Au château du comte

Chapitre 8

Diana cligna les yeux à plusieurs reprise s'assurant de ne pas rêver. Non il était là. Bien que dos tourner elle était pratiquement sure qu'il l'avait vu.

_ Qu'es ce que vous faites ici? Hurla-t-elle en remontant les draps jusque ses yeux. Je sais que vous êtes chez vous mais pour l'instant c'est ma chambre. Vous n'avez aucunement le droit d'être ici.

_ Je dois vous parler.

_ Vous savez ce que s'est? Frappez?

_ La situation aurait pu être pire. Déclara-t-il simplement.

_ Je ne vois pas comment monsieur le comte. Sors je vous prie, nous n'avons rien à nous dire.

_ Si et beaucoup. Comme le fait que ma mère vous a changer de chambre et que vous n'avez même pas daignez m'informer.

_ D'accord sortez d'abord mais ne vous retournez pas.

Il obéit les mains en l'air comme pris en flagrant délit. Rapidement Diana verrouilla la porte et enfila son pyjama à toute vitesse. Elle doubla sur le haut de celui-ci un pull en laine car elle avait pris froid. Elle se sentait déjà fiévreuse.

Décider d'en finir et de se coucher le plus rapidement possible, Diana laissa entrer le comte.

_ Je vous écoute.

_ Vous vous sentez bien ?

Il essaya de se rapprocher mais elle recula toujours la tête baissée. Pour qui se prenait-il pour exiger quoi que ce soit d'elle ? Elle n'était ni l'un de ses sujet ni en total adoration pour lui. Et d'ailleurs elle se demanda comment quelqu'un pouvait aimer ce...cet ogre.

_ De quoi voulez-vous parlez ? Je suis fatiguer et j'ai beaucoup de devoir.

Il ne respecta pas son avertissement et se rapprocha un peu plus.

_ Tout d'abord j'aimerais m'excuser.

_ Et à-propos de quoi? Pour m'avoir abandonné toute seule avec de grande chance que je me fasse agresser? De l'humiliation que vous m'avez faites subir l'autre jour ? Ou encore de me détester pour une raisons donc j'ignore, explosa-t-elle. Alors non je ne vous excuse pas.

Il resta immobile la fixant de manière étrange.

_ Vos yeux ils sont..., murmura-t-il le regard devenue intense.

Elle se rendit alors compte que dans sa précipitation elle avait oublié de mettre ses lentilles ou même ses lunettes. Paniquer, Diana courût puis s'enferma dans la petite salle corrigeant son erreur.

Qu'elle enflure ! Elle qui avait tant désirée se faire discrète c'était rater.

_ Mademoiselle Evans, entendit-elle à travers porte. Vos yeux sont magnifique inutile de les cachés.

Elle c'était complètement dévoiles a lui et une seule journée. D'abord en petite tenue et maintenant ça. Comment allait-elle expliquer s'il en venait à lui poser des questions ?

Maudite journée.

_ Allons sortez.

_ Allez-vous en, rétorqua-t-elle assez fort pour qu'il puisse entendre. Je ne sortirais que quand vous serez loin d'ici.

Il eut un silence de l'autre cote de la porte mais elle se souvint d'avoir entendu son lit grincé. Il n'était quand même pas...

_ Ce lit est confortable et vos drap son chaud. J'y serais à mon aise pour la nuit.

Un argument de choix, constata-elle en sortant à contre cœur de son repère. Il était confortablement assis et fouillait en plus dans son téléphone. Furieuse, Diana s'avança et lui arracha l'objet des mains.