Le Démon Noir, Tome 2

Chapitre 3

Bonsoir dragonnier, prochain chapitre lundi (probablement). Bonne lecture.

P.D.V Harold

Je fus réveillé par le bruit de plusieurs serrures se déverrouiller. Quelque instant plus tard, deux gardes poussèrent la femme dans ma cellule alors qu'elle se débattait.

-Non! Je vous ordonne de me lâcher immédiatement sinon vous allez le regretter! Dit-elle en se débattant, sans succès.

J'avais qu'une seule envie en se moment, me débarrasser de toutes ses chaînes, dégainer mes épées de feu et carboniser ses deux sales gardes qui osent maltraiter cette femme. Mais lorsque je vis apparaître le grand vieux ainsi qu'un autre homme chauve dans l'encadrement de la porte, je préférai ne rien tenter. La femme se fit menotter à la même poutre que moi mais de dos à moi. Parfait. J'allais pouvoir nous sortir de là.

-Voici comme prévu le Démon Noir, dit le vieux en me pointant.

Un sourire narquois apparu sur le visage du chauve. Son sourire me semblait beaucoup trop familier mais je n'arrivais pas à mettre le doigt sur qui.

-Très bien, la transaction aura lieu à minuit, répondit le chauve en repartant.

La porte se referma pour nous replonger dans le noir. Après avoir entendu toutes les serrures se verrouiller, je décidai de commencer à mettre mon plan en place, mais pour cela, j'aurai de besoin de quelqu'un.

-Alors dites moi, vous n'étiez pas vraiment avec eux, je me trompe? Demandais-je à la femme derrière moi tout en fixant un point imaginaire devant moi.

Silence.

-Je le savais depuis le début, dis-je en prenant son silence pour un oui. Ça paraissait. Vous vous laissiez maltraiter par se je ne sais trop qui. J'avais envi de les étriper vous saviez?

Silence.

-J'ai tout de suite besoin de savoir si on est ami ami? Demandais-je.

-Pourquoi le serions nous? On ne se connaît pas et vous vous êtes fait torturer par Grimmel Le grave. Vous n'êtes sûrement pas quelqu'un de confiance de toute façon, répondit la femme.

-Dommage, je comptais m'enfuir avec vous mais je crois que je vais m'enfuir seul finalement, tentais-je de la convaincre.

Silence. Je l'entendis soupirer discrètement. Je souriais sous mon casque. Gagner.

-D'accord ami ami, mais seulement si vous me dites votre nom, exigea-t-elle. Donc qui êtes vous?

-Qui le demande? Répondis-je.

-Quel est votre passer?

-Version courte ou longue? Demandais-je.

-Seulement les actions les plus importantes.

-Je suis né sur une île dans un archipel. Je suis été le souffre douleur de tous les habitants de cet dite île. J'ai tout fait pour que mon père me remarque et m'aime. Il m'a lui aussi ignoré. J'ai été humilié. J'ai fait la connaissance de mon meilleur ami. J'ai du quitter mon île natale à cause que mon père voulais me tuer pour le soit disant «bien du village». J'ai fui. J'ai affronté, vaincu et battu. J'ai libéré. Je suis devenu. Le passé m'a rattrapé. Je me suis marié. J'ai tué plusieurs vilaines personnes. Je suis revenu, j'ai vu et j'ai vaincu. Mon meilleur ami est parti. Je suis ici. Voilà les deux dernières décennies de ma vie palpitante, finis-je sur un ton sarcastique.

-Ha ha ha, rit-elle un bon coup, une vie vraiment palpitante. Au moins, vous pourrez écrire une nouvelle page à votre livre, dit-elle avec une voix enjouée.