Chapitre 28 : Princesse

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"Bon, déclare Florian, perso, je retourne à l'hôtel finir de ranger mes affaires.

- Ouais, moi aussi, répond Yanis."

J'hésite une seconde, puis demande :

"Oli, tu restes avec moi encore un peu ou on rentre ?

- Je reste, me sourit-il.

- Merci ! je réponds."

Sans réfléchir, j'attrape mon collier et commence à jouer avec.

"Bon ben, à plus tard les amoureux ! dit Yanis en partant avec Flo.

- Mmh mmh, je réponds distraitement avant de sursauter. Eh ! je m'exclame en me rendant compte de ce qu'il vient de dire."

Je l'entends éclater de rire et soupire en me tournant vers Olivio.

"Pitié, Oli, dis moi comment tu choisis tes amis, que je ne fasse pas les mêmes erreurs !"

Il me regarde un moment en souriant puis nous éclatons de rire.

"Bon, on se dépêche, pour voir le plus d'oeuvres possible ! s'exclame-t-il."

Plus tard, 12:00

Nous sortons du Louvre tout en discutant des tableaux que nous avons vu à l'intérieur.

"Je savais pas que tu aimais les musées, je m'étonne à un moment.

- Ah bon ? Je suis fan d'art, tu sais !

- C'est vrai ? Trop cool ! je réponds, souriante."

Il me sourit aussi, puis regarde son téléphone.

"Oh, merde, lâche-t-il.

- Qu'est-ce qu'il y a ? je demande.

- Il y a qu'il est déjà midi et qu'on est censés partir de Paris dans une heure !

- Oh, merde, je lâche à mon tour."

Il regarde rapidement autour de nous puis propose :

"Il y a un café, là. On peut y manger et retourner vite à l'hôtel, ça devrait aller, je pense.

- Ok !"

Nous entrons dans le petit café et nous installons à une table pendant qu'il envoie un message à Flo pour le prévenir. Nous commençons à parler en attendant l'arrivée d'une serveuse, et son téléphone vibre dans sa poche. Il le sort puis m'informe en riant :

"Flo nous dit qu'on est cons et qu'on n'a pas intérêt à être en retard pour le départ ou ils s'en vont sans nous."

Je rigole à mon tour et m'apprête à lui répondre, mais une jeune femme s'approche de notre table.

"Qu'est-ce que vous désirez ? demande-t-elle."

Elle dévore Olivio du regard et quand il lève les yeux, elle se mord doucement la lèvre en souriant. Je plisse les yeux et me retiens difficilement de la foudroyer du regard.

"Un hamburger-frites pour ma copine, s'il-vous-plaît, dit-il en posant sa main sur mon épaule."

Je manque d'éclater de rire face à la tête de la serveuse. Je regarde Oli, surprise, puis souris.

"Oh, c'est trop mignon, tu me connais tellement bien ! je m'exclame en rentrant dans son jeu."

Je l'embrasse tendrement sur la joue et il me répond :

"Mais c'est normal, ma Princesse."

Luttant contre mon envie de rire, je me blottis contre lui. La serveuse toussote, gênée.

"Et pour vous, ce sera ? nous demande-t-elle d'un air mi-déçu mi-perplexe."

Il passe sa commande et j'attends que la serveuse se soit suffisament éloignée pour éclater de rire.

"T'es taré Oli ! je rigole.

- Mais non ! Et puis c'était drôle, non ?

- Tu as brisé son coeur, je lui reproche, faussement sérieuse. Mais sinon, oui, c'était drôle."

Nous rions et mangeons rapidement notre repas, tout en continuant de faire semblant d'être "ensemble".

Et, en fait, ça me plaît...

Plus tard, 13:00

"Grouille toi, Cass !

- C'est bon, c'est bon, on est arrivés ! je rétorque. Et puis on est en voiture, pas en train !"

Nous arrivons à l'hôtel à treize heures pile et Flo nous attend devant, à côté de la voiture.

"Il était temps ! nous gronde-t-il, comme un père à ses enfants. Un peu plus et on partait sans vous !

- Désolé Frérot, dit Oli.

- C'est pas grave, vous êtes à l'heure. Allez chercher vos valises et on démarre."

On s'éxécute rapidement puis on s'installe dans la voiture, dans les mêmes positions qu'à l'aller. La voiture démarre et, tandis que l'on s'éloigne de Paris, je me sens un peu triste. Durant le peu de jours que j'y ai passés, cette ville m'a beaucoup plu. J'espère pouvoir y retourner un jour...

"Allez Juliette, chante un peu avec nous ! crie soudain Yanis, me tirant de ma nostalgie."

Je rigole et me joins à eux, chantant joyeusement dans la voiture.

"Yasmine a une belle voix, elle sait qu'elle est douée,

Dans la tempête de sa vie, la musique est sa bouée,

Face à ses mélodies, le monde est à ses pieds,

Mais son père lui répétait : "Trouve toi un vrai métier"..."


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Bisous ! <3

Dans mon ciel étoilé... (Bigflo et Oli)Where stories live. Discover now