Chapitre 8

257 12 4
                                    

Bonsoir dragonnier, j'espère que vous planez bien sur votre monture, pour ma part, ma chaise roule bien... Ok, je sors, pas besoin de me le dire deux fois et je connais le chemin... par cœur... Bon bref, prochain chapitre probablement lundi et bonne lecture.


P.D.V Harold

-Ce que je ne t'ai pas dit, c'est...

Je tentais de lui dire mais je n'étais pas capable de prononcer le moindre mot et je ne savais pas plus par ou commencer. J'ouvris la bouche pour parler, mais la referma aussitôt. Je regardai ma mère les yeux pour tenter de trouver du courage mais je n'y trouva que de l'inquiétude. Krokmou, qui, jusque la s'était assis sur son postérieur décida d'agir en démontrant ouvertement son impatience. Comment ? Il expira d'exaspération un bon gros coup en levant les yeux vers le ciel. Je le regardai et je vis qu'il tentait de me faire comprendre de lui dire directement. Il passa ses yeux de moi, à Valka, moi, Valka, moi...

-Raahh c'est bon commence pas toi ! Lui dis-je.

Il souffla de mécontentement en m'affligea un bon coup d'aileron artificiel à l'arrière de la tête.

-Aïe ! Reptile inutile ! Me plaignis-je en me frottant l'endroit ou avait eu lieu l'impact.

Il commença à se dandiner et se mit à quatre pattes pour venir me donner des petits coups de tête vers ma mère.

-Je fais ce que je peux ! Me défendis-je.

Il grogna.

-Ehh bah, si monsieur trouve ça si facile, tu n'as qu'à lui dire toi ! Pas possible.

Je décidai d'ignorer mon reptile inutile pour me concentrer de nouveau sur ma mère, ah, et maintenant Sky- Jumper. Effectivement, ma mère avait légèrement la tête pencher sur le côté tout en me regardant et juste au dessus d'elle, il y avait un dragon, Jumper pour ne pas le citer, qui avait lui aussi la tête penchée sur le côté.

-Tu sais, fils, tu peux tout me dire, dit-elle avant de faire un légère pause, mais, s'il te plait, ne me cache rien.

J'inspirai un bon coup et cette fois si, c'est la bonne.

-Bon ce que je ne t'ai pas dit, c'est que j'ai du fuir Beurk parce que Stoik menaçait de me tuer.

-Qu-quoi ? Mais non ! Ne dit pas de bêtise, s'offusqua-t-elle.

Je gardai un visage sérieux et ne réagit pas. Et pour une fois, je crois que mon reptile inutile n'est plus si inutile. Si je me fis au souffle chaud régulier sur ma tête, je dirais que Krokmou était assis sur son postérieur derrière moi, et que, lui aussi devait faire une tête sérieuse. Mais soupçons furent confirmé par ma mère et Jumper qui faisaient des allers-retours avec leur yeux de moi, à Krokmou, moi, Krokmou, moi.

-Explication ? Demandais-je.

-Oui, s'empressa-t-elle de dire.

-Alors, pour commencer par le commencement, j-

-Est-ce qu'il t'a fait du mal, est-ce qu'il t'a blesser ? Me coupa-t-elle.

Je détachai du geste habile les quelques sangles au niveau de mon épaule qui avait reçu une flèche, et lui montra la cicatrice. Elle plissa les yeux et se leva pour venir voir de plus près. Elle posa une de ses petites mains froides sur mon épaule dénudée, ce qui me fis frissonner, et hésita à toucher à la blessure. Il me demanda par un regard l'autorisation d'y toucher et j'acceptai. Elle plaça délicatement sa deuxième main sur ma blessure. Elle l'examina pendant quelques secondes.

-C'est lui qui t'a fait ça ?

-Oui et – tentais-je de dire avant d'être coupé par maman poule.

Le Démon Noir, Tome 2Where stories live. Discover now