Lorsque le Bobtail de Marie déterre le cadavre d'une jeune femme en pleine forêt, la jolie stagiaire anthropologue découvre qu'elle peut communiquer avec son fantôme.
Au delà de l'enquête qui se poursuit, Marie s'attache peu à peu à la fantomatique...
Voilà ! C'est fini. Je n'ai plus mal. Il me défonce encore mais je n'ai plus mal. Ne t'inquiète pas pour ça. Il s'acharne sur mon corps, le salit, le souille, le découpe, le tranche comme un morceau de carne. C'est impressionnant, je sais, mais ça va, je ne sens plus rien, je ne ressens plus rien non plus. Ne pleure pas, ne tremble pas, ne hurle pas de dégoût. Tout est terminé. Je ne souffre plus.
Je le regarde, en fait, je nous surplombe, assise sur la branche la plus basse de l'arbre qui nous domine ; c'est un chêne. Et dire qu'il est le symbole de la justice ; quelle injustice !
Mon assassin ne me voit pas. Il ne me voit plus. Je crois même qu'il ne m'a jamais vue. Il m'a juste attrapée dans ses filets, dégradée, torturée, violée et dépecée. Son visage est totalement déformé par l'énergie qu'il déploie pour me taillader davantage. Il ne jouit plus. Son sexe pendouille lamentablement entre ses cuisses. Il est tout riquiqui, médiocre et flasque. Il dégouline de sang, de mon sang et d'une gélatine de sperme infecte et nauséabonde.