Été d'exilé

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La région est envahie par une flagrance,
Pure et délicate, elle résonne partout,
Donnant à la vie un doux et nouveau goût :
Et je devine que c'est l'été qui commence.

Avec la chaleur d'août disparait la souffrance,
Emportée dans les rires de ces joyeux fous.
Car l'automne semble encore éloigné de nous,
Sur cette terre étrangère si loin de France.

Mais dans mon cœur règne pourtant un dur hiver,
Et mon âme est prisonnière d'un givre amer,
Qu'un soleil d'exil ne pourra jamais abattre.

Qu'il me manque mon pays et son air léger !
Quant à toi ma belle, pourras-tu me pardonner
De m'être ainsi éloigné de ta peau albâtre ?

Et j'entendis le murmure des MusesOù les histoires vivent. Découvrez maintenant