Chapitre 22

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Il y'a des jours où tu sais d'avance que, chaque matin, par un simple événement que ce sera une mauvaise journée. Par le fait de renverser ton café dès le matin, d'être en retard, d'avoir loupé et autres situations du même genre.

Billy faisait partie de ses personnes, il le savait que sa journée allait être aussi "merdique", terme qu'il employait, et il avait eu raison, il n'a pas pu dévouer son attirance à une fille, il avait perdu toute notion de lieu et de temps lorsqu'il était sorti de la boite et en plus il pensait qu'il allait mourir sous la pluie contre sa voiture en pleine matinée encore obscure.

Et ce jusqu'à ce qu'on vienne de nouveau le sauver. 

Si Billy ne se pensait pas être un être rationnel, il pourrait croire que Dieu et le destin existe vraiment. 

Il se réveillait, par une pure lumière qui trônait sur son visage, elle était à la fois douce et chaude, tellement accueillante et bienfaitrice qu'il pensait être au paradis. C'est d'ailleurs pour cela qu'il n'avait pas ouvert ses yeux pendant 5 minutes,  pendant ce temps-là il avait contemplé à travers ses mains, le tissus doux et soyeux sous lequel il reposait, il avait honorer à travers son odorat, l'odeur enivrante d'un doux parfum exquis venant du sud et dont il avait déjà eu l'occasion de sentir et il avait acclamer par son ouïe tout ce silence reposant. 

Il se souvint de la soirée qu'il avait passé hier soir et il se souvenait encore plus de lui pleurant dans les bras de Sthaki. Il se réveillait en sursaut mort de honte, terriblement gêné du comportement enfantin dont l'homme en avait été le spectateur. 

Puis il se rendit compte en effet que le lieu où il se trouvait actuellement lui était parfaitement inconnu. Et il ne lui était même pas familier, la seule chose qui l'était, c'était l'odeur exquis que dégageait les draps en lins, qui d'ailleurs portait la couleur d'un bleu électrique, les oreillers étaient à compter par dizaine dans le grand lit, les drap house étaient aussi soyeux que sa peau et les rideaux du lit aussi fin que des grains de sables. Billy se déplaçait dans le lit pour venir tirer les rideaux du lit et voir plus en détail les contenues de la chambre. 

A sa droite, il pu observer merveilleusement une grande baie vitré menant à une vue panoramique sur une foret, elle laissait passer toute la grande lumière du jour qui éclairait la pièce. Billy descendit du lit, à moitié nue, avec seulement pour vêtement un caleçon. Mais il ne semblait n'y'avoir que lui dans la pièce, d'ailleurs il pu contempler un grand dressing se trouvant juste devant le lit et tout à gauche, dans un coin, un grand bureau avec de la paperasse et un bibliothèque contenant des œuvres. Billy se rapprochait du bureau pour y déceler des informations, même si au fond de lui il savait qu'il était sur le territoire de Sthaki. 

Il prit dans ses mains, des factures à son nom, des lettres de certaines personnes à dresser à lui, puis il y trouvait un énorme dossier qui semblait lancer toute sa curiosité à grande épreuve. Et Billy était un grand curieux de nature, mais bien avant qu'il n'ait pu le toucher, la porte s'ouvrit et le premier sursauta.

En se retournant, il vit Sthaki, face à lui et il se sentit comme un gamin pris en flagrant délit. Sthaki avait dans un premier temps jeté un coup d'œil à son bureau comme si quelque chose d'important avait pu tomber entre les mauvaises mains curieuse de Billy et en deuxième temps il se mit à scruter Billy, en commençant par son visage et ensuite venant s'engouffrer dans la sculpture du corps du jeune garçon. Billy se sentit très gêné dès qu'il vit son regard se balader hors de son visage, si bien qu'il était prêt à courir se réfugier dans le lit à nouveau, mais il aurait eu l'air bête.

-On dit Billy, que la curiosité est un vilain défaut. Sthaki, s'était rapproché de la grande armoire, il ouvrit un placard et paru dénicher quelque part des vêtements avant de les donner au jeune garçon qui avait profité du dos tourner du premier pour venir s'engouffrer dans la couette. Sthaki paru rire quelques secondes à cette observation. Il pouvait percevoir le jeune derrière le fin rideau mais il s'élançait vers son bureau pour récupérer un dossier poser sur celui-ci. Mais il ne su pas que le jeune garçon l'avait aussi observer, et après s'être habillé d'un jean et d'un pull parfaitement à sa taille, il descendit du lit et observait directement que l'énorme dossier qui avait habité de curiosité Billy avait eu l'opportunité de se trouver sous le bras de l'hôte. 

-Il y'a quoi dans ce dossier ? Demandait Billy bien trop curieux, mais il n'avait plus rien à perdre, Sthaki avait bien compris que le jeune homme baignait dans cette nature. Mais après avoir posé cette question Billy se sentit gêné, parce que dans un certain sens sa question avait été déplacée. 

-Des affaires qui ne te regardent pas. Répondit froidement celui-ci. Billy ne fut pas étonné du ton de voix qu'avait employé son hôte, car évidement il avait compris son sentiment et deuxièmement parce qu'au fond Sthaki ne possédait pas réellement un mauvais fond. Si bien sinon celui-ci ne l'aurait pas secouru pour deux fois, certes la première avait été la plus importante mais la deuxième a été si attentionné et délicate de sa part que Billy s'en sentait complètement bouleversé, qu'il ne saurait dire si c'était par devoir, obligation ou envie que Sthaki est venu à son aide. Tout Sthaki en lui même l'intriguait. Billy était en train de faire le lacet de ses chaussures pendant que le premier l'observait.

Sthaki emmenait Billy hors de la chambre, pour le mener en bas, Billy n'avait croisé que 3 portes fermés, alors il ne pu que contempler l'escalier en bois qu'il descendait derrière son hôte. Il se surprit d'ailleurs a resté figé comme un gosse, quand en bas des escaliers, il vit une grande pièce de vie, si luxueuse apparaître sous ses yeux comme un trésor. Même si Billy n'était pas un garçon qui rêvait de luxe, il n'était pas pour autant qu'il n'aimait pas s'émerveillait et contemplait, au contraire il trouvait un charme à ce luxe. Billy s'asseyait à une table ronde en verre, devant Sthaki où tout un grand petit déjeuné était servi. Billy était aux anges, il aimait beaucoup les viennoiserie et les pâtisseries. Il était 8h30 du matin environ, Billy avait dormi selon les dires de son hôte, toute une journée et une nuit, il en fut même surprise que celui-ci failli en perdre son croissant. 

Billy se sentit une nouvelle fois idiot quand il se rendit compte qu'il mangeait beaucoup, et qu'il ne faisait pas attention à Sthaki, qui semblait lire un journal et siroter un café. Billy posait encore sa viennoiserie encore non finie pour le fixer à travers le journal. En réalité il se sentait encore plus idiot, de l'avoir suivit idiotement sans lui poser des questions ou même de l'avoir encore remercier. Billy se disait que s'il continuait comme ça, il passerait sa vie a compter le nombre de fois que son hôte viendrait le sauver.

-Comptes-tu parler ou continuer à me regarder ? 

A la fuite et à la poursuite ( EN CORRECTION)Where stories live. Discover now