S N A P 2.0 [ Neymar Jr ]

0.7

♤♤♤ Neymar

D'ici deux semaines, c'est mon anniversaire. Et, pour se fêter, ma très chère petite-amie m'a organisé une fête d'anniversaire ; à vrai dire, je ne m'y attendais pas. Mais, je pense qu'elle a bien fait, même si au début j'étais retissant.

Parce que le dernier anniversaire que j'ai vécu était le plus horrible de tout ceux que j'avais connu. Je m'étais bourré la gueule comme pas possible, et à cause d'elle, je m'étais mis dans un pitoyable état.

Alors, un peu de renouveau pour mon vingt-huitième anniversaire ne me ferait qu'un plus grand bien.

— J'ai pu réserver que le samedi, parce que le vendredi certains ne pouvaient pas et le dimanche de même.

Depuis tout à l'heure, je suis assis sur une chaise parmi une cinquantaine dans la salle, en train de la fixer courir dans tous les sens avec des papiers en mains. Je ricane bêtement, voyant à quel point cette fête lui tient à coeur et qu'elle se met la pression toute seule pour pas grand-chose.

— Arrête de rire. Soupire Judith. Tu te marres alors que je stresse.

Passant à mes côtés, j'attrape un de ses bras pour l'attirer vers moi ; ce geste la fait tomber sur mes genoux, nos visages face à face.

Cette proximité la fait vite rougir, pour mon plus grand plaisir.

— Arrête ce jeu là, Neymar. Cache-t-elle son visage rougeâtre entre ses mains.

Je laisse échapper un léger rire d'entre mes lèvres, avant de lui répondre tout en enlevant ses mains qui lui cachaient le visage :

— Je ne joue pas, tu es juste beaucoup trop mignonne.

J'enroule mes bras autour de sa taille, tandis que la rousse fait de même mais autour de mon cou.

— Tu n'as pas à t'en faire. Repris-je. Je sais que tu fais un excellent travail, mais ne te mets pas la pression. Tant que tu y seras, le reste m'importe peu.

Timidement, elle hoche la tête de haut en bas puis réfugie son visage dans mon cou.

— Je veux juste que tout soit parfait.

— Ça le sera. Intervenais-je. Ça le sera, à mes yeux.

J'aime cette complicité que j'ai avec elle, et je ne pensais jamais que ça arriverait un jour. Comme quoi, les meilleures choses arrivent toujours au moment où on le pense le moins.

— Tu sais... relève-t-elle la tête. Je ne pensais pas qu'un jour tu m'aimerais autant que je t'aime.

Je ne renchéris rien, me contenant seulement de l'observer.

— Quoi? S'exclame ma copine.

Je souris en coin.

— Embrasse-moi.

Dès la seconde où j'ai prononcé cette phrase, la concernée s'est jetée sur mes lèvres ; le baiser au début est tendre, mais il devient subitement sauvage puisqu'elle attaque ma lèvre inférieure puis descend jusqu'à mon cou.

Je grogne quand elle commence à mordiller cette fine peau, pour sa plus grande satisfaction.

— Ju... pas ici.

— Le faire ici, ça serait pas mal.

Le personnel étant juste à côté, ainsi que ma famille, ce n'est pas une très bonne idée... malgré le fait que ça pourrait être excitant à l'idée de savoir qu'on pourrait se faire prendre à tout moment.