Dernier message avant de mourir 2

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Kirishima

je n'aurais jamais crût avoir à écrire cela un jour, et je dois bien t'avouer que ma main tremble alors que je tiens mon stylo. Mais je crois que le plus dur sera quand je devrais aller déposer l'enveloppe sur ta tombe, tu sais je n'y suis toujours pas aller depuis ta mort, je t'en supplies ne m'en veux pas d'avoir été absent à ton enterrement, je n'avais pas la force de les voir te descendre sous terre, pas après tous ce que nous avons vécu.

Tu me manque Eijiro, mon rayon de soleil me manques, oui je sais que tu n'aimais pas que je t'appelle comme cela, tu me répéter à chaque fois que tu étais un homme virile, mais cela ne collait absolument pas avec ton doux visage encore légèrement enfantin. Dans mes rêves je revois tes merveilleux yeux rouge et ton petit sourire malicieux. Souvent j'entends encore ta mélodieuse voix résonner dans mon esprit. Le contact de ta belle peau blanche sur la mienne me semble si loin à présent.

Tu sais Hiruo te réclame souvent, il pleure beaucoup, il a l'impression que personne ne le comprends et je crois bien que cette fois il a raison; mais après tout comment comprendre un enfant qui a perdu l'un de ses parents ? J'aurais eu tendance à croire qu'il se renfermerait de plus en plus sur lui-même mais je me suis trompé. La dernière fois il est arrivé vers moi avec un air déterminé et m'a dis que plus tard il deviendrais un scientifique pour pouvoir faire des études et te faire renaître, cela m'as fais rire, mais après j'ai dû m'enfermer dans notre chambre car je me suis écroulé, comment aurais-je pus lui expliquer que son rêve était irréalisable car tu es mort et que tu ne reviendras plus. J'ai beaucoup de mal à faire comme si tu n'avais jamais exister, je ne supporte pas l'idée de passer ma vie sans que tu sois à mes côtés, j'aimerais tellement être un simple civil et me donner la mort pour que nous soyons à nouveau réunis, que nous puisons à continuer à rire ensemble, mais je ne peux pas, il y aurait trop de dégâts.

La maison est tellement vide sans toi Eiji'. Où est passé la personne qui m'embrassait quand j'étais de mauvaise humeur le matin ? Denki et Mina viennent souvent à la maison mais je ne vois même plus l'intérêt de leurs parler, car après tout ils ne me comprennent pas quand je parle, tu étais le seul à me comprendre, je suis sûr que même si je n'aurais jamais parlé, tu m'aurais quand même compris. Tu me connaissais tellement bien, tu étais mon trésor, ma vie, mon tournesol.

Te souviens-tu du jour où nous avons fuis tes parents car ils étaient homophobes ? Ce jour là tu m'as dis que qu'importe le destin qui nous attendait à partir du moment où tu étais avec moi tu ne t'inquiétais pas. Ce fut à ce moment, alors que tu rosissais légèrement, que je me suis rendu compte de l'étendu de mes sentiments pour toi. Et ils n'ont jamais cessé de s'accroître bien au contraire et depuis ce jour, nous ne sommes jamais séparés, et nous étions même devenue une évidence pour la plupart des gens de ce monde et nous le resteront à jamais.

Je vais devoir te laisser, Hiruo vas bientôt rentrer de l'académie, tu me manque mais je suis sûr que de là où tu es, tu veilles sur nous.

Je t'aime pour l'éternité

Katsuki Kirishima-Bakugo

recueil d'OS KiribakuWhere stories live. Discover now