Avant-propos

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Bonjour à tous ! Cette nouvelle histoires est un peu particulière, puisqu'il s'agit d'un travail réalisé dans le cadre de mes études. Le défi était le suivant : rédiger une nouvelle dans le style classique du 17ème siècle, de telle manière que Madame de La Fayette (Auteur de la Princesse de Clèves), puisse la lire sans s'en offenser. C'est donc un texte écrit sous des contraintes, que je vais vous résumer, pour que vous ne vous étonniez pas de quelques bizarreries.

Les contraintes : outre le fait que le vocabulaire doit être celui du 17ème (pas d'anachronismes donc), j'avais également une liste de mots, de tournures de phrases, et de figures de style à placer dans ma nouvelle. Parmi elles, des mots tels que "fougasse masquée", "Madame de Thémines" et "cane des Indes", des tournures telles que "devant que de", "ne pas se laisser de", des chiasmes, des euphémismes et autres joyeusetés. Vous l'aurez compris, il y avait BEAUCOUP de contraintes (38 mots, une dizaine de tournures etc...), en plus du problème de vocabulaire.

Le genre : étant donné les contraintes, le genre était déjà prédéfinis Ici, j'ai essayé de m'éloigner un peu de la classique histoire d'amour précieuse. A vous de me dire si c'est réussi. Mais au vu de l'époque, j'ai quand même dû que cantonner à un style précieux (parler par détours et par emphases), et à faire attention de ne pas froisser les mœurs de l'époque. L'important, c'est que Madame de La Fayette puisse me lire !

Je pense que c'est tout ce que j'avais à vous dire. La nouvelle se divise en sept parties plus ou moins courtes (trois semaines ne laissent pas une marge de temps suffisante pour vraiment développer). J'ai conscience que cette histoire sera très particulière pour un lectorat wattpadien, voire même un lectorat général, parce que soyons honnête, le style du 17ème, personne ne le lit. Mais j'avais envie de partager cette histoire avec vous, parce que j'ai adoré l'écrire !

PS : pour les lecteurs de LTUDV, le nom "Monsieur de Nancy" n'a pas à vous alerter dans cette nouvelle. A défaut d'un monde parallèle, voyez-le comme un illustre ancêtre de notre cher Arthur. Parce que je suis dotée d'une imagination remarquable, j'ai repris ce nom pour ma nouvelle, puisque de toute évidence, mon professeur ne fait pas partie de mes lecteurs.

Bonne lecture ~

Mademoiselle de SarrinOù les histoires vivent. Découvrez maintenant