Show me your talent

Approche

Johnny avait de suite répondu, comme s'il attendait avec impatience son appel.

- J'espère que tu as du nouveau pour moi.

Il lui avait tout raconté, parfois gêné mais secrètement heureux des événements.

- Ce Bambam comprends vite les choses, je suis sûr qu'on s'entendrait bien.

- Il n'arrête pas de faire des sous entendu, c'est gênant.

- Il essaye juste de te faire comprendre les choses, comme moi.

- il n'y a rien à comprendre Johnny

- Taeyong !

- Ce n'est qu'un camarade, il m'aide, mais ça n'est rien de plus. après tout c'est une compétition, on devrait même pas s'entraider

- Donc Mark t'aide ?

- Oui aujourd'hui, il m'a aidé à m'entraîner. Il m'a donné des conseils alors qu'il n'était pas obligé.

- Et tu ressens quoi quand tu es avec lui ?

- Rien fit-il se voulant sûr de lui.

- Lee taeyong, t'es chiant

- Hyung !

- Pourquoi tu ne veux pas admettre qu'il te plait bien ton canadien ?

Taeyong s'était allongé sur son lit, les yeux au plafond et son téléphone, désormais en haut parleur, près de son oreille.

Il revoyait Mark dormir sur son épaule, et il aurait voulu que ca recommence.

-Taeyong tu es là ?

- Hyung, et si c'était vraiment ça ?

- alors tu devrais te réjouir.

- Mais on ne se connait presque pas

- Apprends à le connaitre, je ne suis certes pas avec vous mais je suis sur qu'il me plairait bien ton mark.

- Ce n'est pas mon Mark !

- Apprenez à vous connaitre. rétorqua Johnny ignorant sa protestation

- Mais si je fonce dans le mur ?

- Si c'est un échec, tu en sortiras plus fort et je serais là pour coller les morceaux. Mais ne soit pas ton propre frein.

Il n'avait rien dit mais Johnny avait compris ce qu'il ressentait.

- n'ait pas peur d'affronter les choses.

- on dirait que je vais sur un terrain de boxe.

- Ça n'est pas si différent, tu décide de ton avenir.

la discussion dura encore deux heures, aujourd'hui ils avaient encore plus à se dire.

Il brancha son téléphone quasiment vide et revissa ses chansons. Le noir avait coupé Taeyong de sa concentration et en voyant l'heure, il se rendit compte que son estomac criait famine.

Il laissa tout et partit se faire à manger.

Bambam était dans la cuisine et d'un grand sourire, il le salua.

Il mangea rapidement, prit une douche et s'écroula sur son lit.

Sa nuit fut étrange, pleine de cauchemars et de rêves sans queues ni têtes.

Le réveil fut donc difficile et il n'eut les idées claires qu'après son petit déjeuner.

Sans qu'il ne sans rende compte le jour de la prochaine compétition s'approchait. On était jeudi et le week end s'approchait inexorablement.