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Plusieurs semaines se sont écoulées depuis que j'ai commencé à fréquenter cette fabuleuse université. Je suis extrêmement heureuse d'avoir obtenu cette bourse et je compte travailler très dur pour obtenir mon master en logistique afin de devenir responsable dans ce domaine.

Sur le plan financier, ma famille dispose de l'essentiel pour subvenir à mes besoins, étant donné que je suis leur unique fille. Mes parents ont divorcé et vivent séparément. Ma mère est cuisinière et mon père est gestionnaire dans une entreprise alimentaire. Je vis donc avec ma mère, mais je passe souvent mes week-ends et mes vacances chez mon père.

Je me lève de mon banc pour rejoindre ma salle de classe, écouteurs aux oreilles, chantant doucement au fond de moi. J'ai toujours adoré la musique. Mon école est tellement vaste que pour atteindre ma salle, il faut parfois marcher pendant deux minutes.

De loin, je remarque un groupe d'étudiants debout, les yeux rivés sur moi. Ce n'est pas la première fois que cela arrive; cet établissement est rempli de racistes. Gênée d'être le centre de l'attention, ma démarche change soudainement et je perds le contrôle de mes pas. Je finis par trébucher et m'étaler sur le sol, ce qui déclenche immédiatement des rires moqueurs.

Mes larmes ne tardent pas à couler. Je me relève, la tête baissée, pour continuer mon chemin, mais je sens une main se poser sur mon épaule.

- "Hey, la noire, tu as oublié ça..." dit une voix derrière moi.

Je me retourne et pose mon regard sur la personne, une fille de mon âge. Elle me rend mon téléphone, qui heureusement n'a rien. Je le prends et m'éloigne rapidement.

...

Le cours touche à sa fin, je range mais affaire dans mon sac.
Pourquoi les étudiants sont si méchant avec moi ? Pourtant je ne suis pas la seule noire. Ils aiment se moquer de moi , je suis pas belle oui j'ai un look de veille oui et alors ? Je suis pas la seule dans cette université.

- Sierra??

Je sursaute surplace, et mes yeux vont à la rencontre de la voix qui venait de m'appeler. Il s'agissait d'un jeune homme de ma classe, un des racistes de cette école qui me mène la vie dure depuis m'ont arrivé. THOMAS

- Oui ? Demande-je tout bas.

- pourquoi  tu ne répond pas à mes messages ? Dit il de son air menaçant

Je remarque alors que nous étions resté les seuls dans la classe. Je baisse le regarde sur mon téléphone et l'allume.

- je ne  ....

- Tais toi pitié pauvre fille, je t'attend dans les toilettes.

...

  Je me retourne une fois de plus seul dans la classe et je me suis mise à pleuré.
Je sèche vite mes larmes et le rejoins dans les toilettes.
  À peine avoir mis les pieds devant la porte des toilettes d'homme, je sens une mains me tirer.

Je franchis l'une des portes et sens son regard peser sur moi, me demandant de me tourner. J'obéis, alors que j'entends le bruit de sa ceinture se défaire, mes mains commencent à trembler.

Les larmes coulent déjà sur mes joues.

Il me demande de baisser ma jupe, et je m'exécute en retirant mon collant.

Sans plus attendre, il m'encule.

Seules mes mains pouvaient étouffer mes cris.

Il effectuait des movements rapides et profonds. Il me giflait et tirait mes cheveux avec force. Après une demi-heure de torture, il se retire enfin.

• Arrête de pleurnicher, petite négresse, et suce-moi.

Je me suis donc pliée à sa demande, puis il s'est éclipsé. Me hâtant aussi vers la sortie pour rentrer chez moi.

Au parking, j'attendais mon père pour passer le week-end chez lui. Mon derrière me lançait atrocement, m'obligeant à m'asseoir en appuyant mes mains derrière moi pour soulager la douleur. Il devait s'y habituer, car cela faisait un moment qu'il me sollicitait ainsi.

Observant un groupe de filles bavarder, je les ai vues commenter l'arrivée de Thomas dans sa voiture avec ses amis.

"Oh mon dieu, il est tellement canon, c'est pas possible," dit l'une d'entre elles.

"J'ai eu la chance de parler avec lui sur Facebook, il est super sympa. Il m'a même draguée," ajoute une autre.

"Menteuse, je te connais, tu vas te jeter dans ses bras," répond une autre en riant.

"Moi je le trouve distant et arrogant," intervient une autre voix.

"Oui, trop, et narcissique," confirme la suivante.

Elles le voient comme un homme à conquérir, mais pour moi, il reste juste un type méprisable. Je ne le trouve ni beau ni attirant.

Je monte dans la voiture de mon père, sous les regards moqueurs des autres.

"Salut ma belle, ça va ?" me dit mon père en m'embrassant sur le front.

"Oui papa, ça va et toi ?"

"Moi aussi, ma chérie !"

Il démarre alors et nous nous en allons.

Mélange mixte Où les histoires vivent. Découvrez maintenant