Chapter Twenty-nine : Flashback seven

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« La vengeance est un plat qui se mange froid

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« La vengeance est un plat qui se mange froid. » C'est bien ce qu'on dit non ? Je sais que je devrais prendre le temps de raisonner et de ne pas agir sur le coup de la colère mais, là... C'est beaucoup trop.

Je me sens seule, je suis seule. Non seulement ma meilleure amie est encore sur ce putain de lit blanc et dans cette putain de chambre tout aussi blanche et qui paraît pourtant tellement noire. Et mes parents... ma mère... mon père...

Tout est encore flou dans ma tête et je devrais être effondrée et pourtant les seules choses que je ressens c'est la colère, la rage et la vengeance. Je sais où le trouver et même si c'est dangereux je préfère encore les rejoindre plutôt que de continuer à ressentir cette putain de douleur.

Je me lève de mon lit et me dirige vers ma salle de bain. J'enfile une robe grise près du corps, des bas résilles, mes bottes à talons que je ne mets que très rarement et ma veste en cuir. Je me maquille légèrement mais trace une grande ligne sur ma paupière avec mon liner. Il m'a manipulé et c'est joué de moi. A mon tour de jouer.

Puis je me dirige vers la voiture de mon père. Je ne sais pas trop ce que je vais faire mais je sais qui aller voir. Je ne suis pas totalement inconsciente et je dois être capable de me défendre. Alors je roule en direction de ce putain d'entrepôt qui a été le lieu de ma descente aux enfers.

Sans perdre plus de temps je sors de la voiture et entre dans l'entrepôt. Je monte à l'étage et entre sans frapper dans le petit bureau qui a été aménagé. Warren est d'abord surpris de me voir ici et d'un coup il a l'air de comprendre. Je le sais parce que je vois un sourire mauvais se dessiner sur ses lèvres.

- Hayden. Quel surprise !

- Ferme-là ! Tu sais exactement pourquoi je suis venue.

- Assis-toi. On va discuter tout les deux.

Je fais ce qu'il me dit et m'assoie. Warren est un peu le « chef » ici, c'est un connard mais il a un sens moral. C'est pour sa que même si je sais que venir ici n'est pas une bonne idée, il comprendra et acceptera.

- Tu es courant, je suppose.

- Désolé pour tes parents.

- Comme si tu l'étais vraiment.

- Je le suis. Je fais sa uniquement pour la tune et les putes. Mais, tu sais que je n'aime pas quand l'un de mes gars fait n'importe quoi.

- C'est pour sa que je suis là. Parce que tu sembles être la seule personne de tout ce merdier capable de m'aider.

Il me fait un clin d'œil et se lève. Il part dans le fond du bureau et revient avec une malle dans les mains qu'il pose nonchalamment sur le bureau avant de l'ouvrir. Dedans plusieurs armes assez petites sont disposées minutieusement.

- Bon je suppose que tu ne veux tuer personne.

- Qu'est-ce qui te fais dire ça ?

- Tu l'aurais déjà fait.

- Je veux lui faire mal. Je veux le blesser, autant qu'il m'a blesser. Et je sais exactement où viser.

- Je dois dire que tu me plais bien. Je te propose un neuf millimètres. Si tu ne vises pas le coeur où le cerveau il devrait juste être suffisamment blesser. La question maintenant est; sais-tu viser ?

- Évidemment.

- Pas sûr. Tu es toute fragile et je suis presque certains qu'en tirant tu trembleras à cause de la projection. Suis-moi.

Il se saisit de quelques armes et se dirige vers une porte au bout du bureau. Je le suis et en entrant je remarque que sa ressemble à un stand de tire. Cet endroit me fiche encore plus la trouille qu'avant.

Il me met une arme dans la main et se colle contre mon dos pour me montrer comment me positionner. En tant normal, ce contact me répugnerait et je lui mettrais une gifle avant de partir mais, la situation fais que je me laisse faire. Si je dois faire ce que je m'apprête à faire, alors je veux faire les choses bien.

- Voila, comme ça et surtout tu te concentres. Tu inspires et tu expires, essaie de rester calme. Si tu te précipite la trajectoire risque d'être aléatoire. Maintenant appuie sur la détente.

Je fais ce qu'il me dit. Je ferme mes yeux, inspire un grand coup et ouvre les yeux. Je fixe la zone où je veux tirer et appuie sur la détente. Sur le coup mes bras se plient légèrement mais Warren les retiens pour les maintenir en place et la balle et est parti dans le bras du mannequin.

- Pas si mal pour une débutante.

Après sa je suis restée une bonne heure ici, je me suis entraîné et plus le temps passait, plus je me débrouillais. Maintenant je suis prête.

- Merci.

- Mais de rien. Il doit comprendre qu'on ne dépasse Pas certaines limites. Fais-lui passer le message pour moi aussi.

- J'y manquerai pas.

Warren me donne le flingue charger et je le coince sous ma robe dans mon bas, ce qui a l'air de beaucoup l'amuser. Et sans perdre une minute de plus je retourne à la voiture.

Je me prépare mentalement à ce que je m'apprête à faire, je ne veux pas le tuer. Je veux simplement le blesser. Je veux que lui aussi ressente cette putain de douleur qui me déchire le coeur. Et si je n'arrive pas à lui causer cette douleur mentale alors, je peux toujours lui causer de la douleur physique.

Une fois devant sa maison, j'inspire un grand coup et entre. Il est là assis sur son canapé calmement. Il a dû sentir ma présence car il tourne la tête et en me voyant son rictus s'élargit. Il éteint la télé, se lève et se poste devant moi. Je ne bronche pas, il ne m'intimide pas. C'est plutôt lui qui devrait me craindre actuellement.

- Regardez qui voilà ! Bah alors, bébé, tu t'es perdue ?

Jamais nous sans luiWhere stories live. Discover now