Interview #1.1 : Stanislas

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Hey :) je suis sur un groupe Facebook vraiment sympa et actif, qui organise des activités, dont "l'interview du lundi". En gros on présente une interview de l'un de nos OC et j'ai décidé de publier également ici les interviews que je poste là-bas ^^
Le groupe s'appelle "La boite à OC" et tout le concept de l'interview vient d'eux (c'est mon groupe préféré et si vous avez des OC, foncez, ce groupe est génial ! :D )

Donc c'est parti pour une première interview !
Pour rappel, le trio de Combattants qui se fait appeler « Les Clochards » et se fait passer pour des sans-abris est là pour lutter contre les violences dans la rue.

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L'intervieweuse salue l'homme qui entre

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L'intervieweuse salue l'homme qui entre. Il a les cheveux gris mi-longs et porte un chapeau miteux qui semble repêché dans une poubelle. Ses yeux dorés brillent d'une lueur malicieuse et ni ses traits tirés, ni ses rides ne parviennent à réduire la force qui se dégage du vieil homme.

– Bonjour ! J'attendais un de vos collègues ? s'étonne la journaliste.

– Vous attendiez des réponses à vos futures questions le concernant. Je suis là pour y répondre à sa place. Je me prénomme Baudoin, mais vous me connaissez peut-être sous le nom du « Clochard »...

Baudoin s'installe sans attendre la réponse.

– Oh ! Bien sûr... alors, votre ami... ou collègue ?

– Les deux.

– Très bien, rappelez-nous son nom ?

– Stanislas.

– Son âge ?

– 25 ans.

– Il est jeune ! C'est le dernier arrivé dans votre trio j'imagine ? À moins que vous ne l'ayez monté tous ensemble ?

– Non. Je travaillais seul, lorsqu'il m'a rejoint. Nous n'avons formé un trio que plus tard. C'est le second membre de notre équipe.

– Pouvez-vous nous dire d'où il vient ?

Baudoin leva un sourcil, perplexe.

– De la GEMAS, la grande école des Combattants, comme nous tous...

– Non mais je veux dire...

– Il est de nationalité italienne, si c'était la question.

– D'accord... et savez-vous pourquoi lui il combat la violence ?

– Avant d'entrer à la GEMAS, Stanislas n'a pas eu la vie facile. Il a passé une enfance dans la violence. Je crois que sa mère battait son père et qu'il a fini par la tuer. Il est encore en prison à l'heure qu'il est. En plus de ça il a passé son enfance dans un quartier difficile, qui lui demandait d'être violent à son tour pour survivre, mais il a toujours détesté ça.
Alors il s'est forgé une carapace de sarcasme. Au fond c'est un bon gars, très sensible et le cœur sur la main... il s'est juré de lutter contre les violences dans les rues. Et comme il s'est frotté aux gangs et aux dealers avant d'entrer à la GEMAS, il s'est spécialisé dans notre équipe dans l'infiltration de ces milieux pour en réduire leurs effets néfastes... et le moins qu'on puisse dire, c'est qu'il est sacrément doué !

– C'est de là que lui vient sa cicatrice sur la tête ? Ces marques de griffes ?

– Oui. Lors d'une mission, il a pris un peu trop de risques (mais nous n'avons pas le choix dans notre métier, la vie de plusieurs personnes étaient en jeu) et il s'est retrouvé piégé par des membres d'un gang qui ont réussi à le jeter dans une fosse avec des bêtes sauvages affamées (des lions ou des loups tirés de combats d'animaux sauvages illégaux). Il a eu beaucoup de chance de s'en tirer...

– Vous savez ce qu'il aime le plus dans son boulot ?

– Vous voulez dire à part ce qu'on aime tous, à savoir les sentiments positifs qu'on peut lire sur le visage de ceux qu'on peut aider ? L'adrénaline, sans aucun doute. Ce petit gars aime le risque et les sensations fortes. Il n'hésite pas à attirer l'attention sur lui pour désamorcer une bagarre, quitte à diriger la violence contre lui. Je ne l'ai jamais vu perdre ni son sourire sarcastique, ni son sang-froid dans le feu de l'action.

– Impressionnant ! Et... son entourage ? Il y a quelqu'un dans sa vie ?

– Je vous ai déjà parlé de sa famille. Il rend régulièrement visite à son père en prison, et en ce qui concerne sa vie amoureuse, il est très secret et ne veut rien révéler. Je me tairais donc sur ce sujet.

– Son père est-il fier de lui ?

– Oui, qui ne serait pas fier d'un fils pareil ? Moi-même, qui ai fini par le considérer comme faisant partie de ma propre famille, je suis infiniment fier de lui. C'est un petit gars sensationnel.

– Vous lui connaissez une passion en dehors de son travail ?

– Il aime lire, dessiner et bricoler.

– Sucré ou salé ?

– Je dirais sucré ; avec un peu de chocolat, on le mène par le bout du nez !

– Haha, eh bien merci à vous !

– De rien.

– Au revoir !

– 'rvoir.

Après un bref signe de la main, l'homme s'éloigne sans se retourner et s'efface. Lorsque la journaliste cligne des yeux, il s'est fondu dans la foule dans la rue et a disparu.

Le Rantbook de L'Œil de TeikonoOnde histórias criam vida. Descubra agora