Papa !!!

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En parlant du loup, elle avait fait une brève apparition prétextant être  souffrante. Quand elle me vue, elle cru rêvé, je la dépassé comme si elle était transparente. Ce qui avait eut dont de l’irriter.
J’étais restée cinq jours avec Arame avant de rentrer retrouver ma petite famille qui me manquait terriblement. Bien sure je fus couverte de cadeaux par sa belle mère en rentrant.
Tout allait pour le mieux je croyais enfin les problèmes terminés, mais non cela était tout simplement impossible pour moi.
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Alors qu’on revenait de chez Arame pour lui remettre son cadeaux avec Alex, je reçu un coup de téléphone du médecin personnel de mon père.
Mon père était tombé dans un coma depuis deux jours………...............
J’en étais tellement surprise, au fil du temps j’avais même oublié sa maladie. Mon esprit criait mais mon corps refusait de suivre, peut à cause de mes enfants qui me regardaient et que je ne voulais pas affectée.
Une fois dans ma chambre, je pleurais comme je n’avais plus pleurée il ya longtemps. J’étais déboussolée, moi qui pensais que ce chapitre était clos Alex m’y retrouva en essayant de me réconforter mais rien n’y pu :
_ Pleure si sa te fais du bien, mais tu dois rester forte pour lui
_ Oui, ils sont où les enfants
_ Dans le jardin, j’ai appelé Jessica pour qu’elle vienne rester avec les enfants j’ai pu nous avoir un vol pour demain
_ Non Alexandre, tu as ton travail ici, tu ne peux partir comme ça
_ Mais tu es plus importante que tout ça
_ Stp mon cœur on ne peut pas partir tous les deux laissant les enfants ici, c’est une bonne idée d’avoir appelé Jessica pour t’aider avec eux mais ils ont besoin de toi aussi
_ Oui tu as raison, je vais te faire ta valise
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A l’aéroport mes enfants ne faisaient que pleurer me déchirant de plus le cœur, bien sure je leur avais dis que Papy Arnauld était malade et qu’il avait besoin de moi. Ce même jour s’était envolé Arame et son mari en noce.
Je ne parvenus pas à fermer l’œil dans l’avion. Bien que je pris un vol direct, il me paru très long peut être parce que j’étais pressée d’arriver.
En France il faisait un froid de canard, en décembre le temps y était peu clément. Le soleil brillait environ 4h par jour seulement et la pluie pouvait tomber pendant 19 jours en moyenne. Les températures durant ce mois allaient de -2°C la nuit et 16° le jour. Cette grisaille du pays qui ne faisait qu’accentuer ma peine. Seul le fait de parler à mes enfants me réchauffait le cœur.
Mon père depuis que je l’avais vu à mon arrivée, était toujours dans cet même état, allongé sur son lit d’hôpital plongé dans un profond sommeil, ses bras branchés à des machines, chaque jour je venais le rendre visite, le mal être faisant mes larmes coulaient je lui parlais mais toujours sans réponse. 
Plus les jours passaient plus j’avais l’impression de devenir comme folle, le voir dans cet état me brisait le cœur, cette satanée maladie qui le clouait à ce lit, je me sentais impuissante. Le jour de Noel on la passa à l’hôpital pour ses 7ans j’appelais mon fils et comme tout le temps que je leur parlais Alex mit le téléphone sur haut parleur :
Amir : Maman tu nous manques beaucoup
Nathan : Maman tu reviens quand
Moi : A moi aussi vous me manquez beaucoup mes amours, comment se passe vos vacances
Amir : C’est nul sans toi maman même mon anniversaire 
Moi : Papa t’a donné ton cadeau ?
Amir : Oui en plus de mon cadeau de Noel j’ai eu des patins à roulettes
Nathan : Maman tu seras là pour mon anniversaire ? Moi aussi je voudrais des patins à roulettes
Moi : Mais bébé c’est dangereux tu ne voudrais pas une trottinette plutôt
Nathan : Non je vais avoir cinq ans, en plus Amir ne peux pas utiliser ses patins à cause de sa jambe
Moi : Et tatie Jessica elle est ou ?
