Interview #6/8 : La Snipeuse

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– Bonjour et bienvenue dans cette série d'interview sur les Combattants P actuels ! Une semaine, un Combattant ! Huit semaines pour en savoir plus sur nos héros ! Aujourd'hui, nous accueillons Esther Cousteau, alias la Snipeuse !

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– Bonjour et bienvenue dans cette série d'interview sur les Combattants P actuels ! Une semaine, un Combattant ! Huit semaines pour en savoir plus sur nos héros ! Aujourd'hui, nous accueillons Esther Cousteau, alias la Snipeuse !

– Bonjour.

– Bonjour Madame La Snipeuse, pour commencer, je vais aller droit au but : est-ce bien vrai que votre père est le célèbre Étienne Cousteau, l'impitoyable mafieux français ?

Esther retint un soupir. Elle l'aurait parié...

– Oui c'est vrai, admit-elle, mais je n'ai plus le moindre contact avec lui depuis des années.

– Pouvez-vous nous raconter un peu votre enfance ?

– Comme je l'ai déjà raconté un nombre incalculable de fois, j'ai été élevée par un homme de main de mon père et à sa mort, j'ai rejoins les Combattants.

– Comment est-il mort, cet homme qui vous a élevée ?

Esther parut offusquée. Ce journaliste ne prenait vraiment pas de gants ! Elle en avait croisé d'autres, mais celui-là battait des records.

– C'était un accident. répondit-elle d'une voix glaciale.

– On raconte que c'est vous qui l'avez tué ?

– Vous devez savoir ce qu'il s'est passé alors... pourquoi me poser la question ?

Esther sentait ses nerfs lâcher, même si elle avait appris à ne rien laisser paraître, elle mourrait d'envie de se lever pour gifler cette tête à claques.

– Eh bien, je cherche confirmation... c'est bien vrai que vous cherchiez à plaire à votre père et que vous vous étiez essayée au lancer de clous... ?  L'homme qui s'occupait de vous, pourquoi vous en être pris à lui ?

Esther prit une grande inspiration avant de répondre.

– J'étais une gamine, il m'avait énervée et je lui ai lancé des clous plats, sachant pertinemment que ça ne le blesserait pas. Je ne pouvais pas savoir que mon pouvoir se réveillerait à ce moment là et que ces objets inoffensifs le transperceraient.

– Pourquoi avoir choisi la GEMAS ?

– J'ai juré de ne plus jamais tuer après ça. J'avais un désir de justice, et je voulais que sa mort ne soit pas vaine. Il m'a ouvert les yeux.

– Parce qu'avant vous rêviez d'intégrer les rangs de la mafia aux côtés de votre père ?

– Je rêvais d'obtenir son estime. Mais ce n'est que mon géniteur. Mon père, lui, est mort.

– Parlez-nous de notre pouvoir.

– J'ai un œil extrêmement puissant, d'où je tire également une puissance de jet d'armes lorsque je le dévoile. Il me permet d'atteindre n'importe quelle cible très éloignée comme si je tirais à bout portant et avec une précision terrifiante.

– C'est l'œil que vous gardez caché ?

– Oui.

– Pourquoi ne le dévoilez-vous pas en dehors des Combats ?

– Parce que c'est douloureux. J'ai une grand différence de vision entre mes deux yeux.

– Et pourquoi utiliser un bandage pour le camoufler ?

– Et pourquoi pas ?

– Un fait d'armes dont vous êtes fière ?

– Le sauvetage des enfants des Égouts parisiens.

Cette mission avait été sa première vraie victoire. Elle avait traquée avec son tout premier partenaire, à l'époque où elle venait d'intégrer les Combattants P, la piste de trafics d'enfants orchestrée par la mafia de son père pendant des semaines.
À force d'enchaîner les nuits blanches, elle était parvenue à ses fins. Son partenaire et elle avaient finalement réussi à tendre un piège aux ravisseurs dans les égouts de Paris.
Après une lutte durant laquelle elle avait brillamment réussi à utiliser son pouvoir sans tuer personne, ils étaient parvenus à arrêter une trentaine de mafieux français – dont certains qu'elle connaissait très bien – et sauver soixante-six enfants.

– Qui est votre amoureux ou votre amoureuse ?

– Ça me regarde.

– Sucré ou salé ?

– Amer.

– Une couleur préférée ?

– Le bleu.

– Quel âge avez-vous ?

– 24 ans.

– Un conseil pour vos fans ?

– Si vous voulez quelque chose de toutes vos forces, c'est probablement que vous êtes faits pour ça.

Le Rantbook de L'Œil de TeikonoWhere stories live. Discover now