Sous•Ses•Ordres (TOME 1 TERMINÉ)

C•H•A•P•I•T•R•E 28 : Ne cache jamais les combats de ta vie.

Il résiste seulement et moi aussi.

~

Je sors de cette pièce qui s'est beaucoup réchauffée je trouve...même un petit peu trop à mon goût. Je dois sûrement être rouge comme une tomate.

L'aire fraiche me fait un bien de fou...

Je me dirige vers les escaliers pour monter jusque dans ma chambre, je sors la valise que je n'ai pas vidée et que j'ai juste mise sous le lit parce que savais que ce n'était encore une fois qu'éphémère. Je reste allongée sur le long de mon lit essayant de penser à autre chose qu'à lui...

On va donc partir pour le Mexique cette fois waw mais c'est carrément à l'autre bout que va t-on faire là bas ? Je me demande bien...

Milan entre soudainement dans ma chambre et m'indique qu'il est temps de partir, je prend mon arme et là met dans la valise sous mes vêtements avant de sortir de la chambre pour suivre ses pas.

Ah le bonheur je n'aurais plus à voir la sale tête de Darko et je n'aurais plus à entendre ses moqueries et remarques insensées pendant plusieurs temps je pense du moins je l'espère au plus profond de moi.

Milan fait bonne figure en embrassant son père suivit d'une accolade, je me dirige vers la porte et Darko me hurle un "au revoir" auquel je ne répond pas, je peux l'entendre grogner à l'autre bout ce qui me rend tellement heureuse.

Alors que j'allais me placer dans la Lamborghini dans laquelle j'ai pris d'habitude d'être depuis le début, Milan attrape mon poignet et me fait avancer vers le grand garage.

Il appuie sur un bouton et il s'ouvre laissant une magnifique vu sur plusieurs voitures et motos de luxe c'est trop impressionnant j'ai le sentiment d'être dans mon monde là, j'adore ça et surtout l'adrénaline que ça nous provoque quand la vitesse est présente. Je pourrais passer ma vie à rouler sur l'autoroute surtout quand aucune vitesse n'est indiquée et qu'on se sens libre comme l'air c'est tellement le bonheur ça.

C'est la vraie vie !

J'avais tellement pris l'habitude de rouler tout les week-ends avec Léo, qu'un mini rictus m'échappe, j'ai tellement de bons souvenirs que je n'oublierais jamais avec mes amies même si Laura détestait ça et avait toujours peur que je me mets encore danger pour rien.

Je touche sans faire vraiment attention à ma cicatrice sur le long de mon bras que j'essaye de cacher avec du maquillage la plupart du temps mais c'est pas avec un grand succès que ça marche car quand on y fait bien attention, elle est quand même assez voyante.

Je fais le tour de tout ses bijoux en les touchants un après l'autre, c'est géniale Milan a vraiment beaucoup de chance.

- Elle t'appartiennes toutes ? Demandais-je curieusement.

Il s'avance vers moi et s'assoit sur l'une des motos, le voir comme ça si sexy sur cette moto me donne carrément l'envie de le prendre en photo et de l'imprimer car oui il me fait encore une fois de l'effet.

- Toutes sans exception tu aimes ? Demande t-il souriant en coin.

- J'adore. Répondis-je émerveillée par cette splendeur.

Il baisse ses yeux sur ma main qui cache mon bras dont ma cicatrice. Il décide en une fraction de seconde de se lever de sa moto pour me rejoindre tout en enlevant directement ma main qui cache tout. Il est comme entrain d'élaborer mon bras tout en fronçant les sourcils, pire qu'un médecin, je ne comprend pas ce qu'il est entrain de fabriquer...

- C'est quoi cette cicatrice, elle est  vraiment très grande Soélia ?

Je baisse cette fois la tête en repensant à mon accident... une journée de plus que je n'oublierais jamais... Je décide de m'ouvrir pour la première fois à lui et de lui expliquer.