Alex : Elle est sortie prendre le gâteau de Noel et d’anniversaire
Amir : Maman, il est ou Ibou ? Je ne le vois plus
Moi : Ah c’est parce que qu’il ne connait pas la maison mais sinon il serait venu te voir
Amir : Il ne t’a pas appelé pour me parler
Moi : Je n’utilise plus ce numéro
Amir : Il me manque beaucoup j’aimerai bien qu’il soit là pour mon anniversaire
Moi : Je vais l’appeler pour qu’il vienne te voir ok
Amir : D’accord et dis lui de ne pas oublier mon cadeau
Moi : lol Ok
Nathan : Comment il va papy ?
Moi : Il dort mon chéri
Nathan : Il dort tout le temps lui
Moi : Joyeux Noel je vous aime très fort, joyeux anniversaire Amir
Amir : Merci maman nous aussi nous t’aimons beaucoup très fort
Nathan : Oui maman on t’aime beaucoup, bisous à papy et rentre vite
Ils me manquaient énormément. C’est eux qui me donnaient la force de ne pas craquer à ces moments.
Décembre s’écroula, Fin janvier s’annonçant et toujours pas de signe de réveil, le médecin me souligna qu’on pouvait débrancher mon père s’il ne faisait toujours pas de signe.  J’en avais fais un tel tapage qu’il fut obliger de me présenter ses excuses en me disant que ce n’était qu’une possibilité. Je commençais à perdre espoir, je passais mes journées à prier Dieu. J’étais impuissante, on n’avait pas le pouvoir de l’aider plus que l’on pouvait faire. C’était tellement difficile de voir des raisons d’espérer, tous les jours je me rendais au CHU de Paris, ce fut invivable, une torture au quotidien que je commençais à tomber dans un déni. Mon père ne se réveillait toujours pas et il n’y avait pas de progrès significatifs.
Quand on est dans cette situation, on s’accroche à tout du vrai comme du faux tout en étant incapable de distinguer le rêve de la réalité. C’était si dur de vous lever le matin en vous disant que vous n’êtes sur que votre père va vivre et que tous les jours c’était comme ca.  Je commençais à perdre espoir…………………………………………..
Le miracle se produisit deux mois après toujours dans le coma, jusqu’à cette nuit ou je l’entendis dire Isabelle faiblement. J’y croyais pas mes yeux, c’était un miracle, je me rappelle avoir couru appelait le médecin, ils me firent sortir de la chambre sans doute pour l’examiner.
Je ne pus le voir que 4h plus tard, respirant difficilement, je m’approchais de lui en pleurs, il me regarda souriant en me disant :
_ Pourquoi pleures-tu ma fille je n’aime pas te voir ainsi, aller arrête de pleurer
_ Je ne peux pas papa, je croyais t’avoir perdu
_ Je suis là allé nettoie moi ces crottes, sa fait me plaisir de te voir même dans ces circonstances
_ Tu nous as fait si peur papa, c’est fini désormais tu aménages avec nous
_ Mais je ne vais pas rentrer au Sénégal
_ Alors c’est nous qui déménagerons ici
_ Isabelle je n’en ai plus pour longtemps j’en suis fort conscient bien que j’étais inconscient j’entendais tout ce que tu me disais, et je remercie Dieu de m’avoir donné la possibilité de te revoir, de pouvoir te répondre, et mes petits enfants, comment va la jambe d’Amir
_ Sava mieux son plâtre lui a été retiré sa fait un mois, et Nathan demande de tes nouvelles tout le temps
_ Je suis désolé que, tu aies du être loin d’eux à cause de moi
_ Non papa ne dis plus cela, c’est vrai qu’ils me manquent mais ils ont Alex et toi ici t’avais personne
_ J’ai du faire une bonne action dans ma vie pour avoir une fille telle que toi, c’est vrai j’ai fait des erreurs au cours de ma vie, la plupart de mes collègues me disent que tu es radicale, c’est bien mais aussi je te dirai de profiter de la vie, de tes enfants, de ta famille, je sais que t’as beaucoup souffert mais il faut que tu sache passer l’éponge, savoir pardonner, avancer pour être heureuse. La vie est si courte ma fille que si on me redonnait une seconde chance, ya des choses que je me serais passé de faire, des choses pour les quelles je me serais battu comme ta mère et d’autres que j’aurais changé.  Isabelle débarrasse toi de cette douleur que tu traine avec toi depuis tout ce temps parles avec ta mère réconciliez vous vraiment, débarrasse-toi de ces poids qui reposent sur tes épaules pour être libre et savourer la vie ma fille, ne fait pas les mêmes erreurs que moi. Tu m’as entendu profite de la vie
_ Oui papa mais pourquoi me dis tu tous ces choses, comme si tu allais jamais me reparler (en pleurs), tu vas t’en sortir papa
_ Je vais mourir Isabelle, et je voudrais m’en aller le cœur léger, ne pleure pas Isabelle tu dois être forte pour faire face à la vie car elle peut se montrer très dure et surprenante. Peux-tu appeler ta mère pour moi ?
