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20h30, Résidence Lutteo 📍

Nous avions finis de manger en compagnie de nos parents et les enfants. On leur a montré leurs chambres et ils sont allés s'installer. On est donc monté dans la notre pour se mettre en pyjama. Je passe en première à la douche, l'eau chaude sur ma peau a eu comme simple effet de détendre mes muscles. J'avais envie de me coucher, de m'allonger et d'oublier cette journée. Le filet d'eau coulait encore, mouillant au passage quelques unes de mes mèches rebelles. Je coupe enfin le robinet et attrape une serviette pour me sécher tranquillement. J'enfile mon pyjama et retire le chouchou qui étirait mes cheveux en arrière. Un simple short gris adidas et un t-shirt montre nombril blanc parcourait mon corps. Je sors de la pièce pour retourner dans la chambre. Matteo est devant le lit sur son téléphone, je m'approche de lui et l'enlace sans trop réfléchir. Il ressert mon étreinte et pose son portable à côté.

« Merci » dis-je simplement.
« Pourquoi ? »
« D'être là »

A ce moment là je ne sais pas pourquoi j'ai réagit comme ça. Mais je pense simplement qu'il fallait que ça sorte.
Mes larmes commencent à couler d'elles-mêmes. Matteo se détache, sentant mon souffle irrégulier dans son cou, il prend ma tête entre ses mains et essuie de son pouce mes larmes.

« Qu'est-ce qui a mon coeur ? »
« Je t'es reproché quelque chose alors que tu m'as sauvé la vie »

Il met son bras derrière mon dos et m'embrasse le crâne.

« T'as eu peur bébé c'est normal »

J'enfonce ma tête contre son torse et ne dis plus rien. J'avais juste besoin d'un câlin, de perdre encore une fois mon temps dans ses bras.

« Allez mon coeur c'est rien »

Je secoue simplement ma tête positivement, il me fait un bisou sur le crâne et me frotte légèrement le dos.

« Viens t'allonger »

Il se détache et m'accompagne jusqu'au lit. Il fait le tour et vient s'allonger à côté de moi, son bras sur mes épaules, je viens installer ma tête sur son torse. Je viens finalement entourer son cou de mes bras, calant ma tête au même endroit.

« Il t'arrivera rien temps que je serai là » dit-il doucement.

Comme simple réponse je resserre délicatement mon étreinte. Et puis, doucement, sans m'en rendre compte je m'endors me sentant en sécurité.

~•~

13h

Les parents étaient tous partis à leurs travails respectifs, les enfants avaient été déposé à l'école et nous, nous étions sur le point de partir de la résidence afin d'aller voir Ambre et Simon.

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Cette fille...2Where stories live. Discover now