Le Démon Noir, Tome 2

Chapitre 9

Bonsoir dragonnier, oui, je sais, ça fait très très trop longtemps que je n'aie publié, mais le temps me manquait et quand j'eus le temps d'écrire, je me suis fait opérer. Pour en dire plus, je suis dans le plâtre pour les 6 prochaines semaines. Bref après l'opération, je comptais écrire mais j'avais trop mal donc j'ai préféré attendre que la douleur diminue pour pouvoir me concentrer un minium sur ce que j'écris. Donc voilà pourquoi je ne publiais plus. Mais bon, assez parlez de moi, lisons plutôt l'aventure qu'attend nos vikings favoris. Alors comme d'habitude, bonne lecture !

P.D.V Harold

Ma mère ne respirait plus, ne bougeait plus. Elle avait les larmes aux yeux et elle avait le regard dans le vide. Elle se leva d'un coup, les épaules bien droite et carrée. Elle semblait beaucoup plus imposante du coup. Elle me fixa les yeux grands ouverts. Elle avait maintenant un regard que personne d'autre n'aurait pu comprendre à part elle. Elle continua de me fixer. D'un geste habile, elle prit son bâton, qui était jusque-la dans son dos, dans sa main droite et elle le tenait de sorte à ce que l'une des extrémités soit proche du sol. Derrière elle, les pupilles de Jumper commençaient à s'amincir. Quelque dragon arrivèrent par les multiples passages qui débouchaient dans la salle ou nous nous trouvions. Tranquillement, moi et Krokmou sommes devenu encerclé. Krokmou m'enroula avec sa queue et une aile pour me protéger. Il grogna en guise d'avertissement. Alors que les autres dragons commençaient à répondre de l'avertissement, j'étais en train réfléchir à une solution, aussi banale soit-elle, il nous en fallait une pour nous sortir de se merdier. Mais, contre toute attente, elle agita faiblement son bâton, ce qui dégagea un son qui fit calmer tous les dragons. Elle laissa tomber délicatement son bâton sur le sol et elle s'avança vers moi pour me serrer dans ses bras. Je ne comprenais pas sa réaction. Je restais immobile, les bras le long de mon corps. Elle me frotta le dos de manière rassurante avec l'une de ses main.

-Pardonne moi fils, je suis tellement désolée... me dit-elle.

-Désoler pour quoi ? Demandais-je incertain.

-Pour t'avoir fait subir tout ce que tu as subi, m'avoua-t-elle.

-Mais, tu n'y es pour rien, lui dis-je.

-Si... dit-elle en mettant fin à l'accolade et en reculant de quelque pas.

Je la fixais pour qu'elle poursuive.

-Si j'étais revenu sur Beurk plutôt que de rester avec les dragons, je-j'aurais pu empêcher que tout le village te fasse subir ce que tu as subi. J'aurais pu le la leur montrer la vérité au sujet des dragons. Nous aurions pu affronter la mort rouge ensemble, père, mère et fils réuni. J'aurais pu empêcher que tu subisses le martyre sur Beurk. Et je-j'aurais-

-Tu as bien fait de ne jamais revenir, la coupais-je.

La, c'est elle qui me regarda pour que je poursuive.

-Maman, tu fais juste ressortir tout le négatif de ma vie... mais pas le positif. Je me suis avancé jusqu'à elle et j'ai posé mes mains sur ses épaules. Écoute, si tu étais revenu sur Beurk plutôt que de rester avec les dragons, ou j'en serais rendu selon toi ? Je n'aurais jamais connu Krokmou, mon plus fidèle et meilleur ami pour qui je donnerais ma vie à n'importe quel moment, même s'il ne me laisserais jamais faire, dis-je en plaçant une main sur le côté de ma bouche, comme pour dire un secret.

Je reçu un coup de queue à l'arrière de la tête ainsi qu'un reptile qui me boude pour faire son spectacle. Nous rîmes face à sa réaction, puis je poursuivis.

-Je n'aurais jamais eu d'ami car je serais resté l'avorton brindille du village. Je n'aurais jamais accomplis tous ce que j'ai accompli jusqu'à aujourd'hui. Et pour finir, je ne me serais JAMAIS marié à la plus belle femme de tout Midgard, qui plus est, la femme de ma vie. Ma mère sourit. Grâce à tous se martyre, se négatif comme tu dis, j'ai pu avoir Krokmou, des amis, des alliers, des prodiges et louanges, et pour finir, la femme de ma vie. Donc si c'était à refaire ou que je pouvais tous changer, je le referais et je ne changerais rien.