_ Oui
Quand ça se mit à sonner je lui passai le portable et sortis de la pièce.
Il parla avec ses petits enfants longtemps, plus d’une heure de temps. Cela faisait une semaine. Avec lui je prenais plusieurs photos, il maigrissait de jour en jour. Il avait beau subir des traitements, beau être hospitaliser mais désormais son état se dégradait implacablement.
Ce jour sombre je me rappelle, qu’il vomissait beaucoup mais n’empêche me souriait, la dernière fois avec mon père, il était toujours allongé sur son lit d’hôpital, moi à son chevet, il n’avait plus la force de se relever, je compris dans son regard que c’était bientôt fini, j’étais triste à l’infinie, je l’ai serré dans mes bras comme un trésor que je ne voulais pas laisser m’échapper. Il agonisait, j’essayais de lui parler mais il était dans les vapes, plus il me souriait et plus moi je pleurais : Il me chuchota :
_ Il est temps de partir mais je n’ai pas envie de te laisser
_ Reste auprès de moi papa ne me laisse pas seule reste juste un peu
_ ne pleure pas ma chérie, cette maladie me prend la vie mais pas notre histoire, je resterai à jamais dans ton cœur ma fille, n’oublie jamais que je t’aime, sois heureuse ma fille …………………..
Et rien, plus rien le silence, un silence totale qui me fis constater l’évidence.
J’avais beau crier mais c’était trop tard, les médecins lui firent des massages cardiaques, avant de me dire : Désolé, votre père a rendu l’âme on n’a pu …………………..
Je ne les écoutais plus, je rentrais dans la chambre, d’où je le vu inerte, c’est indéfinissable ce que je ressentais, de l’impuissance, de la peine, de la douleur. A ce moment là, c’est comme si le sol se dérobait.
J’ai pleuré m’agrippant à lui, le secouant et crier :
«  Papa réveille toi stp, papa ne me quittes pas, que vais-je devenir sans toi, Papa je t’en supplie ouvre les yeux, dis quelque chose…… »
Je sentis des bras me soulever, je vus des hommes en blouse blanche amené mon père sans doute pour la morgue, je criais de ne pas l’amener, je hurlais en à devenir aphone mais rien je sentis qu’on m’injectait quelque chose et quelques minutes après je m’endormie sans le vouloir.
A mon réveil j’étais calme, je ne savais pourquoi je me souviens avoir pris mon téléphone composer le numéro d’Alex et lui dire simplement : Papa est parti, mon père est mort et plus rien je l’entendais me dire Isabelle plusieurs fois avant de poser le téléphone. Et là plus de larmes que ça m’étonnait moi-même.
Un instant j’entendu la voix de Robert le père d’Alex, il me parlait  mais je ne l’entendais pas c’est comme si j’étais dans un état second. Et après ce fut Mercier le notaire de mon père qui venu.
On me parlait et je ne disais rien, mon téléphone ne faisait que sonner. Plusieurs numéros y défiler à la fois sur le coup je ne répondais pas. Kévin et Sonia étaient venus sans doute prévenu par Alex, Ils me déposèrent chez moi et restèrent avec moi.
Kévin : Essaye de te reposer, Isabelle j’ai parlé à Alexandre dès demain ils seront là
Sonia : T’es sure que tu ne veux pas manger t’as rien pris depuis ce matin
Moi : Sava merci, vous pouvez partir  sa va aller
Kévin : Non je reste là, vas y toi Sonia
Sonia : A demain ma chérie, sois forte
Je ne pus dormir la nuit, Kévin me remit des calmants qui m’aidèrent à trouver le sommeil.
