Entre Deux Feux TOME II

Début des hostilités!

Maman : Tu peux rentrer, Aita sa dom dji ni gua kay bayé (ton fils là c’est ainsi que tu vas le laisser)
Moi : C’est un enfant maman, toi aussi arrête de le taquiner
Maman : En tout cas moi je suis avec Amir…………………..
De tout le week-end on fit face aux crises des enfants, nous étions dans notre chambre Alex et moi quand on entendit, l’éclatement de verre, en sortant voir on vu le cadre de photo des enfants fracassé par terre :
Alex : Il se passe quoi ici ?
Nathan : C’est Amir qui m’embête encore
Amir : C’est faux je l’embêtais pas  
Moi : Et vous avez jeté la photo ?
Amir : C’est Nathan qui l’a jeté en disant que je n’étais pas son frère
Alex : T’es devenu fou Nathan de jeter des trucs comme sa?
Nathan : Non, papa
Alex : Allez dans ta chambre, et n’y sort plus
Nathan : Mais papa je n’ai rien fait, je suis désolé
Alex : Une prochaine fois tu réfléchiras à deux fois avant de faire le fou, pourquoi t’es comme ça, tu ne peux pas regarder sur Amir et essayer d’être comme lui, si tu continue comme ça c’est sure je t’interne dans un pensionnat, c’est ça que tu veux ?
Nathan : Maman je vais plus le refaire
Moi : Ok arrête de pleurer mon bébé….
Alex : C’est toi qui le……….
Moi : Stp Alex c’est bon calme toi, t’as vu, il regrette il a compris
Amir : Désolé Nathan je ne voulais pas….
Nathan : Toi laisse moi tranquille, je veux plus te parler, plus te voir bouge
Et sans rien voir venir, Alex le saisit par le bras pour lui faire monter les escaliers :
Nathan : Papa arrête tu me fais mal
Alex : Tu te fou de moi c’est comme ça que tu parles à ton frère
Nathan : Maman ! Maman ! Il me fait mal
Moi : Alex stp, fais Dou…….
Alex : Toi reste en dehors
Il le jeta dans sa chambre ferma la porte à clé et redescendit en disant :
Alex : Que personne ne l’ouvre
Moi : Mais tu ne penses pas que tu en fais trop  laisse le redescendre
Alex : Non et tu n’as pas intérêt à le faire
Pendant ce temps Nathan cognait la porte en criant de l’ouvrir de le laisser sortir.
Amir aussi partit dans sa chambre tout triste. De toute la soirée Nathan resta dans sa chambre. A l’heure du diner je partis trouver Alexandre pour qu’il me remette la clé.
Alex : A cause de toi, il se croira toujours tout permis
Moi : Tu me reproche d’être trop laxatif envers les enfants
Alex : Oui car ce n’est pas comme ça qu’ils vont apprendre quelque chose dans la vie surtout Nathan
Moi : Alex Nathan n’est qu’un enfant tu es dur avec lui, et pour ce coup tu as eu tort d’agir ainsi
Alex : Nathan, il lui faut de la discipline, je songe vraiment à l’interner dans un pensionnat
Moi : Tu rigoles n’est ce pas ?
Alex : J’en ai l’air ?
Moi : Je te le dis tout de suite, il n’ira pas en pensionnat je croyais que c’était pour lui faire peur
Alex : J’ai peur que sa ne dégénère avec Amir
Moi : En agissant ainsi, oui il fera que lui en vouloir de plus
Alex : Je n’y avais pas pensé
Moi : On ne sait même pas ce qui s’est passé en plus, lorsqu’ils font des bêtises de ce genre, soit tu les punis tous les deux, soit tu les grondes tous les deux
Alex : T’as raison, allons le voir tu crois que je le faisais de gaieté de cœur de l’avoir puni de la sorte
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C’est endormi, qu’on le retrouva sur le sol, il avait tellement pleuré que ses yeux étaient tout bouffis.  En le relevant, il ouvrit peu à peu les yeux en disant :
Nathan : Papa….
