Une Perle de Sable

Chapitre 55...

* PDV de Mila * 
Je souffle assise sur mon canapé en repensant aux mots de ma psy aujourd'hui, je lui ai ressassé tout les événements des derniers jours. Elle m'a écouté et demandé les doutes que j'avais sur cela et j'ai déballé tout ce que je pouvais. Je ne sais pas quoi pensé du retour de Zakaria et elle a essayé de me guider par rapport à ce que je lui ai dit sur lui depuis le début. Elle m'a bien entendu dit encore et encore qu'elle ne pouvait pas choisir pour moi juste qu'elle me conseillait seulement. 

J'ai eu un peu de mal à prendre une décision et j'ai vraiment pensé a toutes les possibilités qui s'offrait à moi avant de choisir celle qui me plait le plus. Je vais peut être faire une bêtise c'est vrai mais je pense que c'est pour le mieux. Assise à nourrir à ma fille je regarde un programme à la télévision quand le bip de mon ascenseur retentit, je fronce les sourcils ne sachant pas qui peut être ici puisque j'ai bien fait comprendre à Zakaria que je ne voulais plus le revoir pour le moment. 

Je suis surprise de le voir ici après plusieurs jours ou je lui ai crier de partir, son regard se braque dans le mien sans dire un mot et s'approche de moi alors que je remonte la petite couverture sur mon épaule. Je le laisse s'installer en face de moi et baisse le son de la télévision pour le laisser s'exprimer ce qu'il met du temps à faire. 

- Tu as l'air d'avoir bonne mine. 
- Toi aussi. 

Face à face il ne dit pas un mot et me lève quand ma fille a terminé son repas, je me retourne pour remonter mon haut et redresser ma fille afin de lui faire son rot. 

- Tu ne dis pas grand chose. 
- Toi non plus pour être franche, je pensais que tu étais là pour me perler. 
- Et c'est le cas. 
- Tu es pourtant bien silencieux. 
- Je pensais que tu allais me mettre à la porte. 
- Pourquoi ?? Je t'ai mais à la porte il y a quelques jours pour une bonne raison, je ne t'ai pas interdit de revenir. 
- Mais avec ce que j'ai fait c'est quand même compliqué de dire quelque chose.

Je berce ma fille doucement en levant les yeux au ciel à sa phrase, il n'est pas du genre à ne pas savoir quoi dire. 

- Farouk je te connais et tu n'es pas du genre à être comme cela, être silencieux ne pas savoir quoi dire voir être timide. Tu n'es pas un homme comme ça et tu le sais très bien.
- Peut être mais jamais je ne me suis retrouvé dans cette situation, gérer un pays et une crise économique pas de problème mais avoir à faire à une jeune femme encore un peu fragile qui apprend à avoir son propre caractère ce n'est pas quelque chose qui m'arrive souvent. 
- C'est sur que je ne dois pas être quelqu'un de simple et les hormones ne doivent pas non plus aidés. 
- Tu as été très soft avec tes hormones, je connais certaines femmes qui ont été bien pire. 

Je veux bien le croire John m'a bien fait comprendre que j'étais une crème dans ce que je voulais contrairement à sa femme qui l'a rendu chèvre pendant neuf mois. 

- En ce qui concerne Zakaria il m'a fait comprendre que tu l'as renvoyé à Jakira ?? 
- Son pays a besoin de lui. 
- Ta fille a besoin de son père. 
- Je n'ai pas dit le contraire mais hormis manger, dormir et être changer elle n'a pas besoin de grand chose. 
- Je le sais mais ces moments sont précieux dans la vie de parent. 
- Et c'est bien pour cela que je lui ai demandé de rentrer. 

Je sais très bien qu'une personne comme lui ne peut pas rester loin de son pays pendant des semaines, quant à moi je n'arrive pas à prendre des décision sur un coup de tête je pense à trop de chose tout le temps. 

- Je ne comprends pas ce que tu me dis, tu lui as demandé de rentrer au pays pour être présent dans la vie de sa fille ?? 
- Exactement. 
- Mais c'est stupide, complètement stupide.