Chapitre 45

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"Bon sang j'ai dit de la merde !" Rouspétait Billy en se rendant compte que Théo allait lui filer. À travers toute cette population abondante de l'horloge sonnant 12h00, Billy essayait contre toute attente et avec détermination de ne pas quitter Théo et à son plus grand jouissement, il ne marchait pas très vite et le garçon pu le suivre sans aucune difficulté auprès de vieux immeubles. La population se faisait de plus en plus rare à chaque recoin de ruelle et cela ne plaisait pas au jeune garçon, quand il regardait derrière lui, paniqué de peur, il se disait que c'était beaucoup trop tard pour retourner à la voiture et laisser tomber le plan initial.

Contre toute attente, en regardant de nouveau devant lui, il ne vit plus personne, il se retrouvait sous un préau en béton d'une vieille banque et les petites maisons appauvris par le temps semblaient s'être figés dans le temps. Plus personne trônait dans les rues, le silence permettait à Billy de n'entendre que les battements de son cœur. 

Il se retournait à nouveau lentement, comme si un mouvement brusque pourrait déclencher une mauvaise surprise. Il observait de nouveau les horizons, avec rien autour de lui. Avec une nouvelle vague de mauvais pré-sentiment, Billy décidait de faire demi-tour pour retourner à la voiture. Il passait par quelques ruelles qu'il avait déjà prises, même si sa mémoire n'était pas très bonne, de temps en temps il se retournait pour voir s'il n'était pas suivi, quelque fois c'était à cause de bruit. 

Un autre bruit ne le pardonna pas lorsqu'il reçu un coup si violent au crâne qu'il en tomba comme tel un cadavre mort sans vie. 


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Tout devenait différent lorsqu'on attentait à une vie. Le premier individu est celui qui cherche à nuire à la vie d'une personne et le deuxième individu est celui qui désire sauvegarder sa vie. Un paradoxe bien étroit, car en réalité que ce soit l'un ou l'autre, ils sont assujettis à leur propre instinct, même si dans l'absolu nous chercherions plutôt à résonner. Pulsion et survie alimente l'instinct. Pourtant on se questionne sur lequel des deux gagnera la partie. 

Froid et sage, les ombres peinaient à se voir à travers une pièce bien déjà sombre, aucun vent ne venait perturber chaque chose ou même...individu qui se trouvait dans le pièce. On pouvait cependant apercevoir quelques mouvements au fond de la pièce, son ombre s'étendait si immensément qu'elle paraissait ogresse. 

Certains objets étais sortis violemment du sac, sans aucune délicatesse, un homme semblait rechercher aussi désespéramment quelque chose qu'au maintient de sa survie. Il ne trouvait rien, tous ses muscles s'étaient contractés sous l'agacement produit par une déception amer. Ses points se refermaient et ils s'étiraient jusqu'à les s'auto-détruire. Peiné dans cette nervosité, le regard de l'homme, peiné plus tôt se transforma en quelque seconde d'une effroyable frayeur quand il se posa sur un corps étendu. 

L'individu au sol, inconscient était devenu au regard de l'homme une affaire à régler. Il s'était levé, à cause du surréalisme et de la grandeur de l'homme, on pu enfin s'apercevoir que l'individu était beaucoup moins âgé qu'on aurait pu le deviner. Il était réellement un garçon, paniqué, à la faible lumière d'une lampe, des fines perles de sueurs perlaient sur chaque recoin visible de sa peau, ses yeux scrutaient sans relâche l'objet de ses attentes. Paradoxalement à son regard entrain à une détermination presque dissimulé, ses pas étaient lent, comme s'il cherchait à être arrêté par son corps.

Cependant sa conscience le ramena rapidement au chevaler du cadavre, il l'aurait défini comme tel car la peau du jeune garçon était bien pâle, ses cheveux d'une couleur claire étaient teinté de sang et son corps sentait qu'un mal perturbait son mauvais fonctionnement. 

A la fuite et à la poursuite ( EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant