Chapitre 6

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Bonsoir ! Petit message pour vous demandez de lire, si possible, la note en fin de chapitre, une fois celui ci terminé ! Merci, et bonne lecture !

***

- Voilà toute l'histoire, conclut Edward, en se redressant légèrement sur sa chaise. J'ai réussi à la retrouver en suivant sa piste depuis Laostra, mais je suis arrivé un peu tard, et je n'ai pas servi à grand chose...

- Je vois... murmura Céleste en jetant un regard par la fenêtre du petit bureau.

Elle voyait les nouvelles recrues qui s'entraînaient, dans la cour sur laquelle donnait le verre. Le soleil commençait à s'effacer à l'horizon, propageant ses éclats orangés sur les larges cartes accrochées aux murs. L'ombre, elle aussi, s'étendait, dévorant toujours un peu plus les terres sur lesquelles s'étendait le camp de la Résistance. La sylphe se perdit quelques instants dans l'horizon éclatante, laissant vagabonder ses pensées au fil du vent qui faisait danser les feuilles dans le lointain. Elle soupira doucement, fatiguée de sa longue journée, et encore plus par la simple pensé qu'elle était loin d'être terminée. Elle se retourna, et jeta un coup d'oeil à la lettre qui reposait sur son bureau. Celle la même qu'avait trouvé le dénommé Edward à son réveil, le jour de l'affrontement entre Lyra et les membres de l'Empire. Elle se tourna vers le jeune qui, nerveux, ne pipait mot :

- Je vais aller parler de ton cas à celui qui gouverne ce camp. Il devrait t'accorder des quartiers, n'aies crainte.

- Vous me croyez aussi facilement ? Je pourrai être un espion... déclara Edward, sortant de son silence.

- Ne t'inquiètes pas, cette bague est une preuve suffisante, le rassura-t-elle en levant sa main, lui montrant le bijoux passé à son doigt. La lettre n'a fait que me conforter dans mon choix.

- Mais... insista le jeune homme, désireux de prouver la véracité de ses propos, et ne comprenant pas en quoi l'accessoire pouvait-être suffisant dans la confirmation dans son innocence.

- Cette bague contient un sort très puissant. Tu n'aurais pu la prendre avec toi si elle ne t'avait pas été donnée par son ancien propriétaire. De plus...

Elle sourit légèrement en regardant le bijoux chargé de souvenirs :

- Elle me revient toujours, pour le meilleur, comme pour le pire...

Elle se plongea dans les reflets verts de la magnifique émeraude qui sertissait l'objet, tandis qu'une vague d'émotion l'emplissait. Des paroles lui revinrent en mémoire. Elle se souvenait du jour où on la lui avait offerte :

"- Bravo pour ta promotion ! Tu feras une excellente conseillère !

- J'en suis sûr. Il était temps que les vieux croulants intègrent quelqu'un de plus jeune ! Allez, on croit en toi, conseillère ! Tu as intérêt à préserver la paix, ou tu auras affaire à moi !"

Elle sourit, tant l'ironie qui emplissait ses paroles était grande. Si seulement ils avaient su, tout les trois, comment les choses se termineraient...

Elle referma le poing, avant de sourire au jeune homme au teint halé :

- Viens avec moi, j'ai à faire, et je ne vais pas te laisser seul dans ce bureau fort mal rangé !

Il regarda la table en bois qui trônait au milieu de la pièce, puis se retint de rire : en effet, on se demandait comment la belle sylphe parvenait à s'y retrouver dans le chaos de papier. Elle l'invita à se lever, puis ouvrit la porte et s'engouffra dans les couloirs de la maison autour de laquelle était bâti le camp, et qui servait de lieux de réunion à l'état-major.

L'Enfant aux yeux blancs - Libération [Inachevé]Où les histoires vivent. Découvrez maintenant