Imagine - * THE WALKING DEAD *

25 - Red Velvet

3x03 - walk with me

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*pov Y/n*

Au bout de son bras tendu, le canon du Colt au dessus de ma tête, la Santiag sous ma fesse, un soupir exaspéré du shérif suffit à me faire lever le nez pour trouver sa main libre baisser vers moi.

Je la saisis et il m'étire comme une enfant qu'on aide à se mettre sur ses pieds, quitte à ce qu'ils quittent le sol une demi seconde. Bonjour crédibilité.

"Va ouvrir la porte, désignant l'issue grillagée sur la droite en me donnant son trousseau de clés énorme et gigantesque dans mes mains.

"Moi ? lâchant les Red Velvet du regard, alignés derrière la grille,  pour le porter sur Rick, stupéfaite.

C'est vrai avec leur uniforme identique mais porté tous différemment, ils sont dignes d'un de ces vieux boys bands... non, plus modernes que ça... ceux de la KPop... et quand on parle du loup coréen...

"Glenn ! Va avec elle ! Trouvez de quoi transporter Hershel !

Mon ami est déjà quasiment à la porte, alors que je recule plus lentement, fixant Rick et Daryl, toujours en joue des cinq inconnus maintenant dans mon dos.

"Grouille toi, Petite... gronde le shérif en fronçant ses sourcils au dessus de ses yeux trop clairs.

Je pivote et Glenn me laisse insérer la clé que je cherche un long instant. Je tourne à droite...

"C'est grippé... dis-je tout bas.

-T'es grippée ?! répète Glenn, en vrac, dans mon dos.

-Non ! J'arrive pas ! C'est blo...

-Tiny... vas-y... commande froidement un des inconnus enfermés.

Cette voix glaciale me fait réaliser qu'on s'apprête à entrer dans leur cage. Mon Glock19 est dans mon dos, mais bon.

Je regarde le latino court sur pattes qui a parlé, comme froidement fascinée par ses cheveux bruns, longs et luisants, avant de voir et surtout sentir une main noire et proprement gigantesque passer à travers les barreaux de la porte. Ma main toute entière disparaît dans sa pogne énorme.

"Hey ! tente Glenn d'une voix trop aiguë et mourante.

Je me contente de fixer les billes noires du géant qui tourne la clé et ma main avec. Un déclic résonne et je sens mes os métacarpiens qui se montent les uns sur les autres, alors que je fais une grimace de douleur en ouvrant une bouche muette. Mais le regard trop haut perché est étonnamment doux et gentil. Presque rassurant, foncièrement.

Le colosse s'écarte en même temps que la porte s'ouvre enfin en grinçant entre nous. Glenn et moi passons le seuil sans les quitter des yeux.

"Pas d'entourloupe... prévient fermement Rick quelque part derrière nous.

-Sauf s'ils veulent un carreau dans l'cul... ou l'œil, menace le chasseur.

Glenn me pousse au fond de la pièce, devant lui, ouvrant la marche sur une salle que je sais être sans autre issue.

Nous trouvons vite une table de cantine à roulettes que nous ramenons fissa vers le Doc. Glenn ne calcule pas les NKOTB... qui ne leur ressemblent pas du tout en fait. J'en sais quelque chose.

"Merci, murmure-je dans un hochement de tête, à l'attention du grand noir en passant à nouveau le seuil mais en laissant la porte grande ouverte.

Je me rapproche de mes amis, pour les aider à hisser Hershel sur notre brancard improvisé. Mais Rick m'arrête d'une main sur l'épaule.

"Garde les à l'œil plutôt, d'un nouveau mouvement du menton. Je serai plus efficace à soulever Hershel. Daryl reste avec toi... sentant venir sans doute ma protestation.

-Ok... dégainant à nouveau mon arme, jetant un œil au chasseur qui me le rend.

Il n'a pas bougé d'un poil, tel un pitt, bien élevé.

L'évacuation du blessé se passe rapidement, tout le monde se replie. En bons derniers, nous reculons vers l'issue d'où  nous sommes venus. Gardant les inconnus  toujours en joue, je me tiens juste devant Daryl. Mais Rick intervient encore, m'attirant en arrière, me faisant reculer et contourner le chasseur.

"Aller, on plie les gaules..."

Et nous voilà à courir en sens inverse, droit vers le bloc C, Rick devant, Daryl sur mes talons. Parce qu'Hershel est loin d'être sorti d'affaire.

*pov Rick*

Je parviens enfin dans le couloir du bloc C. J'appréhende de découvrir le corps d'Hershel. Je sais que je l'ai moi-même menotté au montant de son lit. Mais transformé ou mort, le résultat est le même.

A la grille de la cellule, j'aperçois d'abord Daryl, Y/n et Carl qu'elle tient contre elle. Les uns derrière les autres , tous les trois dans cet ordre. On dirait les Dalton... sans le troisième, c'est quoi son nom déjà,  j'oublie toujours comment il s'appelle celui là. Je vire cette idée saugrenue de ma tête d'un hochement.

La suivante est plus probable, plus saisissante au vu de mon poing qui se serre malgré moi : on dirait davantage une famille. Et je n'en suis pas le père, ni le frère et encore moins l'homme.

Le chasseur tourne justement la tête à mon approche. J'ai presque conscience que mon regard sur lui n'est pas des plus amènes. Mais s'il veut l'avoir, s'il veut me la prendre, va falloir qu'il s'en montre digne.

Y/n se penche sur mon garçon, posant sa bouche sur son épaule à peine plus basse que la sienne, ses bras autour de lui, réconfortante. J'approche d'eux et passe à proximité pour entrer dans la cellule, quand elle lève les yeux vers moi. Ils sont noyés de larmes retenues. Elle esquisse un sourire triste et mon cœur se serre devant l'échec de sa tentative.

Dans la cellule bondée, je vois Lori qui sort, à peine entré. Je me doute que je suis goalé. mais je ne suis pas là pour ça. Pas l'moment. Hershel. Seul l'état d'Hershel m'importe.

*pov Daryl*

C'est une vraie cocote minute là-d'dans. Je me tiens sur le seuil, incapable d'entrer davantage. Je me suis approché au maximum, derrière Y/n. Je la sens presque contre moi. Elle tient le p'tit mec tout contre elle. Je les ai trouvés comme ça en arrivant, alors j'ai fait la queue, comme un con.

Après ce qu'il s'est passé au réfectoire, j'ai arrêté de réfléchir.

Rick déboule à son tour, la gueule mouchetée de rouge sombre. Y a que moi qui le voit. Il me flingue du regard sans doute parce que je le dévisage moi-même, ou à cause du contre coup aussi. J'sais pas.

La machette en travers du crâne du latino flashe devant mes yeux comme ces lumières blanches en boîte de nuit.

Je me raidis et me redresse aussi d'un coup quand le regard du shérif glisse sur le corps de Y/n devant moi. Il regarde quoi au juste ? A quoi il pense là ?! Plus vraiment à son dernier geste meurtrier.

Mais j'peux décemment pas lui en vouloir. Il fallait qu'il le fasse. Ce type n'était pas fiable.

Même s'il scrute maintenant Y/n d'une manière dégueulasse à mes yeux, j'peux pas le lâcher sur sa façon d'faire les choses. Jamais.

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Pardon pour l'absence du week end dernier... je ne vous ai pas oubliés mais je n'avais pas accès à internet...
❤