Le parc de Sceaux ou La fuite du faune

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Magnifiques jardins, paradis verdoyant,
Symétriques chemins vous faites le délice
De la nymphe Pomone et l'atroce supplice
D'un vénérable faune et de son instrument.

La régularité des allées le fait fuir,
Il court désespéré devant tant d'harmonie.
Le Grand Canal même ne peut de sa folie
Le guérir et il sème un peu de son désir.

Insensible, l'insensé, à ce divin tableau,
A ce flot argenté, il contourne le plan d'eau
Et sa multiple gerbe aux rebonds plein de vie.

Parcourant la forêt, son calme retrouvé,
Il se trouve défait, enfin, par la beauté
De Flore la superbe et son orangerie.

N'ayant pas eu de réponse dans le chapitre précédent je retente ma chance : vous intéresserait il d'avoir un chapitre sur les règles de la poésie classique que j'applique dans mes poèmes ?
Merci d'avance pour vos réponses et de m'avoir lu ;)

Et j'entendis le murmure des MusesWhere stories live. Discover now