Alex : Je suis désolé fiston, couche toi là
Moi : Tu vas bien bébé ?
Il me fit signe de la tête
Moi : T’as faim le diner est prêt
Nathan : Je n’ai pas faim
Alex : Maman a fait du quiche
Nathan :…………………………….
Alex : Tu m’en veux  de t’avoir puni ?
Nathan : Tu ne punis jamais Amir alors que c’est moi ton fils, tu es méchant avec moi
Alex : Il ne faut pas penser comme cela, Amir est ton grand frère, vous êtes tous les deux mes fils 
Nathan : Non c’est Ibou son père, pas toi, tu es mon papa à moi seul
Alex : C’est vrai mais moi je suis son autre papa, tu comprends
Moi : Nathan pourquoi agis tu ainsi avec ton frère
Nathan : …………………………………………………..
Moi : Mon cœur stp tu peux aller chercher Amir, je voudrais leur parler tous les deux
Alex : T’es sure ?
Moi : Oui ne t’en fait pas
Il était temps que j’ai avec eux cette conversation qui peut être j’espérais tout au fond de moi allait arranger les choses…………………….
Moi : Amir qu’est ce que t’as aux yeux ?
Amir : Rien maman……
Moi : Tu pleurais ?
Et ses larmes se mirent à couler
Alex : Je l’ai trouvais dans le jardin
Moi : Que faisais tu là-bas tout seul à cette heure ? Hein Amir, vous voulez me rendre folle c’est ça, vous voulez me faire mal, me faire pleurer ?
Alex : Je vais vous laisser, j’ai des choses à faire en bas
Moi : Merci mon cœur, les enfants qu’est ce qui vous arrivent ?
Amir : Bah rien
Nathan : Tu mens, à chaque fois tu m’embêtes et quand je me défends vous me punissez, pas lui je le déteste et ce n’est pas mon frère
Moi : Rien que pour cela tu le déteste ? 
Nathan : ………………………………………….
Amir : Tu ne m’aimes pas Nathan mais je suis ton frère
Moi : Est que vous m’aimez très fort ?
Eux : Oui
Moi : Vous savez que je vous aime  l’un autant que l’autre, Nathan, Amir c’est ton frère c’est vrai que papa n’est pas son père
Nathan : C’est Ibou son papa
Moi : Oui, je m’étais mariée à Ibou ya longtemps et j’ai eu Amir tu sais mon bébé tu ne dois pas en vouloir à ton frère parce que vous n’avez pas le même père, vous m’avez moi et c’est le plus important, c’est vrai qu’on te punit le plus souvent mais cela ne veut pas dire qu’on aime Amir plus que toi, t’ai-je une fois frappé ?
Nathan : Non
Moi : Et pourtant j’ai frappé Amir, tu sais que ton frère t’adore plus que tout, tu sais lorsque je t’ai eu Amir n’était qu’un bébé mais n’empêche il t’a aimé, tu comprends ?
Nathan :……………………………………………..
Moi : Amir, Nathan c’est ton frère je ne sais pas ce qui s’est passé tout à l’heure entre vous mais je ne veux plus que sa se reproduise, c’est ton petit frère tu dois le protéger d’accord
Amir : Oui maman, pardon Nathan je ne voulais pas te faire mal
Moi : Si vous voulez me faire plaisir, aimez vous soyez complice comme vous l’étiez à New York, ce n’est pas parce qu’on a déménagé que les choses devraient changés, je n’ai que vous deux et je veux que vous puissiez compter l’un sur l’autre d’accord ?
Nathan : Oui maman désolé je ne voulais pas te rendre triste
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La paix était revenue à la maison, Alex et les garçons partirent à Ngor pour le weekend. La semaine suivante je fus convoqué par le commissaire en charge de l’affaire de la disparition d’Amir de là je su que Cathy était en garde à vue il ya 24h puisqu’elle avait été cueillie à son domicile refusant de venir de se présenter.