Toute la nuit je ne fis que des cauchemars, j’avais que son image en tête.
Au petit matin c’est plus sereine que jamais  que je me réveillais, la mort de mon père était annoncée sur les journaux et radios, tout le temps. Ça avait une telle ampleur. Surtout avoir ma mère au téléphone l’entendre pleurer ainsi, même en m’annonçant la mort de son mari, elle ne pleura pas de la sorte. Au contraire ce fut moi qui l’a réconfortais.
De toute la journée je m’étais assise sur le sofa répondant à quelques appels puisque les téléphones ne faisaient que sonner. M. Robert était passé me voir et Mercier aussi pour me faire signer quelques papiers de l’hôpital.
De toute la journée, je recevais des fleurs avec des messages de condoléances. Sa disparition m’avait affecté autrement.
La nuit tombante j’entendu comme la voix d’Amir, je croyais commencer à perdre ma tête mais non, je les vu entrés : Alex, Jessica et mes deux fils.
Ils avaient bien poussé pendant ces trois mois, ils me sautèrent au cou en me voyant.
Amir : Maman, maman
Nathan : On ne t’a pas manqué maman
Moi : Si  mes bébés vous m’avez manqué
Jessica : Sava ma chérie, tu tiens le coup
Moi : Sava  c’est la vie
Alex : Jess tu peux amener les enfants en haut (en me voyant fixer un point, calme)
Jess : Bien sure
Il me prit dans ses bras et me souleva pour m’amener sous la douche habillés, il ouvrit la chasse sur nous, après il m’enveloppa dans une grande serviette et me déposa sur le lit en me disant :
_  Ma chérie je sais que c’est difficile,  mais je suis là et n’oublie pas que tu n’es pas seule, on est tous là pour toi, si t’a besoin de pleurer fait le, tu n’es pas obligé de rester forte devant moi
_ T’en fais pas je vais bien, tu devrais aller voir les enfants
Il me regardait comme si je venais d’une autre planète. Mais se coucha auprès de moi, me caressant la tête me berçant comme un bébé.
Le matin je me réveillais et pris mon bain, j’étais plus que sereine, je pensais aux paroles de mon père de ne pas me laisser abattre d’être forte.
Alex m’accompagna au funérarium d’où je le vu en larme je le pris dans mes bras pour le réconforter et là il me dit :
_ Comment fais tu ?
_ Sa va aller, sors prendre l’air ne t’en fais pas pour moi
Il était beau mon papa très beau, j’avais l’impression qu’il dormait et avait un léger sourire comme s’il était content de me voir. Mais en le voyant ainsi parti, je compris que ma vie ne serait jamais plus la même. Il m’est paru alors nécessaire de marquer ce profond bouleversement par un changement de tenue vestimentaire. Je me suis souvenue que les gens s’habillaient en noir autre fois pour marquer le deuil, et j’ai donc mis un pull noir, un pantalon noir, des chaussettes et chaussures noires. Aussitôt cette « nouvelle » tenue correspondant à ma « nouvelle » vie, m’avait donné la liberté de vivre mon chagrin intérieurement et extérieurement. Contrairement à ce qu’on peut imaginer, les habits de deuil m’aidèrent à dompter à faible fréquence la douleur.
De retour à la maison, je m’assis dans un coin d’où me trouva Amir avec mon portable me disant :
_ C’est Ibou il veut te parler
_ Ibou ?
_ Oui il t’a appelé plusieurs fois t’as laissé ton portable ici
Je pris le téléphone, je me rappelle qu’il me dit : à défaut de ne pouvoir être présent, sache que de loin je partage vraiment ta peine, il avait tellement les mots qu’il fallait à la place qu’il fallait.
Que je le remerciai, mon fils n’étant pas loin repris le portable pour lui parler et revenir me faire un câlin. Me disant : « mon père m’a dit de prendre soin de toi maman, ne sois pas triste ».
Il parlait d’Ibou bien évidemment.
