amir : Pourquoi j’ai une chambre ici
Moi : On habitait là avec ton père
Amir : Quand vous étiez mariés
Moi : Oui
Amir : C’était où votre chambre ?
Quand il a sorti ça, avec Ibou on s’est regardé droit dans les yeux
Ibou : C’est par là
Moi : Ibou il est lourd Amir, allez y je vais prendre son fauteuil
Ibou : Non c’est bon en plus sa me fais très plaisir de tenir mon fils dans mes bras
Amir : C’est vrai ?
Ibou : Oui mon prince
Amir : alors t’étais ou durant tout ce temps, quand j’étais petit, pourquoi tu n’es jamais venu me voir tu ne m’aimais pas, pourquoi tu ne venais pas à mes anniversaires, maman m’a dit que tu étais loin, mais tu ne m’as jamais parvenu de cadeau, ni même m’appeler. Maman n’arrête pas de me dire que tu m’aimes beaucoup et qu’on a les mêmes gros yeux, je ne comprends pas je te fais quoi, pourquoi tu m’as laissé.
Pour la première fois de ma vie, je vu des larmes dans les yeux d’Ibou. Ouvrant la porte de la chambre il fit assoir Amir sur le lit avant d’aller sur le balcon.
J’allumai la télé pour Amir, avant d’aller le rejoindre, ses yeux étaient tout rouges :
_ Ibou sava. Murmurais-je en l’approchant
_ Non ça ne va pas, J’ai beau avoir de l’argent, une carrière mais je n’ai rien en faite, j’ai perdu la femme de ma vie, mon fils me déteste, ma famille me rend fou. J’ai tout perdu, tout perdu, tout
_ Ne dis plus cela tu n’as rien perdu du tout, tu as ta famille, ton frère, tes neveux, ton fils, regarde Ibou tu as Amir, ressaisi toi ce qui est fait est fait on ne peut revenir en arrière, c’est un enfant c’est normal qu’il réagisse ainsi, tu dis que tu veux le connaitre alors ne réagit pas ainsi, tu veux qu’il te voit ainsi hein (en pleurs)
_ Pleures pas stp, pleure pas ça pour moi
_ C’est toi qui me fait pleurer, c’est la première fois que je te vois ainsi, reste fort pour notre fils, hein ne dit plus jamais que tu n’as rien dans ta vie, tu as ton fils, tu te dois d’être au près de lui, c’est vrai que tu ne peux pas rattraper le temps passé mais n’en rajoute plus, passe des moments avec lui, il est comme toi Amir.
_ Pourquoi t’ai je laissé sortir de ma vie Aita toi une femme aussi gentille si adorable. Un jour tu aimeras me disait ma maman une femme que tu écouteras, elle te donnera tant de bonheur inespéré je crois que tu es la femme dont elle m’avait tant parlé. J’ai été vraiment aveugle de te laisser partir, car n’ayant pas t’écouter je t’aime plus encore aujourd’hui plus qu’hier et aujourd’hui moins que demain, tu sais je crois que je t’ai à jamais dans le cœur et dans la peau.
_ Allez viens vas te laver la figure pour parler à ton fils !
C’est vrai tout ce que je lui ai dis je le pensais, comme je l’ai toujours dis sa n’a jamais étais mon intention de lui priver de son fils, c’est vrai que je lui en voulais mais cela était entre lui et moi, avec Amir c’était autre chose. Alors qu’il était dans la salle de bain, je me mis à regarder cette chambre, d’où on avait conçu notre Amir, cette chambre ou je suis devenue sienne, chaque recoins de chambre ou de la maison me rappelais un souvenir tantôt heureux ou non.
Moi : Amir tu en veux à Ibou ?
Amir : Oui parce qu’il n’a pas voulu me connaitre
Moi : C’est faux, Tu te rappelles de gens qui ne m’aimaient pas et qui m’ont séparé de ton père
Amir : Sa famille
Moi : Oui c’est à cause d’eux, que tu n’as pas connu ton papa, ce n’est pas de la faute d’Ibou, t’as vu qu’il gardait toujours ton berceau et même tes habits, est ce que papa Alex garde les habits de bébé de Nathan ?
Amir : Non
Moi : Parce que Nathan a toujours été avec lui mais Ibou n’a pas eu cette chance, tu comprends il n’avait que tes photos et tes affaires, depuis que tu l’as connu il a toujours été gentil avec toi non ?
Amir :………..Oui
Moi : Et maintenant tu lui fais de la peine tu penses que c’est bien de faire ça à son père
Amir : Non je ne voulais pas être méchant, vous dites tous que c’est mon père mais je le connais pas
Moi : C’est bon calme toi, tu le connais pas c’est facile à régler tu vas apprendre à le connaitre et tu ne l’appelle plus monsieur t’as compris
Amir : Je l’appelle comment alors ?
Moi : C’est ton père mon chéri
Amir : Mais j’appelle déjà papa, papa  je ne peux pas l’appeler ainsi
Ibou : Tu peux m’appeler Ibou, on est ami non
Amir : Oui désolé Ibou, je ne voulais pas te faire de la peine
Ibou : T’en fais pas tu ne m’en as pas fais, tu me fais un bisou
Amir : Oui
Ibou : Désolé aussi fiston de ne pas avoir été à tes cotés toutes ces années mais je vais me rattrapais inchallah
Amir : Sa veut dire quoi inchallah ?
Ibou : Si Dieu le veut, il faut toujours le dire quand on prévoit de faire quelque chose ou d’aller quelque part.
Amir : Pourquoi ?
Ibou : Parce qu’on ne sait pas si on va pouvoir le faire Dieu seul sait cela.
Amir : D’accord Ibou, c’était ta chambre avec maman
Ibou : Oui, comment tu la trouves ?
Amir : Elle est grande surtout le lit, si je n’avais pas ce plâtre je sauterais dessus
Ibou : T’inquiète pas dès qu’on l’enlèvera tu pourras y sauter autant de fois que tu voudras
Moi : Bon Ibou désolé mais on va devoir partir là
Ibou : Déjà
Moi : Oui je dois me rendre chez Arame là ya ses belles sœurs qui lui amènent sa dot de ce fait je passe la nuit là-bas
Ibou : Tu y vas avec Amir
Moi : Non il reste avec  Nathan et son père en plus il est déjà 11h
Ibou : D’accord mais si sa ne te dérange pas un de ces quatre pourrais voir Amir
Moi : Bien sure tu m’appelles et on s’organisera
Amir : Elle est belle ta maison Ibou,
Ibou : C’est ta maison mon prince,
Amir : Pour de vrai
Ibou : Bien sure que oui
Amir : T’as entendu maman
Moi : Oui c’est ton autre chez toi
Penser à tante Aita me rendais faible vis-à-vis de son fils, et Amir aussi, ma venue chez lui avait créé quelque chose de positif, le fait qu’il est parlé à Amir mais aussi négatif, sa avait semé en moi un sentiment que je ne pouvais définir : un trouble.
Le soir à la descente d’Alex je commençai à ranger les affaires que j’allais amener, Nathan me cassait tellement les oreilles à vouloir y aller que je décidais de l’amener.

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Entre Deux Feux TOME II Where stories live. Discover now