Interview #3 : Albrecht

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Cette interview concerne Albrecht, que j'ai simplement évoqué ici il me semble, dans les citations de son journal...

Cette interview concerne Albrecht, que j'ai simplement évoqué ici il me semble, dans les citations de son journal

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– Aujourd'hui, je reçois L'Ombre invisible pour répondre à quelques questions concernant Albrecht !... cela se prononce bien ainsi ?

– Oui, tout à fait, comme le peintre Albrecht Dürer.

– Merci ! Dites, c'était un beau jeune homme ! Saviez-vous s'il avait du succès... amoureusement parlant ?

L'Ombre invisible soupira.

– Oui... beaucoup même. Il avait tout pour lui. Trop pour un jeune homme seul. Il se détestait tout entier et sa beauté faisait partie de lui.

– Vous dites qu'il se savait beau garçon et détestait cela ?

– Oui, son physique n'était qu'une malédiction de plus pour lui.

Le journaliste mordilla son stylet.

– Hum... mais dites-moi... qui... qu'est-ce qu'il était au juste ?

L'Ombre invisible releva la tête, froid.

– Je sais bien que le sujet est tabou, mais Albrecht était un ND, un Noyau Dégénéré comme vous les appelez !

– Oui, ces gens-là ont des pouvoirs... particuliers... ce n'est ni le lieu ni le moment de développer sur ce sujet, mais pouvez-vous nous révéler son pouvoir ?

– Pour faire simple, Albrecht « mettait les gens en confiance ». Les gens s'ouvraient naturellement à lui, lui confiaient leurs peines et leurs sentiments. Même les personnes les plus renfermées...

– Ce... c'est un pouvoir terrifiant ! Il était possible d'y résister ?

– Oui, bien sûr. Je n'y ai jamais été sensible, par exemple. Je savais l'éviter. Mais lui ne maîtrisait pas son pouvoir, il n'avait jamais appris. Et plus il tentait de le refouler, plus cela l'étouffait.

Le journaliste leva les sourcils, surpris.

– Il ne s'en servait pas volontairement ?

L'Ombre invisible secoua la tête.

– Certainement pas. Il haïssait son pouvoir, parce que les gens ne venait jamais vers lui pour ce qu'il était, mais étaient attirés soit par son physique, soit par son pouvoir, involontairement...

– Il en a souffert alors ?

– Énormément. C'est pour ça que je suis là ! Albrecht se voyait comme un monstre parce qu'il était VU comme un monstre ! Pourtant il était plus humain que la plupart des personnes qu'il m'a été donné de croiser dans ma vie !

La journaliste détourne le regard, gêné.

– Mais... il n'a jamais utilisé son pouvoir à... à mauvais escient ? Même une seule fois ? osa-t-il timidement.

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