Tous défilés chez ma mère, histoire d’arranger les choses, tous sauf Ibou dont personne n’avait plus de nouvelles.
Je commençais à m’inquiéter et Amir me demandait tout le temps de ses nouvelles. Un jour je partis chez lui mais le gardien me dit qu’il était parti sa faisait des jours. Pensant peut être qu’il était parti en voyage pour travail. Je partis à son lieu de travail et là ce fut un choc…………………………………………………………………………………………………..
On me dit qu’il avait pris des vacances. Des vacances pour aller ou ? Des vacances pourquoi faire ? Des vacances à ce moment de l’année ? Furent les questions que je me suis posée.
Plus les jours passés et personne n’avait des nouvelles de lui. Et comme l’affaire de Cathy commençait à devenir très sérieux je finis par retirer ma plainte…
Je sais que j’avais tous les cartes en mains pour « me venger » de ce qu’ils m’avaient fait subir, de lui faire payer ces moments sous stress lorsqu’elle avait mon fils mais je ne me voyais pas la mettre la prison non je ne me voyais pas répondre dans le futur des questions de mon fils me demandant si c’est vrai que j’avais emprisonné sa tante malgré tout ce qu’elle avait pu faire d’après Amir elle a toujours été gentille avec lui. Et je crois que la leçon était bien passée et qu’elle réfléchira à deux fois avant de prendre ou d’approcher mon fils. Et à ces moments le plus important pour moi était de retrouver le père de mon fils qui était comme englouti par la terre………………………………………………………………………………………………..
++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++++A sa libération, je reçu des appels de son père  et de sa mère qui m’avait vraiment surprise pour me remercier. Je du faire aussi face à la colère de tante Oulèye qui disait ne pas comprendre ma décision.
Tout cela m’importait peu, le plus important c’était Ibou, depuis ce fameux jour je ne l’avais plus revu, et ce jour il semblait si mal en point si abattu.
Un mois après ces évènements, en servant le diner je reçu un coup de téléphone d’un numéro dont je ne connaissais et au bout du fil, un homme dont la voix ne m’était pas trop étrangère.
_ Allo
_ Aita ??
_ Oui qui est ce ?
_ C’est moi 
_ Ibou c’est toi ?
_ Non, c’est Ass
_ Quel Ass ?
_ Le frère d’Ibou
Ass depuis mon divorce avec Ibou, je n’avais plus des nouvelles de lui ni de sa famille d’ailleurs, ils m’avaient tout simplement rayé de leur vie que son appel me prit de haut
_ Ass c’est toi
_ Oui comment tu vas ?
_ Je ne pense pas que mon état puisse t’intéresser après toutes ces années
_ ……………………………………………………………………………………….
_ Si tu n’as plus important à me dire je vais être obligé de te laisser Salam à ta famille
_ Attends ne raccroche pas je sais que tu m’en veux mais si je t’appel c’est à cause de mon frère
_ Ibou ?
_ Oui il est là depuis un certain temps, il est très mal en point Aita il faut que tu l’aides, je ne sais pas ce qui lui arrive il m’inquiète vraiment
_ Ibou est à Saint-Louis je l’ai cherché partout ici, passe le moi s’il est avec toi stp
_ Non il n’est pas au courant de notre conversation, j’ai pris ton numéro sur son portable à son insu
_ (en pleurs) qu’est ce qui lui arrive et Amir qui ne fait que le réclamer j’en peux plus je vais craquer c’est trop pas lui
_ Ce n’est pas le moment de flancher même moi sa me fait un coup j’ai beau être le grand frère je ne l’ai jamais vu ainsi même au décès de maman ou de notre frère
_ Je vais venir à Saint-Louis avec Amir peut être que sa lui fera du bien de voir son fils mais ne lui dis rien sinon le connaissant il ne va pas vouloir
_ Ne t’en fais pas pour ça merci pour tout
_ Tu n’as pas besoin de me remercier