Chapter Nineteen : Flashback Five

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-Bon tu comptes tirer la gueule encore longtemps dis-moi ?

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-Bon tu comptes tirer la gueule encore longtemps dis-moi ?

- Je tire pas la gueule.

- Si tu tires la gueule ! Hayden c'est juste une dispute, en plus c'est pas la première fois que vous vous disputez tout les deux.

- Ouais...

Je vois bien qu'Ali est mal pour moi. Après notre séance de cris avec Jéremy, je ne savais pas quoi faire alors je suis venue ici. Je savais qu'elle trouverait les mots pour me faire aller mieux. Seulement voilà je ne peux pas tout lui raconter.

Mentir à Alexis c'est horrible. C'est comme si je la trahissait, comme si je trahissais notre serment. Aucun secret entre amies, jamais. Tu es vraiment la pire amie du monde, c'est officiel.

Je suis vite coupée dans mes pensées par l'arrivé d'un appel sur mon téléphone. Je vois son nom, non. Hors de question que je réponde. Trop facile, si il croit qu'il peut s'en tirer avec des mots doux il se met la main ou je pense !

- Tu comptes vraiment ne pas décrocher ?

- Hmhm.

- Haydi, je te reconnais pas là. Même les autres fois tu lui répondait, parle-moi. Je t'en supplie.

- Non, je veux juste me calmer un peu...

Mais mon téléphone continue de sonner et sa devient insupportable. Il ne comprend pas quoi ? Si je ne réponds pas c'est que le message est clair, non ?! Ce qu'il m'énerve ! Je finis par décrocher tout en essayant de garder le peu de calme qu'il me reste.

- Bébé ? Enfin tu me réponds !

- Uniquement parce que tu continues de me harceler.

- Ha ouais.... Putain vos gueule les gars là, Jay arrête sa !

- T'es avec qui ?

- Personne.

- Attends tu crois vraiment que je vais gober ça ?

- Je suis avec les gars. Et pis en plus tu m'as quittée alors qu'est-ce que sa peut te foutre ?

- Ok. J'ai compris je vais raccrocher.

Mais au moment où il allait parler j'entendit un énorme bruit sourd comme un coup de feu et plus rien. Le téléphone venait de raccrocher. Mais merde, c'était quoi ça ?! Pitié faites qu'il n'ai rien, faites que j'ai rêver ce bruit.

Ali a dû voir la peur sur mon visage car elle pose doucement sa main sur mon épaule en me regardant avec méfiance. Comme si elle devait faire attention à chaque mot qu'elle allait dire.

- Ça va ? Dis moi ce qui se passe.

- Y faut que j'y aille.

- Je viens avec toi.

- Non !

- C'était pas une question. Je te laisse pas le choix.

Mes yeux doivent envoyer des éclairs mais sa n'a pas l'air de l'intimider et bien-sur Ali est venue avec moi. On a prix la voiture de son frère en douce, ni vu ni connu. En plus il doit être encore avec son pote donc il ne captera rien.

Sur la route vers le vieille entrepôt je sens qu'Ali se demande pourquoi je vais vers là et pas vers son quartier. Et c'est précisément pour cette raison que je ne voulais pas qu'elle vienne avec moi. Parce que cet endroit craint. En plus d'être flippant, ils y organisent des soirées défoncent où tout types de drogues et d'alcool tous plus répugnant les uns que les autres ne font que circuler.

Je me gare et regarde le bâtiment avec appréhension. Je sais qu'il est ici, si il aurait été chez lui il n'aurait pas parler à quelqu'un d'autre car à part moi il ne laisse personne rentrer. Toujours en se voulant rassurante, Ali pose sur moi des yeux réconfortant. Et sa me donne assez de courage pour sortir de la voiture.

On entre toutes les deux dans l'entrepôt et je me met à chercher Jéremy des yeux et quand enfin je le vois, il est de dos. Je ne comprends toujours pas pourquoi il traîne dans ce genre d'endroit c'est répugnant. Et sa ne lui ressemble pas... Du moins quand il est  avec moi...

Je tapote son épaule et quand il se retourne je vois que ses yeux sont rouges, il est complètement défoncé ma parole ! En baissant les yeux je vois qu'il tiens un verre dans la main droite et un joint dans la main gauche. Je comprends que c'était une mauvaise idée de venir, il est défoncé et avec ses personnes autour de lui il risque de se comporter comme le pire des connards.

Seulement voilà, quand il pose ses yeux sur moi il semble s'apaiser pendant une petite seconde avant de reconstruire un mur. Et j'ai peur, quand il est comme ça. J'ai peur de ce qu'il pourrait dire ou faire, de ce qu'il pourrait me faire. Parce que je sais que s'il le veut il pourrait me blesser mentalement au point de me détruire.

- Viens Alexis, on aurait pas dû venir. On rentre.

- Bah bébé ! Tu pars déjà ? Reste. Voyons tu ne vas pas me laisser... Encore une fois !

Et voilà qu'est-ce que je disais. Je regarde Ali et elle n'a pas l'air de comprendre ce qui se passe, ni même ce que l'on fait dans un endroit comme celui-ci.

- Non. Tu es défoncé et je veux pas avoir affaire avec toi quand tu es comme ça.

- Suis-moi ! On monte.

En réalité il ne me laisse pas le temps de dire quoi que ce soit qu'il saisit mon poignet pour m'emmener à l'étage où il n'y a personne. J'essaie d'attraper la main d'Ali mais Jéremy lui dit de ne pas nous suivre alors je lui lance rapidement les clefs de voiture. Je ne veux pas qu'elle reste seule avec tout ces gens. Je ne veux pas qu'elle soit là tout court. C'était une mauvaise idée.

Une fois seule, je vois ses épaules se détendre et ses yeux redevenir... tendre ? Pourquoi il est si différent quand il est avec moi et quand il est avec eux ? Pourquoi doit-il faire sa ? Jouer au mauvais.

- Bébé. Pourquoi t'es ici ?

- Au téléphone... J'ai... J'ai entendu... On aurait un coup de feu...

- Ho... C'était simplement des pétards. T'aurais jamais dû venir.

- J'avais peur. Il y a ce bruit et puis, plus rien. Tu avais raccroché. Alors...

- Alors quoi ?

- J'ai eu peur. Peur qu'il te soit arriver quelque chose.

- Tu as eu peur pour moi ?

- Bien sur que j'ai eu peur pour toi, idiot !

Il ne me répond pas mais passe ses bras autour de mes épaules pour me serrer contre lui. Et tout en me berçant délicatement, il relève mon visage et pose ses lèvres sur les miennes. Je voudrais le haïr, le détester mais, je n'y arrive pas. Je l'aime beaucoup trop pour ça alors je passe mes mains derrière sa nuque pour répondre à son baiser.

- Je t'aime, Jéremy. Mais tu, tu peux pas faire sa.

- Je t'aime aussi. Bébé mais, je suis comme ça. C'est en moi, on a tous cette part de ténèbres qu'on ne peut pas refouler...

- Si tu le dis...

- Tu devrais rentrer. Cet endroit n'est pas sur pour toi, ni pour Alexis. Je passerai te voir demain, ok ?

Je hoche la tête et au moment où j'allais reposer les lèvres sur les siennes on entendit un énorme cri strident. Alexis.... Je savais que c'était elle, on était les seules filles présentent ici. Alors sans perdre une seconde de plus on fonça tout les deux vers les escaliers et ce que je vis me tua sur place...

Jamais nous sans luiWhere stories live. Discover now