Au château du comte

Chapitre 14

Quand Diana rentra des cours elle s'enferma directement dans son appartement avec un nœud dans l'estomac qui ne voulait pas la quitter depuis son départ du château. Une semaine c'était déjà écouler depuis et elle n'avait plus aucune nouvelle de personne, même pas du comte. A croire que son départ ne c'était pas fait ressentir. Annabelle et Théodora se réjouissais surement.

Elle s'échangea vite fait et alla à la cuisine faire un gâteau. Cela lui permettrait d'être moins triste, elle songeait même à adopter un chien comme madame Chan lui avait conseillé. Apparemment l'animalerie du quartier était pleine à craquer.

En y songeant elle commença la préparation avant que la sonnette de la porte ne l'interrompe. Pensant que c'était un de ses voisins, elle se dépêcha de se laver les mains d'aller ouvrir.

Un sourire éclatant se dessina sur son visage lorsqu'elle fit face à sa meilleure amie, les bras chargés de sac.

_ Ne souris pas. Lui dit-elle en entrant comme si elle connaissait les lieux. Je suis en colère contre toi.

Diana ferma la porte et la suivie jusqu'au salon alors que celle-ci rallait.

_ Je quitte la maison deux semaines et à mon retour je ne te trouve plus. Qu'es ce qu'il c'est passer ?

_ Prya je suis si heureuse de te voir, oui je vais bien. Tu m'as beaucoup manqué.

Pryanka secoua la tête d'exaspération avant de la prendre dans ses bras.

_ Toi aussi tu m'as manqué Dia.

_ Comment était ton voyage ?

_ Je ne répondrais à aucune question tant que tu ne me dirais pas pourquoi tu es parti si soudainement. Tout allait bien, même ma mère t'avait fiché la paix.

Diana baissa la tête ne sachant quoi répondre. L'expression « sauver par le gong » pris tout son sens lorsque la sonnette retentit de nouveau. Elle se trouva face sa voisine d'en haut madame Rossi sur le pas de la porte avec un plateau à la main. C'était une femme étrange et froide qui bizarrement veillait sur elle, elle lui faisait ses repas, lavait son linge sans un mot ni un sourire. Elle le lui donna et parti sans se retourner.

_ Merci pour les biscuits madame ils ont l'air délicieux, cria Diana avant de fermer la porte.

Elle se dirigea vers la cuisine ignorant son ami qui tapait du pied au milieu du salon.

_ Diana j'attends toujours. Ça fait une semaine que tu as quitté la maison et je veux que tu me dises pourquoi.

Diana resta muette à l'insistance de Prya ne voulant pas se ressasser ces mauvais souvenirs.

_ J'ai l'impression de parler à un mur.

_ Demande à ton frère.

_ Justement. Que s'est-il passer ?

_ Je te suis dit de le demander à ton frère.

_ Mère ne l'a pas vue depuis une semaine. Il est vrai que le lancement du nouveau parfum aura lieu dans deux jours mais je ne comprends pas. Ce n'est pas la première fois que l'entreprise a genre d'évènement mais c'est la toute première fois qu'il passe ses nuits au bureau sept jours de suite.

Diana souffla de soulagement à savoir que tout avait été régler. Mais comment? Avait-il découvert le véritable coupable du vol de la formule?

_ Je...ont-ils découverts le coupable...je veux dire j'ai entendue dire qu'il y avait eu fuite.

_ Heureusement que le trafiquant a été intercepter avec toute la cargaison de faux parfums autrement mon frère serais foutu. Au faites comment tu sais ça ? Personne n'en n'a parlé.