Chapitre 31

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Billy s'était réveillé plus tard dans l'après-midi d'un mal de dos. Sa tête ne tournait plus mais il se sentait encore un peu faible.

Pour une fois il n'avait pas fait de cauchemars et remerciait en silence.

Il sentit sous mes mains le vieux tissus du meuble pour lequel il portait une affection depuis le début de ses souvenirs.
Cependant il découvrit un habit reposant sur lui qui ne lui appartenait pas. Il pu constater en le prenant à peine de ses mains froides que cette veste de costume ne lui appartenait pas.
Son premier instinct lui dictait d'observer la pièce si quelqu'un s'y trouvait, il ne put malheureusement qu'observer le silence de la pièce.

Billy se demandait qui avait pu lui déposer cet habit sur lui.

Il eut un léger frisson quand il pensa à Sthaki. Il se surpris par la même occasion serrer le tissus.
Avec une incompréhension complète de lui même et d'une nature mystérieuse, il porta le tissu à ses narines. Il huma toutes les senteurs qu'exprimaient le vêtement ; il reconnu cet air frais du sud. "Encore" se disait-il. N'était-ce pas le dernier éléments qu'il avait analyser avant de s'endormir ?

Bille se mit à douter, encore, comme toutes les autres fois où le raisonnement semble être une perpétuelle opacité néfaste à la confiance. Son instinct lui disait de plonger au risque de se noyer mais la raison de sa peur à passer son chemin.

Billy se levait, laissant la veste sur l'otoman. Il ne se voyait pas la tenir à la main comme porterait un enfant une peluche.

Il ouvrit la porte vers la salle à manger sans y voir le moindre monde.

Il ouvrit une seconde porte portant sur une autre pièce plus petite, teinté d'une douceur ivoirienne, portée par des dossiers chaud et moelleux.

Il reconnu sur l'un de ses dossier son père qui portait la solitude.
Tenant entre ses mains une lecture qui n'attire guère la curiosité de Billy, il levait le regard vers son fils qui s'était approche, après avoir hésité à partir dans la plus grande discrétion.

-Tu as dormi pendant longtemps. Constatait-il. Billy ne s'était même pas renseigné sur l'heure car aucune autre obligation ne lui était attribué aujourd'hui.

-Tu n'est pas au travail ? Lui demandait-il en s'appuyant sur le dossier se tenant face à celui de l'homme.

-J'y suis. Répondit-il en levant sa lecture comme preuve. Mais je n'avais pas de rendez-vous prévue pour aujourd'hui. Finit-il en fermant son dossier.
Billy hochait la tête dans un demi sourire.
"Je te trouve bien troublé ces temps - ci Billy."Il prit un air si sérieux que le jeune garçon se sentit déstabiliser face à la tournure de la situation. S'il y avait une chose dont Billy était sur, c'est qu'autrui est le premier public à contempler le reflet.
Il ne savait pas comment répondre à la question de son père. Dans un certain sens Billy pu enfin mettre un mot sur l'état qu'il habitait depuis quelque temps mais jamais il n'aurait remarque un certain "trouble" chez lui.

-Ah bon, pourtant je vais bien. Lui répondit-il. Sa réponse était un moyen évasive de dévier toute profondeur sur la question de son état.
Son père haussait les épaules d'acceptation mais la légère grimace de sa bouche laissait apparaître son scepticisme que Billy laissait dans l'ombre.

Le dernier souhaitait partir et souhaiter à son paternel une bonne lecture mais il pensait à quelque chose concernant son père et Sthaki.
"Est ce que tu travaillés avec Sthaki ?" Avait-il posé.
Son père ne fut pas surpris de la question même s'il ne s'y aurait jamais attendu.

A la fuite et à la poursuite ( EN CORRECTION)Où les histoires vivent. Découvrez maintenant