Parfois on pense que la seule solution qui s'offre à nous c'est de fuir, de tout recommencer. C'est ce qui m'est arrivé, j'avais peur, j'étais perdue et pire que tout je me sentais faible alors je suis partie en abandonnant tout mon passé.
La Calif...
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Ma caisse garée depuis une bonne demi-heure devant la maison, j'essai en vain de calmer la colère qui brûle en moi. Bordel, c'est quoi qui tourne pas rond chez lui ? Je voulais aller à la librairie pour un livre et soyons honnête je savais qu'Hayden y serait.
Je voulais savoir si elle allait bien, aujourd'hui la journée était tendue entre nous. Mais putain, quand elle est partie j'arrêtais pas de me torturer la tête à me demander si elle allait vraiment bien. Et quand je suis rentrée dans la pièce, elle était là et ses yeux bleu avait l'air paniqué. Elle essayait de se débattre de sa poigne et lui il l'a resserré, dans ces moments là je suis. Heureux d'être joueur de football américain, si mon coach aurait pu me voir plaquer mon frère au sol avec une telle hargne, il aurait été épaté.
Et puis il a balancé cette phrase en sortant de là libraire.
« C'est bon, elle disait pas sa à ma soirée »
Sur le coup j'ai beugué, mon cerveau s'est mis à se demander pourquoi il disait sa et puis, j'ai fais le lien. La façon dont Hayden avait quitté la soirée et le regard fière de mon frère a l'étage. Je ne sais pas ce qui lui a fait ce soir-là mais, une chose est sûre il n'était pas avec Melia.
Quand Hayden est arrivé devant moi, je voyais bien qu'elle était terrorisée que je pense qu'il y a eu quelque chose entre mon frère et elle et égoïstement je dois avouer que je suis assez heureux qu'il n'y ait rien. Elle devait s'attendre à ce que je la rembarre ou autre mais non, je suis un con c'est vrai mais y m'arrive de faire fonctionner mon cerveau.
Maintenant il faut que j'ai une petite discussion avec mon grand frère adoré, je veux comprendre à quoi il joue avec elle. Putain, il peut baiser qui il veut mais pour le coup sa ne serait Hayden. Hors de question.
Je sors enfin de ma voiture et entre dans la maison. C'est calme donc je suppose que maman est à l'hôpital pour bosser, et je sais qu'il est là, sa voiture était garée devant. Alors je parcourt le rez-de-chaussée avant d'aller à l'étage dans sa chambre où je le trouve allonger sur son lit à regarder le plafond.
- Jéremy, faut qu'on parle.
- Le sauveur de ces dames vient d'arriver.
- Je déconne pas.
- Moi non plus.
Il s'assoit et m'invite à venir à côté de lui et c'est ce que je fais. On reste silencieux quelques minutes et je me décide à parler. Je prends une grande inspiration et me lance.
- Pourquoi t'as fait ça ?
- Parce que, c'est plus compliqué que ce que tu penses Clyde.
- Comment ça ?
- Tu veux savoir où j'étais ces deux dernières années ?
