Tomber des nues ° ChangLix °

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La vérité était bien plus douloureuse que ce mensonge qui avait duré depuis un bon moment maintenant. Tout n'était qu'illusion et rêve. Un infime semblant de bonheur dans sa misérable vie. Il n'avait pas demandé à vivre une telle vie, il voulait juste être heureux, comme la plupart des personnes dans ce monde. Il ne voulait plus se battre.

Felix était le second enfant d'une riche famille en Corée du sud, depuis tout petit, ses parents lui avaient fait comprendre qu'il devait être le meilleur et ne surtout pas se mêler aux autres personnes, ceux de la basse société qui étaient miséreux. D'après eux, ils ne valaient rien et n'étaient pas aussi bien éduqués qu'eux. Seule l'élite était la meilleure et était récompensée, car elle n'avait pas à s'épuiser physiquement pour réussir leur vie.
Le jeune Felix avait donc obéi aveuglément, ne se préoccupant pas de son bien-être et de son bonheur personnel. Il étudiait dans une des meilleures et une des plus chères écoles, pleins d'autres riches enfants étaient dans son cas.
Il s'était vite épuisé et poussé à bout autant physiquement que mentalement. Entre la dépression qui ne voulait pas le lâcher et multiples tentatives de suicide qui avaient malheureusement pour lui échoué, il s'était égaré à cause de cette immense pression venant de ses parents.

Voilà ce que la soif de pouvoir et d'argent de ses parents avait causé. L'argent ne comblait en rien le bonheur, elle menait surtout au désespoir et au manque de désir personnel. Ses parents ne comprenaient pas, leur fils avait tout suivi à la lettre pour réussir, il ne pouvait qu'être heureux avec cet héritage faramineux.

Felix avait été de nombreuses fois à l'hôpital pour se soigner, personne ne pouvait soigner son mal-être intérieur, alors ce n'était pas la médecine qui le ferait. Tout ce dont il voulait, c'était être aimé pour ce qu'il était réellement, il voulait être aimé pour sa valeur, ses parents n'avaient pas su lui donner ce qu'il voulait. Il n'en avait rien à faire de tout cet argent, et de tout ce qu'il lui était offert. Si l'argent permettait d'acheter de l'affection alors cela changerait tout. Hélas, ce n'était pas le cas et cela ne le serait jamais.