C'est bon

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Après le coup de fils de mon père je suis sortie de la résidence afin de regagner la voiture. J'appellerais la principale concernée plus tard. J'active le moteur, et pu voir Matteo sortir au même moment. J'avais pas envie de m'engueuler avec lui, alors je ne l'ai pas attendu et suis partie.
Je ne pris pas beaucoup de temps à arriver au bureau de mon père, celui-ci était placé à 100 mètres de la place dans un endroit très fréquentée de la gente. Je suis bien évidemment entrée dans le parking privé de mon paternel et suis directement montée dans l'entreprise. Entre temps mon téléphone a sonné, annonçant le nom d'Ambre.

« Allô ? »
« Oui » dis-je.
« Alors c'était quoi le problème avec tes comptes ? »
« Le problème c'est qu'ils sont tous bloqués et que je ne sais rien de plus »
« C'est bizzare cette histoire »
« Je vais voir mon père il m'a dit qu'il m'aiderais espérons qu'il puisse faire un truc »
« Tu me tiens au courant »
« Oui promis »

Je raccroche et entre.
Longeant les longs couloirs vitrés j'ai vite pu trouver son bureau. Après avoir toqué et avoir eu son autorisation j'ai pu pénétrer dans la grande pièce. Quand je suis rentrée mon père était accompagné d'un homme d'affaire, à mes connaissances ne faisant pas parti de la banque.

« Bonjour » dis-je en entrant.
« Luna, je te présente Mick, l'un de mes hommes d'affaires »
« Enchantée » dis-je en souriant.

Sourire qu'il me rend.

« Enfin je rencontre Madame Balsano »

Il me serre la main, toujours le rictus aux lèvres. 

« T'es passé au bureau ? » me demande mon père.

Je me retourne face à son bureau.

« Oui ce matin mais je n'ai pas vue la personne qui s'occuper des chiffres »
« Bernie, je vous laisse »

Mon père lève les yeux pour le regarder.

« Oui pas de soucis, tu me rappelle »
« Oui, bonne journée » dit-il en me regardant.

Je lui souris et il ferme la porte.

« Bon alors où on en était. Tu m'a dit que tes comptes avaient été bloqué, et qu'ils t'avaient avalé ta carte ? »
« Oui, je sais pas quoi faire » dis-je en me laissant tomber sur la chaise.
« Matteo le sait ? » me demande-t-il cherchant quelques papiers.
« Oui » dis-je neutre.

Il me regarde et compris directement.

« Il le savait ? »
« Oui, et comme d'habitude il m'a rien dit »
« Luna..regarde toi, t'es stressée comme pas possible, il savait que tu allais réagir comme ça »
« En attendant lui il a pas l'air devarié par la situation alors que ça fait 3 jours qu'il le sait »
« Il voulait arranger les choses »
« Pourquoi tu le défend tout le temps ?! Les huissiers arrivent dans 48h, et on a plus un rond pour nous sortir de cette merde ! » dis-je énervée.
« Luna ! » dit-il en haussant le ton.
« Pardon »
« Tu vas retourner chez toi et parler avec Matteo, tandis que je téléphone à des contacts »
« Papa.. »

J'ai même pas le temps de finir ma phrase que mon père me coupe.

« Tu ne sors pas de chez toi temps que tu n'a pas parlé à ton mari jeune fille »

Je lève les yeux au ciel tout en soufflant. J'avoue que mon père pouvait se montrer chiant.
Je me lève donc de ma chaise et après l'avoir salué je sors des locaux. En sortant, je déverrouille mon téléphone afin d'appeler la personne qui devait s'occuper des comptes.

« Allô ? » dit-elle au bout du fils.
« Oui bonjours, Madame Fyler ? »
« Oui » dit-elle hésitante.

A vrai dire ça ne m'arrivais pas souvent d'appeler mes employés.

« C'est vous qui devait vous occuper des chiffres ces derniers mois ? »
« Oui, c'est bien ça il y a un problème ? »
« Malheureusement pour vous il n'y en a pas qu'un »
« Ah bon, lesquels ? » dit-elle étonnée.
« Je pense que vous n'avez plus à savoir ce qu'il se passe »
« Je vous demande pardon ? »
« Vous êtes viré Madame Fyler »

Un long silence se met en place mais je ne perds pas plus de temps en ligne et raccroche, puis monte dans ma voiture, direction la résidence.

~•~

J'étais revenue à la villa, puis sans hâte j'avais pénétré dans le hall. Je pose mon sac sur la petite table en plein milieu et me dirige vers les grands escaliers.

« Luna »

Je relève la tête, tombant nez à nez avec mon mari, apparemment un peu triste.

« J'ai pas envie de parler Matteo » dis-je en montant à l'étage.

A ma demande il me laisse tranquille mais se fut de courte durée. J'avais juste eu le temps d'enfiler une tenue de sport qu'il était déjà dans la chambre.

Je m'étais attaché les cheveux en une queue de cheval lisse et avait opté pour des nike blanches aux pieds

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Je m'étais attaché les cheveux en une queue de cheval lisse et avait opté pour des nike blanches aux pieds.
Il s'adosse contre l'encadrement de porte en croisant ses bras.

« On peut pas parler ? »
« Je vais courir » dis-je en passant devant lui.

Tout en descendant les escaliers je met mes airs pods dans les oreilles et sors de la maison.
Un air léger passait dans mon cou, détendant mes muscles pour la même occasion. Je longeait la plage, une grande allée de palmiers.
C'est tout ce qu'il me fallait.
Mais à quelques pas de moi, je pu reconnaître Matteo, qui courrait sur le trottoir dans face. En le voyant, j'accélère ma course ne voulant pas être dérangée.

« Luna ! »

Je retourne la tête pour le voir traverser la route, une voiture lui fait une queue de poisson et je ne pu le voir traverser.
Je m'arrête essoufflée le cherchant du regard. Ce mec avait le don de disparaître dans les pires moments. Mais ayant mes écouteurs dans les oreilles je n'ai pas entendu que quelqu'un m'appelais. N'ayant pour la même occasion pas retrouvé Matteo je souffle, et commence à m'avancer vers la route. La musique se faisait de plus en plus fortes dans mes oreilles et je n'entendais encore moins le bruit de la ville qui m'entourais. J'arrive à la limite du trottoir prête à passer de l'autre côté de la route. J'entends un grand klaxon et quelqu'un me tire le Bras m'attirant contre lui. L'un de mes écouteur s'écrase au sol et j'ouvre les yeux pour y découvrir Matteo me tenant la taille et le Bras.
Il me regarde et me prend dans ses bras. Son cœur battait à mille à l'heure, et moi j'étais juste un peu choquée. Comme à chaque fois, il était là au bon moment. Il m'embrasse l'épaule et se détache.

« Luna on peut parler s'il te plaît ? »
« Oui » dis-je calmement.

« C'est bon »

Cette fille...2Where stories live. Discover now