Heureusement que M. Robert et Mercier s’occupait des préparatifs des funérailles. Sauf du choix de cercueil que bizarrement mon père avait précommandé. Un cercueil avec des emblèmes religieux.
Il avait tellement de gens à la veillée funèbre, la plupart d’entre eux m’étaient inconnus M. Robert faisait les présentations, y avait aussi Amir et Nathan qui pleuraient en regardant leur papy et dès fois l’appeler. Nathan sans doute fatigué dormait sur les genoux de son père. Amir lui était à mes cotés, posant sa tête sur mon épaule. Plusieurs témoignages de sympathies de là on me tenait la main, me serrer dans leur bras ou prononcer tout simplement ces quelques mots : « Ce n’était pas qu’un collègue mais un ami véritable, vous avez tout mon soutien, C’est une grande perte … »
Veiller mon père, m’apaisa un moment, je pris conscience que la mort n’est pas menaçante. Voir le corps mort intégrait une réalité en moi que tout refusait d’accepter. Je voyais son visage, il me paraissait comme souriant, c’était sa délivrance.  Toute la nuit habillée en tailleur noir, je ne faisais que prier pour lui, remercier les gens, accepter des condoléances ou même- réconforter.
Une fois terminée la mise en bière, c’était la cérémonie des obsèques. Bien sure l’organisation dépend des croyances de chacun. Mais pour moi il était essentiel de faire les choses avec le plus de soin et de beauté possible.
Contrairement encore une fois à ce que l’on entend souvent, l’argent dépensé pour l’enterrement d’un être qu’on a beaucoup aimé n’est pas perdu. Pour nous, êtres humains, les choses matérielles sont un moyen essentiel d’exprimer notre amour. Et celui qui offre est souvent celui à qui le cadeau fait le plus plaisir.
Il m’a semblé évident, pour mon père que j’ai tant aimé de faire le plus magique des enterrements, avec le plus de bougies, le plus de chants, le plus de fleurs fraiches et éclatantes, le plus beau cortège et la plus belle des sépultures.
L’insomnie devenant très fréquente chez moi, je commençais à devenir dépendante de calmants, mais cette nuit j’en pris pas. De toute la nuit je gardais les yeux grands ouverts. Vide d’esprit, je partis prendre les vêtements que nous avez amené Jessica pour les obsèques.
La messe était prévue à neuf heures. J’étais bien prête il ya fort longtemps.
Il y avait tellement de monde dans l’église, on fit notre entrée avec le cercueil, qui fut amené devant l’autel, des fleurs posées sur le dessus et des bougies l’entourant. On était placé sur les premiers bancs et les autres suivirent. De toute la cérémonie, le prêtre nous rappelait pourquoi nous étions réunis en ce jour en ce lieu. Il rappelait succinctement le parcours de mon défunt père, il en avait fait sa brève biographie, nous rappelant à nous tous qui il était et ce qu’il avait accompli dans sa vie. Textes d’évangiles étaient alors récités par le prêtre. Nous étions appelés à nous lever, faire le signe de croix que j’interdis à Amir de faire et a réciter des prières. Des instrumentales ou souvent des chansons lors des grands moments de silences. J’avais comme une boule à la gorge lorsque le prêtre m’invita  à allumer les cierges qui entouraient le cercueil. Puis ce fut l’encensement, l’aspersion d’eau bénite avant le geste du dernier Adieu que j’exprimais en posant une main sur le cercueil. Des témoignages poignants surtout de son meilleur ami Robert que je vus pour la première fois versé des larmes, je partis le prendre dans les bras, je ne l’avais jamais vu dans un tel état. Pendant la lecture  d’un texte  des apôtres, ce fut les chants puis le temps de la prière et le plus dur le temps de l’adieu, un chant pour le dernier adieu. De toute la messe je n’avais non plus versé de larme.
Le cercueil fut ensuite transporté jusqu’au véhicule, tous se dirigeaient vers le cimetière. L’atmosphère n’était pas des plus agréables, la tristesse se ressentant généralement ou de la pitié dans les regards, dans les paroles. J’eu envie de fuir pour me vider de toutes les larmes de mon corps mais on aurait dit que quelques chose en moi les bloquer.

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Entre Deux Feux TOME II Where stories live. Discover now