Bienvenue à Silent Hill

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Aaah, je pourrais en dire des choses sur Silent Hill ! C'est le refuge de mon âme tourmentée, solitaire, sombre et

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Aaah, je pourrais en dire des choses sur Silent Hill ! C'est le refuge de mon âme tourmentée, solitaire, sombre et... Hum hum, ok, je vais être moins lyrique. Pour faire court, Silent Hill (SH) est l'autre lore dont je suis tombée amoureuse. J'ai découvert la saga à 21 ans, durant mon voyage en Martinique où, hébergée chez un cousin de mon amie métisse, j'ai mis pour la première fois Silent Hill 4 dans la Playstation. Une rencontre qui me marque au fer. Je suis totalement subjuguée par cet univers au point d'acheter la saga complète à mon retour sur le continent et de me la taper entièrement en l'espace de quelques mois (pas dans le sens chronologique de la licence donc, mais c'est pas grave). En bref, je tenais là le lore idéal qui me permettrait à la fois de m'éclater à écrire (l'histoire possédant de nombreuses zones d'ombres) tout en respectant le canon. Le tout était d'y arriver.

Je ne lisais plus de trop de fanfictions ; je tombais trop souvent sur des écrits qui me rappelaient mon traumatisme littéraire : AU totalement détachés du lore d'origine, personnages caractérisés à la truelle, et une nouveauté, qu'avec l'âge j'ai appris à fuir : les fétiches sexuels douteux. Il n y'en avait pas dans ma première fanfiction, mais cela se rattache pour moi au défaut de caractérisation de personnages ou à un scénario soit trop niais, soit totalement irrespectueux du matériel d'origine, ce qui me ramène à mon expérience personnelle.

A cette époque, j'ai aussi passé ma période un peu "délurée" (entre 19 et 25 à peu près) où j'allais en boîte goth avec les potes, à la JapanExpo, rentrais à pas d'heure, fréquentais les lieux un peu underground de Paris, etc

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A cette époque, j'ai aussi passé ma période un peu "délurée" (entre 19 et 25 à peu près) où j'allais en boîte goth avec les potes, à la JapanExpo, rentrais à pas d'heure, fréquentais les lieux un peu underground de Paris, etc. Je n'ai jamais ressenti le désir de dépasser mes propres limites, comme certains le font parfois. Mes limites me convenaient, le grand frisson se bornait à mon imaginaire fertile. Je ne suis jamais rentrée chez moi bourrée (en plus je tiens mal l'alcool) ou ne me suis jamais retrouvée dans le pieu d'un mec que je connaissais pas après une soirée. Je n'aime pas perdre le contrôle (en tout cas pas totalement), je pense qu'on s'éclate bien plus en étant conscient de ce qu'on fait et de ce qu'on vit. On en a de bien meilleurs souvenirs qu'en se retrouvant la tronche dans la cuvette des chiottes à dégobiller toute la soirée, ou en se faisant peloter sans son consentement et sans se rendre compte de rien parce qu'on est défoncé. Ecoutez ce conseil, les jeunes. Passées ces années folles, je suis devenue plus casanière, moins fêtarde, moins sociale.

RANTBOOK de fallyWhere stories live. Discover now