L'entrainement des vainqueurs

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j'entre donc dans la salle d'entraînement, elle aussi refaite de la tête aux pieds. Les murs sont jonchés d armes de toutes sorte. Je ne suis visiblement pas le seul à avoir sauter le petit déjeuner: les carrières, biensur, sont déjà tous en place avec leurs armes respective. En me voyant, ce type du 2, Brutus je crois, vient à ma rencontre. Il me toise d'abord de sa vingtaine de centimètres de plus que moi. Je soutiens son regard de fer sans trop de difficulté. Je sais ce que je vaux, c'est pas lui qui me fera peur. Puis il me tend la main d'un air froid. Je n'hésite pas trop et lui serre la main. Sa poigne est violente et ferme, comme lui.je doit me forcer de ne pas grimacer. Enfin il me lâche la main et s'écarte car Gloss arrive à mon niveau. Je ne connais pas Brutus, mais je connais Gloss. Je lui serre la main.

Gloss: « Comment vas tu ? » c'est un dialogue froid et courtois qui s'initie.

: « Ça va. Mon dos ne me fais plus souffrir. » je fais référence à la blessure que Gaetan m'avait infligé et qui, malgré les soins du Capitole, encore aujourd'hui me lance un peu.

Gloss: « Je n'irais pas par quatre chemin Henkler. Je voudrais qu'on soit allié. » Là où dans les 68èmes Hunger Games je n'avais pas une once de confiance en les carrières, cette fois je sais que Gloss n'est pas du genre à tuer ses alliés. Je me souvient qu'il à gagner car il ne restait que lui et son allié, gravement blessé et il ne l'a pas tué, il est resté à ses côtés jusqu'à ce qu'il décède. Pour dire vrai je suis presque tenté d'accepter mais il y a un hic.

: « C'est d'accord mais Agathe fais partie de cette alliance aussi. »Je vois Gloss grimacer en se tournant vers Enobaria.

Gloss: « Henkler... c'est les Hunger Games, seul le plus fort s'en sortira. On peut pas accepter cette condition. »

: « C'est avec Agathe ou sans moi. » Gloss soupire et reste un moment sans rien dire avant de me tendre à nouveau la main.

Gloss: « Alors dans ce cas, j'te souhaite bonne chance. J'espère que ça ira pour vous deux. » je lui serre la main.

: « Merci. Pour vous aussi. » puis je leur tourne le dos et m'en vais vers la table des armes à manche où j'espère trouver ma faux. Mais j'entends derrière moi des bruits sourd. Je me retourne et vois que Gloss, visiblement déçu et énervé venais de frapper dans une pile de caisse tandis que sa soeur essaye de le calmer. J'aurais aimé pouvoir mettre Agathe à l'abri dans une alliance aussi forte, mais tant pis. Une voix m'interpelle.

Voix: « Il en faut du cran pour refuser ce genre d'alliance. » cette voix insupportable... je sais à qui elle est. Je me retourne et tombe sur le sourire provocateur du garçon du 4.

Tribut male du 4: « J'm'appelles Finnick. »il me tend la main avec un grand sourire arrogant. Il m'a dit deux mots et ils m'insupporte déjà... après une courte hésitation je lui serre la main.

: « moi c'est Oscar. »

Finnick: « Alors c'est toi la machine à tuer des 68ème Hunger Games ? » à cette pique désagréable je lui lance sur le même ton arrogant.

: « Alors c'est toi le p'tit chouchou pourrit gâté des 65eme Hunger Games ? » il rigole un peu.

Finnick: « Franchement, pourquoi tout le monde m'appelle le chouchou sérieux ? »

: « Peut être parce qu'un sponsor t'a fait cadeau d'un trident, cadeau le plus cher jamais offert à un tribut, à toi, un gamin de 14 ans ? »

Finnick: « Ah... c'est p'têtre pour ça. Mais tu sais, tant qu'il te sauve la vie, un cadeau n'a pas de prix, j'me trompe ? » il faisait référence à ce maigre pot de bouillon qu'un sponsor m'avait envoyé durant mes jeux alors que j'étais mourant et que j'allais sûrement y rester. C'est ce petit cadeau qui m'a sauvé la vie. Finnick avait raison, qu'importe son prix, un cadeau qui nous sauve la vie est inestimable. Mais d'ailleurs depuis tout à l'heure je lui parle mais est-ce que lui aussi est un membre de l'alliance de Plutark ? Je lui demande prudemment.

Les 75èmes Hunger Games de OscarWo Geschichten leben. Entdecke jetzt